Mercedes Sosa: Canciones con fundamento (1965)

Publié le 19 Novembre 2020

Deuxième LP officiel de Mercedes Sosa, produit par son mari Manuel Óscar Matus, qui l'accompagne également à la guitare. Il a été publié par El Grillo en 1965.

C'est ce qui est écrit au dos de la couverture du disque :

FUNDAMENTO

Ce travail n'est pas seulement un dossier : c'est un témoignage. Mercedes n'est pas une auteure de chansons ordinaire, c'est une femme qui chante. Une femme de cette Argentine que nous sommes. Née à Tucumán, elle apporte de sa terre l'authenticité du sentiment et dans sa voix, l'innombrable de son peuple, qui lui a appris à chanter. Ses chansons documentent l'intérieur de l'Argentine. Le Paysage avec l'homme à l'intérieur. L'homme avec la vie à l'intérieur. Le travail, la douleur, l'espoir rebelle et la joie de vivre très excessive. C'est de là que vient le drame millénaire de la sœur aux racines de l'Amérique latine. Cet étrange bruit de terre et de sang. Une carte palpitante émerge de sa voix. Le nord violent brûlé par le soleil. Le large Cuyo de la cueca. Le vert puissant du climat côtier. La vie en mouvement.

Mercedes Sosa appartient au mouvement de la Nueva Canción, fondé à Mendoza en 1963 par la nouvelle génération d'auteurs et d'interprètes de la chanson populaire argentine, dont l'objectif est de convertir l'essor de la chanson indigène en une conscience profonde et populaire, en dédaignant le costumbrismo facile et le pittoresque postcardisme folklorique, afin que la chanson réponde à un être authentique et à la volonté d'être de notre peuple et de servir de véhicule de véritable communication entre chaque région du pays et de l'Amérique, en cette heure de croissance incontrôlable de notre personnalité nationale. Parce que le recueil de chansons appartient inaliénablement au patrimoine culturel du peuple et que les interprètes et les auteurs dépendent de son développement.

C'est le fondement principal de ces chansons.

Les chansons de Norte et Cuyo, ont été accompagnées par Rodolfo Ovejero, et Ramón Ayala l'a secondée dans la version de ses trois chansons incluse dans ce volume. Aujourd'hui, ils restent dans le vent, cherchant à se frayer un chemin dans la conscience populaire.

Du cœur de Mercedes Sosa, le sang apporte chaque jour cette copla qu'elle a apprise dans son enfance de la bouche du peuple.

"Je ne chante pas pour le plaisir de chanter
ou pour avoir une bonne voix..."

Armando Tejada Gomez.

Liste des titres

01. Chacarera del 55′ [Hermanos Núñez] (2:02)
02. El cachapecero [Ramón Ayala] (3:19)
03. El cosechero [Ramón Ayala] (2:36)
04. El jangadero [Ramón Ayala] (2:36)
05. El viento duende [Armando Tejada Gómez – Óscar Matus] (2:03)
06. Ki chororo [Aníbal Sampayo] (1:52)
07. Zamba de los humildes [Armando Tejada Gómez – Óscar Matus] (2:45)
08. La Pancho Alfaro [Armando Tejada Gómez – Óscar Matus] (2:26)
09. La zafrera [Armando Tejada Gómez – Óscar Matus] (2:34)
10. Los inundados [Guiche Aizemberg – Ariel Ramírez] (3:17)
11. Zamba de la distancia [Armando Tejada Gómez – Óscar Matus] (2:37)
12. Zamba del riego [Armando Tejada Gómez – Óscar Matus] (2:33)

traduction carolita du site Perrerac.org

Rédigé par caroleone

Publié dans #Nueva canción, #Chanson du monde, #Argentine

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