Les Hongana Manyawa – dont le nom signifie “peuple de la forêt” dans leur propre langue – sont l'un des derniers peuples nomades de chasseurs-cueilleurs en Indonésie, et nombre d'entre eux n'ont pas de contact avec la société majoritaire.
Ce peuple voue un profond respect à sa forêt et à tout ce qui s'y trouve : les Hongana Manyawa croient que les arbres, comme les humains, possèdent une âme et des sentiments.
En Indonésie, le peuple hongana manyawa est confronté à de graves menaces pour sa survie :
Au cours des dernières décennies, les gouvernements indonésiens et les missionnaires ont tenté à plusieurs reprises d'imposer des contacts aux Hongana Manyawa dans le but de mettre un terme à leur mode de vie nomade et de les expulser de leur forêt ancestrale.
Les Hongana Manyawa contactés sont également des boucs émissaires faciles pour la police, qui les accuse fréquemment de crimes dont ils ne sont pas responsables. Plusieurs d'entre eux ont été incarcérés pour des meurtres qu'ils n'avaient pas commis et ont croupi en prison pendant de nombreuses années.
De plus, les Hongana Manyawa risquent d'être totalement anéantis par l'exploitation minière destinée à produire des batteries pour voitures électriques. Le projet fait partie du plan qu'a l'Indonésie de devenir l’un des plus grands producteurs de batteries pour voitures électriques – un plan dans lequel des entreprises internationales comme Tesla investissent déjà des milliards de dollars.
L’entreprise minière française Eramet, dont le capital est détenu à hauteur de 27,13 % par l’État français, est responsable des opérations minières dans la zone. L’argent du contribuable français est donc impliqué dans ces activités dévastatrices.