Guerre coloniale en Kanaky : deux hommes abattus par la gendarmerie
Publié le 20 Septembre 2024
19 septembre 2024Colonialisme, Océanie, Violences policières
Ils s’appelaient Samuel Moeika et Johan Kaidine. Ils avaient 30 et 29 ans, et ont été abattus par les agents du GIGN, venus de France métropolitaine pour mettre au pas leur archipel, ce jeudi 19 septembre.
Au petit matin, l’unité d’élite de la gendarmerie a lancé une opération coup de poing dans une tribu Kanak, la tribu Saint-Louis, pour arrêter une dizaine d’indépendantistes. Touché par les tirs des militaires, le premier est décédé dans l’ambulance qui l’amenait à l’hôpital et le deuxième a été retrouvé mort par balles dans une rivière. Ces deux nouvelles victimes de la guerre coloniale portent le bilan de la répression française dans l’archipel depuis le mois de mai à au moins 13 morts.
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Guerre coloniale en Kanaky : deux hommes abattus par la gendarmerie
Ils s'appelaient Samuel Moeika et Johan Kaidine. Ils avaient 30 et 29 ans, et ont été abattus par les agents du GIGN en Kanaky.