Canada : Fairy Creek : « On va se battre jusqu’à ce qu’ils quittent la forêt »

Publié le 16 Octobre 2021

Marlene Hale est de tous les combats. Pour défendre l’environnement et le respect des territoires ancestraux des Autochtones, cette militante wet’suwet’en joint désormais sa voix à celles des manifestants de Fairy Creek, parmi lesquels la police a déjà procédé à près de 1000 arrestations.

La militante de la nation des Wet’suwet’en Marlene Hale est aussi chef cuisinière.

PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANCOIS VILLENEUVE

Delphine Jung 

le 14 octobre 2021

Elle était aux côtés de sa nation, les Wet’suwet’en, pour s’opposer au projet de gazoduc de l’entreprise Coastal GasLink. Déjà, elle prenait le micro pour défendre les compétences territoriales et de gouvernance des Autochtones. Depuis mai, elle s’est engagée aux côtés de ceux qui veulent sauver la forêt de Fairy Creek, sur l’île de Vancouver. Rencontre.

Pourquoi avez-vous rejoint le mouvement qui s’oppose aux coupes forestières planifiées par l’entreprise Teal-Jones à Fairy Creek?

Je suis autochtone et c’est un enjeu autochtone, un enjeu aussi climatique. C’est mon territoire que je veux protéger. Cette forêt est ce qu’il reste des forêts anciennes. Le gouvernement et l’industrie forestière ne cessent de nous arracher des choses et ils le font de manière vicieuse avec la force de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Je soutiens le combat de l’aîné Bill Jones, de la Nation Pacheedaht, [sur le territoire de laquelle les coupes doivent se faire] parce qu’il a besoin de nous. Les nations de tout le pays sont derrière lui, physiquement.

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