Canada : La rivière et l’île qui ont rapproché Autochtones et Québécois
Publié le 1 Octobre 2022
Sur la Côte-Nord, à l’approche de la fin de la route 138, deux communautés innues travaillent main dans la main avec les institutions québécoises non autochtones pour protéger leur territoire commun : l’île d’Anticosti et la rivière Magpie. Un exemple de réconciliation, selon les acteurs du projet.
La Minganie compte plusieurs joyaux naturels que les Innus et les non-Autochtones veulent protéger.
PHOTO : RADIO-CANADA / DELPHINE JUNG
Delphine Jung (accéder à la page de l'auteur)Delphine Jung
Publié le 29 septembre 2022
Au large de la Côte-Nord, les riverains et les touristes auraient pu faire face à un complexe pétrolier sur l’île d’Anticosti. Sauf que les acteurs locaux en ont décidé autrement. En 2017, le joyau a été inscrit sur la liste indicative des sites du patrimoine mondial au Canada, la première étape avant d’être inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Bien avant l’arrivée des Européens, les Innus s’installaient le long de ses côtes pour pêcher et chasser.
Aujourd’hui, une vingtaine d’organismes, dont la MRC de Minganie, les communautés innues d’Ekuanitshit et de Nutashkuan ainsi que la municipalité d’Anticosti, travaillent à protéger ce qui est le principal témoin de la première extinction massive du vivant.
LA SUITE