Danses Afro Péruviennes

Publié le 14 Novembre 2021

 

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Culture Afro-Péruvienne

 

4 juin

La journée de la culture Afro-Péruvienne est le 4 juin : elle fait la promotion et reconnaît la contribution de cette population et de la culture afro péruvienne dans la construction de la nation et de l’identité nationale.

Le folklore afro péruvien est une expression authentique qui englobe dans ses traditions, ses coutumes, sa musique et ses danses des expressions ayant contribué de façon significative à l’identité multiculturelle du Pérou.

 

Patrimoine Culturel de la Nation, culture Afro-Péruvienne

 

Voici les danses afro-péruviennes qui ont été déclarées Patrimoine Culturel de la Nation Péruvienne

 

Hatajo de negritos

 

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  • Reconnu le 7 juin 2012
  • Danse par ailleurs reconnue avec l’hatajo de Pallitas au patrimoine culturel et immatériel de l’Unesco en 2019
  • Province d’Ica de Chincha
  • Célébrations de noël
  • Dansée uniquement par des hommes
  • Jeu de jambes, chant, violon et guitare espagnole, danse dirigée par un « caporal », qui dirige une marche dans les rues et les villages dans la bonne humeur.

 

Hatajo de pallitas

 

  • Reconnu le 7 juin 2012
  • Danse par ailleurs reconnue avec l’hatajo de Pallitas au patrimoine culturel et immatériel de l’Unesco en 2019 (L’« hatajo de negritos » et l’« hatajo de pallitas » de la côte sud-centrale du Pérou)
  • Province d’Ica de Chincha
  • Célébrations de noël
  • Dansée uniquement par des femmes
  • Pallitas est un mot quechua qui fait allusion aux jeunes filles ou aux bergers portant des cannes. Les femmes portent des robes claires, des voiles de tulle, des cannes multicolores.
  • Les pallitas sont exécutées par les femmes qui piétinent et chantent au son de la guitare.

A propos de ces deux danses de la côte centrale sud du Pérou

Ce sont deux expressions culturelles des célébrations de noël, des représentations bibliques de la visite des bergers à l’enfant Jésus et de l’arrivée des rois mages.

Trois courants culturels se mélangent à travers elle : les valeurs du monde andin préhispanique, le catholicisme européen et l’héritage des rythmes musicaux des africains amenés dans cette partie du Pérou à l’époque coloniale.

 

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Danza de los negritos

 

  • Reconnu le 3 août 2005
  • Ou Cofradia de los negritos
  • Fêtes de la nativité et de pâques
  • Des versions de cette danse existent de Cajamarca à Cusco, dans  les hautes terres centrales, à Junín et Lima, à Huanuco.
  • Danse d’origine coloniale des plus répandues dans les andes péruviennes.
  • A travers cette danse s’exprime la vision andine particulière qui traite et recrée des éléments hispaniques face aux conditions dans lesquelles les esclaves noirs ont été amenés à travailler dans les mines et les domaines coloniaux depuis le XVIe siècle.

 

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Morenada, Rey Moreno y Rey Caporal

 

  • Reconnu le 7 mai 2021
  • Département de Puno
  • Se déroule lors du Corpus Christi et lors des célébrations pastorales des hauts plateaux péruviens
  • Danse importante dans l’identité culturelle, festive et religieuse de la population métisse et urbaine de la région de Puno. C’est une danse ambassadrice de la culture artistique de Puno.
  • Le mot moreno était utilisé par les habitants des hauts plateaux pour désigner les esclaves africains présents dans les villas et les haciendas durant la période coloniale.

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Negritos de Ingenio

 

  • Rreconnu le 6 novembre 2018
  • District d’Ingenio, province de Huancayo, département de Junín.
  • Première semaine de janvier
  • Exprime les échanges culturels ayant lieu dans les villages de la vallée de Paurán. Elément de la mémoire et de la continuité culturelle lié à l’organisation sociale autour des fêtes en l’honneur de l’enfant Jésus.

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Negreria_huayllay.jpg

Negreria de Huayllay

 

  • Reconnu le 18 octobre 2013
  • Province et département de Pasco
  • Grande valeur culturelle et historique, symbolique dans laquelle se mêlent les cultures traditionnelles autochtone, africaine et hispanique dans le maintient de la foi et de la mémoire collective du pays..

 

 

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Negrillos de Andahuaylas, Cuadrilla de negrillos

 

  • Reconnu le 12 décembre 2012
  • Fête de la nativité
  • Andahuaylas région d’Apurimac
  • Représente l’esclave afropéruvien dans un acte d’adoration chrétienne.
  • Présenté avec des vêtements formels et colorés, avec des pas agiles et gracieux.

Negritos de Huayllan

 

 

  • Reconnu le 27 février 2009
  • Province de Huarmey région d’Ancash
  • Célébration des esclaves afro péruviens à la naissance de Jésus lors de la fête de noël.
  • Chants fervents, poésie populaire comprenant des vers dédiés à l’adoration de l’enfant Jésus, à la femme Huayana et aux autorités locales.

D’autres danses et rythmes afro-péruviens

 

La marinera

 

marinera norteña De It was taken by Ronald Huamani Garcia. - The camera used was a Nikon Coolpix 3200 digital camera, CC BY 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=884914

Comme le tondero cette danse est représentative du nord du Pérou, elle aurait même vu le jour à Lima on trouve à présent la marinera de Puno, de Cuzco, cajamarca, de Huanúco.

Dans la marinera, on distingue la primera de jarana, la segunda de jarana et la tercera de jarana.

Déclarée Patrimoine Culturel de la Nation : Le 30 janvier 1986

 

Le son de los diablos

aquarelle de Pancho Fierro (Lima, 1807 - Lima, 1879) De Pancho Fierro - http://unalimaquesefue.blogspot.com.es, Dominio público, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=65683245

 

Dans le centre de Lima dans les années 1920 on pouvait voir dans le quartier de la Victoria les pittoresques cuadrillas del Son de los diablos les jours de carnaval. La cuadrilla comprenait de 8 à 10 diables dirigés par un diable majeur. Ils portaient un casque, un pantalon rouge, un masque, des cornes, une queue, des chaussons en corde, des grelots et une cape. L’orchestre était composé de guitare ou harpe, cajita, quijada de burro.

Ingá

 

C’est une danse érotico-joyeuse du folklore urbain dont le rythme dérive du festejo. La chorégraphie est en forme de roue, le danseur est au milieu, il berce un baluchon de chiffons représentant un nourrisson, il le serre contre lui et ensuite le lance à un assistant, ils échangent leur position.

Zaña

 

Chanson aux paroles irrévérencieuses qui était la manifestation du folklore le plus ancien transmise au métissage afro-yunga de la côte péruvienne. C’était une protestation du noir contre les hommes qui se moquent de la loi de dieu.

La cumanana

 

Quatrains à vers octosyllabiques, expression populaire appartenant au lyrisme musical afro-péruvien à travers la poésie, le chant sur un thème convenu à l’avance ou lors d’un défi de questions/réponses sur différents sujets. Deux chanteurs improvisent des couplets de 4 lignes en s’alternant jusqu’à la déclaration d’un vainqueur.

L’alcatraz

 

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Comme l’ingá, c’est une danse érotico-joyeuse dont la musique dérive du festejo. L’homme arbore une bougie allumée, il danse avec grâce tout en essayant de brûler un cornet de papier que sa partenaire féminine a accroché à son postérieur, tandis que celle-ci esquisse la brûlure avec des mouvements habiles et rythmiques des hanches.

Ceci n’est qu’un exemple des rythmes les plus représentatifs de la culture afro-péruvienne qui est d’une grande richesse.

Source pour cette partie : site de Nicomedes Santa Cruz.com

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