La voix des femmes autochtones : Sarah Vaki
Publié le 31 Juillet 2024
Je demande la permission aux arbres si je peux couper une racine, un tronc .
Des savoirs pour ne pas disparaître
La population de Fatu-Hiva a subi, comme sur les autres îles des Marquises, un véritable ethnocide dès l’arrivée des premiers colons. Annexé par la France en 1842, l’archipel a vu sa population passer de 100.000 habitants à 6.000 en une trentaine d’années. Dans le même temps, les pratiques culturelles furent interdites jusqu'à tomber dans l'oubli. Ce n'est qu'en 1952 qu'un sculpteur du village, Léon Haiheana Teiituetahi, lors d’un cours de dessin, grave sur des tapas des motifs de tatouages pour les enseigner à ses élèves. Le tapa décoré était né. Mais il faudra attendre Monseigneur Le Cléac’h, un évêque breton en poste sur l’archipel de 1973 à 1981, pour que les Marquisiens réapprennent à être fiers de leur culture et de leur savoir-faire.
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Portrait de Sarah Vaki : l'ambassadrice d'un savoir pour ne pas disparaître
Sarah Vaki est originaire de Fatu-Hiva en Polynésie. Elle fabrique des tapas , des étoffes végétales interdites depuis plus de cinquante ans.
Présidente : VAKI Sarah Association agréée Rima'ī Mā'ohi 87 74 75 38 Marquises (Fatu Hiva) Activités artisanales : Fabrication de Tapa Bijouterie traditionnelle Sculpture et gravure sur bois ...
https://www.service-public.pf/art/portfolio-items/te-heikua-o-te-vehine/