Mexique : Liberté pour José Díaz, base de soutien zapatiste
Publié le 1 Août 2024
Gloria Muñoz Ramírez
29 juillet 2024
José Díaz Gómez, base de soutien de l'Armée zapatiste de libération nationale (EZLN), est l'otage de l'État mexicain. On sait son arrestation arbitraire (le 25 novembre 2022, à 16 heures), dans la municipalité de Salto de Agua, Chiapas, mais on n'a pas voulu le libérer car il fait partie d'une organisation qui continue de ne pas se rendre et maintient la dignité comme principe. José est sans aucun doute un prisonnier politique.
Originaire de la ferme El Trapiche, Salto de Agua, le zapatiste Chol a vu sa santé se dégrader derrière les barreaux du Centre national de réinsertion sociale des personnes condamnées n° 17, connu sous le nom d'El Bambú, à Catazajá, où le Centre des droits de l'homme Fray Bartolomé de las Casas (Frayba) a documenté qu'il a été soumis à la torture et à des traitements inhumains, cruels et dégradants, accusé sans preuve fiable de vol avec violence.
La fabrication de crimes contre les défenseurs indigènes, explique le Frayba, représente une stratégie sélective du gouvernement actuel, afin de provoquer un effet inhibiteur envers les communautés et les personnes qui défendent leurs droits, les indigènes qui s'opposent à la dépossession territoriale.
L'accusation ne dispose pas de preuves permettant de le condamner, comme l'a démontré le Centre des droits de l'homme. Le problème est que cette semaine a pris fin le processus de communication des preuves et le Frayba dénonce que l'enquête menée par le procureur du Ministère Public n'a pas été objective et n'a pas pu prouver la théorie du cas, en plus du fait qu'il y avait une carence et une insuffisance de preuves. Bref, José Díaz est innocent.
L'audience de plaidoirie aura lieu le 6 août, au cours de laquelle le juge, selon M. Frayba, devra prendre en considération la norme relative au crime de vol et tenir compte du fait qu'il s'agit d'une « criminalisation politiquement motivée dans le cadre d'un modèle de fabrication de la culpabilité des défenseurs indigènes ». Selon la loi, c'est un acquittement qui devrait être prononcé. D'où l'appel aux collectifs nationaux et internationaux à mener diverses actions entre le 29 juillet et le 6 août pour exiger sa libération immédiate et l'annulation des mandats d'arrêt contre les quatre autres bases de soutien zapatistes).
Chronique initialement publiée dans La Jornada
traduction caro d'un article paru sur Desinformémonos le 29/07/2024
Libertad para José Díaz, base de apoyo zapatista
José Díaz Gómez, base de apoyo del Ejército Zapatista de Liberación Nacional (EZLN), es rehén del Estado mexicano. Se sabe de su arbitraria detención (el 25 de noviembre de 2022, a las 16 ho...
https://desinformemonos.org/libertad-para-jose-diaz-base-de-apoyo-zapatista/