Papa Cuentame Otra Vez

Publié le 16 Septembre 2020

Papá cuéntame otra vez

Papá cuéntame otra vez ese cuento tan bonito
De gendarmes y fascistas y estudiantes con flequillo
Y dulce guerrilla urbana en pantalones de campana
Y canciones de los Rolling y niñas en minifalda.

Papa cuéntame otra vez todo lo que os divertisteis
Estropeando la vejez a oxidados dictadores
Y como cantaste Al Vent y ocupasteis la Sorbona,
En aquel mayo francés en los dias de vino y rosas.

Papá cuéntame otra esa historia tan bonita
De aquel guerrillero loco que mataron en Bolivia
Y cuyo fusil ya nadie se atrevió a tomar de nuevo
Y como desde aquel dia todo parece mas feo.

Papa cuéntame otra vez que tras tanta barricada
Y tras tanto puño en alto y tanta sangre derramada
Al final de la partida no pudisteis hacer nada
Y bajo los adoquines no habia arena de playa.

Fue muy dura la derrota todo lo que se soñaba
Se pudrió en los rincones, se cubrió de telarañas.
Y ya nadie canta Al Vent, ya no hay locos, ya no hay parias
Pero tiene que llover aun sigue sucia la plaza.

Queda lejos aquel mayo, queda lejos Saint Denis,
Que lejos queda Jean Paul Sartre, muy lejos aquel Paris.
Sin embargo a veces pienso que al final todo dio igual
Las hostias siguen cayendo sobre quien habla de mas,
Y siguen los mismos muertos podridos de crueldad
Ahora mueren en Bosnia los que morian en Vietnam
Ahora mueren en Bosnia los que ahora mueren en Vietnam
Ahora mueren en Bosnia, ahora mueren en Vietnam...

*****

Papa, raconte-moi encore

Papa, raconte-moi encore cette belle histoire
De gendarmes et de fascistes et d'étudiants avec des franges
Et la douce guérilla urbaine en pantalons à pattes d'éléphants
Et les chansons des Rolling Stones et des filles en mini-jupes.

Papa, dis-moi encore une fois combien tu t'es amusé
Gâchant la vieillesse des dictateurs oxydés
Et comme vous avez chanté Al Vent et occupé la Sorbonne,
En ce mois de mai français au temps du vin et des roses.

Papa, raconte-moi encore cette belle histoire.
De ce guérillero fou qui a été tué en Bolivie
Et dont personne n'osait reprendre le fusil
Et depuis ce jour, tout semble plus laid.

Papa raconte-moi encore qu'après tant de barricades
Et après tant de poings levés et tant de sang versé
A la fin de la partie, vous ne pouviez rien faire
Et sous les pavés, il n'y avait pas de sable ni de plage.

La défaite a été très dure tout ce dont on rêvait
Pourrissait dans les coins, se couvrait de toiles d'araignée.

Et plus personne ne chante Al Vent, plus de fous, plus de parias
Mais il faut qu'il pleuve et la place est encore sale.
C'est loin ce mois de mai, c'est loin Saint Denis,
Jean Paul Sartre est loin, Paris est loin.

Cependant, je pense parfois qu'en fin de compte, tout était pareil
Les merdes continuent de tomber sur ceux qui parlent trop,
Et il y a toujours les mêmes morts pourris par la cruauté
Maintenant, ceux qui meurent en Bosnie sont ceux qui mouraient au Vietnam
Maintenant, ceux qui meurent en Bosnie sont ceux qui mouraient au Vietnam
Maintenant, ils meurent en Bosnie maintenant ils meurent au Vietnam......

Ismael Serrano traduction carolita

Rédigé par caroleone

Publié dans #Au coeur du Che, #Chanson du monde, #Espagne

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