Brésil - Le peuple Tunayana

Publié le 9 Juillet 2020

En 2015, les indigènes et les quilombolas ont célébré la publication de l'étude d'identification et de délimitation de la TI Kaxuyana/Tunayana. Photo : Mário Vilela/Funai

 

Peuple autochtone du Brésil vivant dans les états du Pará et d'Amazonas et qui est proche du peuple Waiwai.

Autres noms : Oriximiná.

Oriximiná est une grande municipalité située au nord-ouest de l'État du Pará. Son nom est d'origine Tupi et signifie l'abeille mâle, le bourdon. La ville est située sur la rive gauche de l'embouchure du rio Trombetas.

Population : 107 personnes (2010).

Localisation, Terre Indigène

  • T.I Kaxuyana- Tunayana - 2.184.120 hectares, 575 personnes. Réserve déclarée dans les états du Pará et d'Amazonas. Villes : Faro, Nhamundá, Oriximiná. 4 peuples y vivent : Katxuyana (langue karib), Tunayana (langue karib), isolés de Pitinga/Nhamunda-Mapuera, isolés du rio Kaxpakuru/igarapé Agua Fria.

Langue : Tunayana dialecte wai wai, famille des langues karib (branche du Guyana).

La TI, avec d'autres régions de conservation, forme la plus grande mosaïque de zones préservées au monde. Photo : Mário Vilela/Funai

Histoire :

Les différents peuples indigènes, dont les Tunayana, vivent dans la région de la Terre indigène depuis le 18e siècle, mais ont subi une période d'épuisement démographique à la fin des années 1960. Beaucoup de Tunayana sont morts d'une importante épidémie de variole et de rougeole. Vers 1960, les missionnaires évangéliques ont emmené une grande partie des Tunayana dans une mission au Suriname. Plus tard, certains d'entre eux ont été emmenés dans une mission Tiriyó dans le parc de Tumucumaque, où ils ont rejoint les indiens Tiriyó. C'était un environnement de savane et les Turayana n'ont pas perdu leur désir de retourner sur leur territoire forestier traditionnel. Dans les années 1990, ils sont revenus du Suriname et de la T.I Tiriyó, l'environnement du territoire est très préservé (FUNAI 20/10/2015).

La FUNAI a publié au Journal officiel de l'Union le 20/10/2015 un article sur la T.I. Kaxuyana-Tunayana, délimitée par une superficie de 2 millions d'hectares. L'alliance indigène d'Oriximiná formée en 2012 articule les droits de ses peuples. Elle a lancé le livre Entre águas brava e mansas. Indiens et quilombolas à Oriximiná par CPI-SP en 2015 (Commission pro-indienne de São Paulo).

Les peuples indigènes qui y vivent sont connus sous les noms de Waiwai, Katxuyana, Hixkariyana, Inkarïnyana, Kahyana, Tunayana, Txikiyana, Kamarayana, Karafawyana, Mawayana, Okomoyana, Pirixiyana, Txarumayana, Xerewyana, Xowyana, Katwuena, Farukoto, Zo'é et ils comptent une population d'environ 4 300 personnes réparties dans 47 villages, sur quatre terres indigènes : trois déjà délimitées et une en cours de régularisation (TI Katxuyana-Tunayana). Les quilombos vivent en communauté sur les rives du rio Trombetas.

En décembre 2015, l'alliance a rencontré des représentants du gouvernement fédéral et des États pour accélérer les processus de la FUNAI en vue de la régularisation de la T.I Katxuyana-Tunayana et d'autres terres des quilombos de l'Alto Trombetas 1 et 2.

Les projets de construction de barrages hydroélectriques sur le rio Trombetas qui impliqueraient l'inondation des terres indigènes et des quilombos ont également été discutés (MPF/PA - www.prpa.mpf.mp.br 07/12/2015).

Un accord a également été conclu entre les quilombos et les indigènes concernant cinq villages indigènes sur le territoire des quilombos, y compris l'utilisation des châtaigniers présents (www.g1.globo.com). Une étude environnementale a été réalisée par l'Empresa de Pesquisa Energética (EPE), une agence du ministère des Mines et de l'Énergie, pour une centrale hydroélectrique à Cachoeira Porteira qui couvre les cours inférieurs des rios  Trombetas, Cachorro et Mapuera, et qui devrait fournir 2 000 MW.

Société : Il y a une circulation intense des personnes entre les 17 villages en raison du réseau d'alliances conjugales et de la célébration et des rituels. Les Tunayana participent à cette unité culturelle et territoriale.

sources : brasil.anthropos.org, pib.socioambiental.org

Histoire :

Les différents peuples indigènes, dont les Turayana, vivent dans la région de la Terre indigène depuis le 18e siècle, mais ont subi une période d'épuisement démographique à la fin des années 1960. Beaucoup de Tunayana sont morts d'une importante épidémie de variole et de rougeole. Vers 1960, les missionnaires évangéliques ont emmené une grande partie des Tunayana dans une mission au Suriname. Plus tard, certains d'entre eux ont été emmenés dans une mission Tiriyó dans le parc de Tumucumaque, où ils ont rejoint les indiens Tiriyó. C'était un environnement de savane et les Turayana n'ont pas perdu leur désir de retourner sur leur territoire forestier traditionnel. Dans les années 1990, ils sont revenus du Suriname et de la T.I Tiriyó, l'environnement du territoire est très préservé (FUNAI 20/10/2015).

La FUNAI a publié au Journal officiel de l'Union le 20/10/2015 un article sur la T.I. Kaxuyana-Tunayana, délimitée par une superficie de 2 millions d'hectares. L'alliance indigène d'Oriximiná formée en 2012 articule les droits de ses peuples. Elle a lancé le livre Entre águas brava e mansas. Indiens et quilombolas à Oriximiná par CPI-SP en 2015 (Commission pro-indienne de São Paulo).

Les peuples indigènes qui y vivent sont connus sous les noms de Waiwai, Katxuyana, Hixkariyana, Inkarïnyana, Kahyana, Tunayana, Txikiyana, Kamarayana, Karafawyana, Mawayana, Okomoyana, Pirixiyana, Txarumayana, Xerewyana, Xowyana, Katwuena, Farukoto, Zo'é et ils comptent une population d'environ 4 300 personnes réparties dans 47 villages, sur quatre terres indigènes : trois déjà délimitées et une en cours de régularisation (TI Katxuyana-Tunayana). Les quilombos vivent en communauté sur les rives du rio Trombetas.

En décembre 2015, l'alliance a rencontré des représentants du gouvernement fédéral et des États pour accélérer les processus de la FUNAI en vue de la régularisation de la T.I Katxuyana-Tunayana et d'autres terres des quilombos de l'Alto Trombetas 1 et 2.

Les projets de construction de barrages hydroélectriques sur le rio Trombetas qui impliqueraient l'inondation des terres indigènes et des quilombos ont également été discutés (MPF/PA - www.prpa.mpf.mp.br 07/12/2015).

Un accord a également été conclu entre les quilombos et les indigènes concernant cinq villages indigènes sur le territoire des quilombos, y compris l'utilisation des châtaigniers présents (www.g1.globo.com). Une étude environnementale a été réalisée par l'Empresa de Pesquisa Energética (EPE), une agence du ministère des Mines et de l'Énergie, pour une centrale hydroélectrique à Cachoeira Porteira qui couvre les cours inférieurs des rios  Trombetas, Cachorro et Mapuera, et qui devrait fournir 2 000 MW.

Société : Il y a une circulation intense des personnes entre les 17 villages en raison du réseau d'alliances conjugales et de la célébration et des rituels. Les Tunayana participent à cette unité culturelle et territoriale.

sources : brasil.anthropos.org, pib.socioambiental.org

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Peuples originaires, #Brésil, #Tunayana

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