Brésil : Le peuple Mukurin
Publié le 17 Juillet 2020
Aldeia Indígena Mucurim em Campanário no Vale do Rio Doce – Fotografias de Sérgio Mourão
Peuple autochtone du Brésil qui vit dans l’état du Minas Gerais, dans de petites zones rurales localisées dans la municipalité d’Iitambacuri et Campanário. Ils sont les descendants de différents peuples indigènes de la famille des Botocudos qui formaient des villags aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Population : une trentaine de personnes
Langue : famille linguistique macro-jê.
Autres nom : mokuriñ
Localisation et terre indigène
Campanário est situé entre les vallées du Mucuri et du rio Doce.
- T.I Mukurin – en cours d’identification. Ville : Campanário dans le Minas Gerais.
C’étaient d’anciens nomades, collecteurs, chasseurs et pêcheurs qui occupaient la bande orientale du pays contigüe à la côte et couverte par la Mata Atlantica ou forêt Atlantique.
Leurs territoires ont été découpés, coupés par les routes, livrés aux envahisseurs qui sont devenus les propriétaires de leurs anciennes terres y construisant toutes leurs infrastructures.
Aldeia Indígena Mucurim em Campanário no Vale do Rio Doce – Fotografias de Sérgio Mourão
Vers la reconnaissance ou la renaissance
En 2004 dans un contexte politique où le gouvernement brésilien devient signatire de la convention 169 de l’OIT et que déjà, bien avant cela, la recherche de la reconnaissance ethnique de différents peuples est forte, le peuple Aranã quitte le village d’Itambacuri et obtient sa reconnaissance ethnique.
Inspirés par cette expérience une petite équipe (CEDEFES et Conseil des Peuples Indigènes) s’installe dans la région et prend de premiers contacts avec les Mukurin. Une équipe se consolide et mène le projet de reconnaissance de ce peuple.
Il leur faut tout reconstruire à partir de documents historiques mais aussi et surtout par la parole orale des anciens et retrouver la force d’aller au-delà de ce qui a fait, qu’à à un moment la violence de la colonisation a poussé des peuples indigènes à mettre en sommeil sa culture, parfois sa propre langue pour entrer dans la société nationale et s’y mélanger.