Guatemala : Des autorités ancestrales et indigènes du Guatemala soutiennent les quatre conseils ancestraux Maya Q'eqchi d'El Estor
Publié le 6 Décembre 2021
30 novembre 2021
10:35 am
Crédits : Autorités ancestrales.
Temps de lecture : 2 minutes
Les autorités autochtones de La Junta Directiva De Alcaldes Comunales /l'Assemblée Directive des Mairies Communales des 48 cantons de Totonicapán, B'oq'ol Q'esal Tenam Tx'aul, K'usal, Naab'a' - Autorités Ancestrales de Nebaj, Quiché, La Municipalité Indigèna De Sololá, Le Parlement Du Peuple Xinka De Guatemala, La Alcaldía Indígena De Palín, l'Alcaldía Indígena De San Juan Comalapa, le Conseil Des Autorités Indigènas Du Peuple Maya Ch'orti', l'Autorité Indigèna Des Communautés Kaqchiqueles De San Juan Sacatepéquez, l'Autorité Indigèna du Peuple de Cubulco, la Communauté Indigèna Maya Ch'orti' de San Francisco Quetlaltepeque Chiquimula, la communauté indigène Maya Ch'orti' Olopa, Chiquimula, le conseil ancestral de la communauté indigène de Río Pita el Estor Izabal, le conseil départemental des sept municipalités de Totonicapán, le conseil des autorités du peuple Maya Achi, Baja Verapaz, les autorités des communautés indigènes Q'eqchi' de Pazos, Alta Verapaz, la mairie indigène de San José Poaquil, la mairie indigène d'Uka'slemal Tinamit, les autorités ancestrales de Santa Cruz Chinautla, la communauté indigène Ajralchoch, aux sœurs et frères au niveau national et international des différents peuples frères informent que :
Hier, 29 novembre 2021, réunis dans le lieu sacré d'Iximché, lieu emblématique pour les peuples indigènes, symbole de notre résistance à l'invasion espagnole, nous avons convenu de plusieurs points importants sur la situation actuelle et notre vision en tant que peuples indigènes.
- PREMIÈREMENT : Nous sommes solidaires de la lutte du peuple Q'eqchi' d'El Estor Izabal et Panzós Alta Verapaz, dans sa lutte contre ceux qui pillent ses ressources naturelles et installent des mégaprojets sans demander le consentement et l'autorisation de ceux qui habitent ces territoires. Nous exigeons la fin de la criminalisation et de la répression de l'État guatémaltèque contre ceux qui défendent leurs terres, ainsi que la suspension du processus de consultation illégal, qui se développe en se moquant des peuples indigènes, sans tenir compte des autorités indigènes légitimes, auxquelles nous avons réitéré hier notre plein soutien et notre connaissance.
- DEUXIÈMEMENT : Nous nous joignons au rejet de la criminalisation des journalistes indépendants qui sont menacés et persécutés par le Ministère Public, dirigé par la Procureure Générale, Consuelo Porras, qui est devenue le bras exécuteur d'une politique de persécution judiciaire contre les communicateurs pour leur position d'informer de manière véridique le peuple du Guatemala sur la corruption vorace du gouvernement, qui a eu la complicité du gouvernement du Président Alejandro Giammattei. Nous exigeons la fin immédiate de cette persécution.
- TROISIÈMEMENT : Nous sommes solidaires de nos sœurs et frères qui sont criminalisés pour avoir exercé leur droit de manifester et qui sont persécutés par le ministère public, violant ainsi le droit national et international de manifester et de s'exprimer librement. Nous exigeons la fin de cette criminalisation.
- QUATRIÈMEMENT : Nous demandons aux différents secteurs du pays de s'unir, d'unir leurs forces et d'articuler des propositions pour trouver une solution non seulement à la criminalisation et à la déprédation de nos ressources, mais aussi aux changements dont ce pays a besoin pour nos enfants et leur avenir.
Guatemala, 30 novembre 2021.
traduction caro d'un communiqué paru sur Prensa comunitaria le 30/11/2021