Canción del Estornudo

Publié le 29 Octobre 2024

Chanson de l'éternuement

 

Pendant la guerre, il a reçu
beaucoup de neige sur son nez
et Mambrú était triste.
Atchoum..

Comme il était très enrhumé,
il tirait son arquebuse
et des éternuements en sortaient.
Atchoum.

Les soldats s'asseyaient
à l'ombre d'un fusil
jouant aux cartes.
Atchoum.

Tandis que jusqu'à la pharmacie
galopait Mambrú,
le cheval a éternué.
Atchoum.

Ils lui ont mis des cataplasmes
de laitue et de sciure de bois,
et le thermomètre dans son oreille.
Atchoum.

Il a versé dans son uniforme
le sirop de réglisse,
quand l'apothicaire a dit :
Atchoum.

Il écrivit dans la plus grande détresse
une lettre au roi Pépin
avec les dernières nouvelles.
Atchoum..

Lorsque le roi ouvrit la lettre,
il l'a bien regardée à la lumière,
et fut immédiatement infecté.
Atchoum.

"Arrêtez cette guerre !"
ordonna le roi Pépin.
Et la reine l'a interrompu :
Atchoum.

Ils étaient très heureux
les soldats de Mambrú,
et aussi les ennemis.
Atchoum.

Pour rencontrer sa femme
Mambru retourna à Paris.
Il l'a embrassée et elle a dit :
Atchoum.

La paix avec un rhume vaut mieux
que la guerre avec la santé.
Tous deux dansent la gavotte.
Atchoum.

 

Canción del Estornudo

 

En la guerra le caía
mucha nieve en la nariz,
y Mambrú se entristecía.
Atchís.

Como estaba tan resfriado,
disparaba su arcabuz
y salían estornudos.
Atchús.

Los soldados se sentaron
a la sombra de un fusil
a jugar a las barajas.
Atchís.

Mientras hasta la farmacia
galopando iba Mambrú,
y el caballo estornudaba.
Atchús.

Le pusieron cataplasmas
de lechuga y aserrín,
y el termómetro en la oreja.
Atchís.

Se volcó en el uniforme
el jarabe de orozuz,
cuando el boticario dijo:
Atchús.

Le escribió muy afligido
una carta al rey Pepín
con las últimas noticias.
Atchís.

Cuando el Rey abrió la carta,
la miró bien al trasluz,
y se contagió enseguida.
Atchús.

“¡Que suspendan esa guerra!”
ordenaba el rey Pepín.
Y la Reina interrumpía:
Atchís.

Se pusieron muy contentos
los soldados de Mambrú,
y también los enemigos.
Atchús.

A encontrarse con su esposa
don Mambrú volvió a París.
le dio un beso y ella dijo:
Atchís.

Es mejor la paz resfriada
que la guerra con salud.
Los dos bailan la gavota.
Atchús.

Maria Elena Walsh (Canciones para mirar, 1963) traduction carolita

 

Rédigé par caroleone

Publié dans #Chanson du monde, #Argentine, #Chansons enfantines, #Maria Elena Walsh

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