Guatemala : Assassinat d'un leader Xinka et défenseur des droits humains

Publié le 1 Novembre 2023

Prensa comunitaria

29 octobre 2023

14h04

Crédits : Photo de courtoisie

Temps de lecture : 2 minutes

 

Le peuple Xinka a condamné le meurtre de Noé Gómez Barrera, leader et défenseur des droits humains, et a demandé aux autorités d'enquêter sur cet incident. De même, il a demandé « stop à la criminalisation, la violence contre les dirigeants Xinka et les défenseurs des droits ». 

Par Prensa comunitaria

 

Le Parlement du peuple Xinka du Guatemala a rapporté que Noé Gómez Barrera, 65 ans, a été assassiné ce samedi 28 octobre à Jutiapa, c'était un leader de sa communauté et défenseur des droits de l'homme.

Les membres et les voisins du peuple Xinka ont rapporté que Gómez Barrera était une personne très appréciée dans le secteur connu sous le nom d'El Caulote, dans le département de Jutiapa.

Selon plusieurs médias locaux, c'est le membre du peuple Xinka qui a organisé les habitants qui ont volontairement participé aux manifestations pacifiques sur les routes de ce département pour la grève nationale illimitée.

Le commandement de secours volontaire de Jutiapa et les pompiers municipaux départementaux ont signalé que le défunt présentait plusieurs blessures par balle et que, bien qu'ils aient tenté de le réanimer, leurs efforts ont été vains.

Le peuple Xinka a condamné dans un communiqué le meurtre du leader Xinka et défenseur des droits humains, et a demandé aux autorités d'enquêter sur l'incident. De même, il n’a exigé « stop à la criminalisation et la violence contre les dirigeants Xinka et les défenseurs des droits ».

Les peuples autochtones fermement engagés dans la lutte pour la démocratie 

Le 2 octobre, la grève nationale a commencé par une série de manifestations pacifiques sur les routes, découlant du rejet des actions du Ministère Public (MP) contre le Tribunal Électoral Suprême (TSE).

Des milliers de citoyens, de groupes et d'organisations sociales se sont joints aux mouvements sociaux pour exiger la démission de la procureure générale, María Consuelo Porras ; le chef du Parquet spécial contre l'impunité (FECI), Rafael Curruchiche ; la procureure régionale Cinthia Monterroso et le juge Fredy Orellana.

Apprenez-en plus de détails ici :

traduction caro d'un article paru sur Prensa comunitaria le 29/10/2023

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