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/image%2F0566266%2F20240422%2Fob_c10616_large-landscape-244073-m.jpg "Cocomagnanville a été créé en hommage à Pierre Kerhervé, mon grand-père coco qui m'a permis de devenir l'adulte que je suis. Ce blog évolue au fil du temps, des connaissances et de la maturité de son auteure. Il est à présent presque essentiellement dédié aux peuples originaires de l’Abya Yala (les Amériques) et je me suis appliquée à documenter chaque peuple et culture qui la composent. A présent, les lecteurs qui le souhaitent pourront retrouver cette base de donnée sur un site que je leur ai dédié : Peuples autochtones d'Abya Yala.")
Brésil : Stop à la violence !
Publié le 6 Mars 2023
03/mars/2023
STOP À LA VIOLENCE
Manifestation pour la vie d'Auricélia Arapiun, coordinatrice de la CITA, et des dirigeants extractivistes de Santarém
La Coordination des organisations indigènes de l'Amazonie brésilienne (Coiab), la Fédération des peuples indigènes de l'État du Pará (Fepipa) et l'Articulation des peuples indigènes du Brésil (Apib) expriment leur soutien et leur solidarité avec notre leader Auricélia Arapiun, coordinatrice du Conseil indigène Tapajós Arapiuns (CITA), pour les menaces de mort qu'elle a subies le vendredi 3 mars. Nous demandons une enquête en bonne et due forme sur cette affaire et la protection d'Auricélia.
Outre nos dirigeants, le président et le vice-président du Syndicat des travailleurs ruraux, agriculteurs et agriculteurs familiaux de Santarem (STTR Santarem), Ivete Bastos et Edilson Silveira, ainsi que Maria Jose, présidente de Tapajoara, ont également été menacés et nous leur témoignons notre solidarité.
Les menaces ont été proférées parce qu'Auricélia et les autres leaders extractivistes ont lutté contre l'exploitation forestière illégale et ont défendu le droit à la consultation libre, préalable et informée sur le territoire de la réserve extractiviste de Tapajós et Arapiuns.
Ces dernières années, les invasions et les conflits dans la Resex ont été intensifiés par des groupes opposés à la défense du territoire et au droit à la consultation pour les plans de gestion forestière. En 2020, la plus grande saisie de bois illégal de l'Amazonie a été réalisée dans les limites de la Resex.
Nous soulignons l'importance du travail d'Auricélia dans la région pour protéger la vie des peuples et des territoires autochtones. Nos organisations sont déjà en dialogue avec les instances compétentes et nous exigeons la protection de la vie d'Auricélia et celle d'autres leaders, qui sont en première ligne de la lutte contre l'exploitation forestière illégale.
traduction caro d'un article paru sur le site de l'APIB le 03/03/2023
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A Coordenação das Organizações Indígenas da Amazônia Brasileira (Coiab), a Federação dos Povos Indígenas do Estado do Pará (Fepipa) e a Articulação dos Povos Indígenas do Brasil (Apib)...