Argentine : « Prendre voix pour la Palestine : Monologues de Gaza » : des textes d'enfants et de jeunes de Gaza seront lus à l'occasion de la Journée de l'enfant palestinien

Publié le 8 Avril 2024

Argentine : « Prendre voix  pour la Palestine : Monologues de Gaza » : des textes d'enfants et de jeunes de Gaza seront lus à l'occasion de la Journée de l'enfant palestinien

ANRed 05/04/2024

Aujourd'hui, vendredi 5 avril, est la Journée de l'enfant palestinien, instituée en 1995 par Yasser Arafat (alors dirigeant de l'Autorité palestinienne) et adoptée plus tard par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), pour souligner l'impact de l'occupation coloniale israélienne sur les enfants. . Dans ce cadre, aujourd'hui à 19 heures, ils liront pour la troisième fois les écrits de 2010 d'un groupe d'enfants et de jeunes lors d'un atelier au théâtre Ishtar de Gaza, où ils raconteront quotidiennement leurs expériences lors des attentats de 2008-2009, la vie quotidienne et aussi, malgré tout, leurs rêves et leurs désirs pour l'avenir. L'activité, intitulée « Prendre voix pour la Palestine : Monologues de Gaza » et qui a déjà été réalisée deux fois en 2023 dans la ville de Buenos Aires et connaîtra sa troisième édition au siège de la Commission provinciale pour la mémoire (CPM), situé Calle 54 N°487, à La Plata. Par ANRed.

Aujourd'hui, vendredi 5 avril, c'est la Journée de l'enfant palestinien , instituée en 1995 par Yasser Arafat (alors dirigeant de l'Autorité palestinienne) et adoptée plus tard par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) , pour souligner l'impact de l'occupation coloniale israélienne sur les enfants. .

Dans ce cadre aura lieu la troisième édition de « Prendre voix pour la Palestine : Monologues de Gaza » , qui consiste en la lecture d'écrits de 2010 par un groupe d'enfants et de jeunes lors d'un atelier au théâtre Ishtar à Gaza , qui racontent leurs expériences lors des attentats de 2008-2009, leur vie quotidienne et aussi, malgré tout, leurs rêves et désirs pour l'avenir .

«L'action de lire collectivement ces monologues se répand en Amérique latine (Uruguay, Mexique, Colombie et Brésil) comme une manière sensible d'attirer l'attention sur la situation très grave du peuple palestinien. En Argentine, elle a déjà eu lieu deux fois en 2023 au CABA, la première au Centre Culturel Esquina Rebelde et la seconde au Musée du Livre et de la Langue. Pour la troisième fois, le rendez-vous aura lieu le vendredi 5 avril à 19 heures à la Commission provinciale pour la mémoire, au 54, rue n° 487, La Plata", rapportent-ils dans l'appel.

L'activité mettra en vedette Adriana Chein, Agustina Aramí Ayala, Ailu, Ale Pa, Amini Naldi, Ana Longoni, Celina Rodríguez, Chempes, Cristina Banegas, EnmA, Gabriela Busechian, Isabel Donati, Julie Pepin, Lucía Ana Florio, Maia Gattás. Vargas, Marjolaine Davis, Marléne Pedersen Chauviére, Marlene Wayar, Natalia D'Amico, Pablo Amadeo, Pelusa Lucchini et Val Flores. Arte al Ataque participera également avec une performance et Javier del Olmo avec Awkache avec une exposition graphique.

« Nous ne pouvons pas rester silencieux face au génocide subi par le peuple palestinien. Nous nous joignons aux nombreuses consciences libres qui exigent 'Pas en  notre nom ! exigeant la fin immédiate du massacre et défendant une solution pacifique et juste ", souligne l'appel.

Parallèlement, la Journée des enfants palestiniens est aussi généralement une date à laquelle des mobilisations ont lieu dans différentes parties du monde, comme à São Paulo, où le consulat israélien se mobilisera pour dénoncer le génocide des enfants à Gaza et exiger le retrait des forces israéliennes de Palestine .

Depuis le début du massacre le plus récent d'Israël contre la Palestine, le 7 octobre 2023, l'ONU estime que 12 300 enfants ont été tués, soit près de la moitié des 30 449 décès enregistrés à ce jour, selon le ministère palestinien de la Santé . Pendant ce temps, selon l'ONU, un enfant palestinien est assassiné toutes les 10 minutes et sur cette période de près de six mois, plus d'enfants sont morts à Gaza que dans toutes les guerres mondiales entre 2019 et 2022 .

En outre, selon Palestine Refugee Assistance , un tiers des enfants de moins de deux ans dans la région souffrent de malnutrition sévère en raison de la situation de famine parmi ceux qui restent dans le nord de la bande de Gaza. Tandis que dans le sud, outre le manque d'accès aux produits de première nécessité, la population connaît le début imminent de l'attaque terrestre contre la ville de Rafah, qui, à la frontière avec l'Égypte, est devenue le dernier lieu de refuge des Palestiniens .

Selon les estimations de l'ONU, sur environ 1,7 million de personnes qui ont été déplacées de leur foyer, la moitié sont des enfants. De même, dans un communiqué,  l'Unicef ​​prévient qu'environ 600 000 enfants "sont coincés rien qu'à Rafah, sans endroit sûr où aller" et qu'"ils n'ont pas un accès suffisant à l'eau, à la nourriture, au carburant et aux médicaments " .

traduction caro d'un article d'ANRed du 05/0/2024

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Palestine, #Génocide, #Droits des enfants, #Argentine, #Solidarité

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