Brésil : Le peuple Kulina pano
Publié le 16 Juillet 2020
Peuple autochtone du Brésil vivant dans l'état d'Amazonas et qui vit dans la grande Terre Indigène (T.I) Vale do Javari. Ils sont locuteurs d'une langue de la famille linguistique pano.
Population : 156 personnes (2014)
Langue : Ils parlent une langue de la famille Pano et c'est ce qui les différencie des autres Kulina du rio Juruá, également appelés "Madiha", qui parlent une langue de la famille Arawá.
Ce groupe ethnique représente la cinquième population indigène par rapport aux autres qui habitent la T.I vallée du Javari, il y a 175 personnes (selon le SIASI/local) réparties dans trois villages :
- Aldeia Campinas (qui se trouve en dehors du périmètre de la terre indigène),
- Pedro Lopes et
- le village de Cacau.
Terre indigène
- T.I Vale do Javari 8.544.480 d’hectares, 6978 personnes. Réserve homologuée. Villes : Atalaia do Norte, Benjamin Constant, Jutai, São Paulo de Olivença. 26 peuples y vivent : Isolés de l’Alto Jutai, isolés de l’igarapé Alerta, isolés de l’igarapé Amburus, isolés de l’igarapé Cravo, isolés de l’igarapé Flecheira, isolés de l’igarapé Inferno, isolés de l’igarapé Lambança, isolés de l’igarapé Nauá, isolés de l’igarapé Pedro Lopes, isolés de l’igarapé São José, isolés de l’igarapé São Salvador, isolés du Jandiatuba, isolés du rio Bóia/Curuena, isolés du rio Pedra, isolés du rio Quixito, isolés Korubo. Peuple Kanamari (langue katukina), peuple Korubo (langue pano), peuple Kulina pano (langue pano), peuple Marubo (langue pano), peuple Matis (peuple pano), peuple Matsès (langue pano), peuple Tsoham Dyapa (langue katukina).
Le territoire Kulina dans la vallée du Javari couvre les zones du cours moyen du rio Curuçá et de ses affluents, les ruisseaux Esperança, Todos os Santos et São Salvador, bien qu'ils aient habité un territoire beaucoup plus étendu, à l'époque où ils vivaient "isolés", qui allaient des sources des affluents du rio Ituí, comme les rios Novo et Negro, aux sources des affluents du rio Curuçá, parmi lesquels le rio Arrojo.
Le peuple Kulina Pano, selon les ethnographes qui ont étudié son histoire, est le résultat de l'union de deux groupes : celui de la Maloca do Mawí, qui occupaient l'igarapé São Salvador et celui des Kapishtana de l'Igarapé Pedro Lopes. Bien que cette union ait été marquée par des conflits interethniques, elle a été l'une des stratégies trouvées par le groupe pour survivre aux attaques constantes des Mayoruna (Matsés) au milieu des années 60 et 70. Les conflits avec le peuple Mayoruna ont causé une grande fragilité à ce groupe ethnique, parmi lesquelles la diminution démographique, entraînant la dispersion des survivants dans des lieux étrangers à leurs territoires ancestraux comme les villes d'Atalaia do Norte, Benjamin Constant et Tabatinga. Les quelques "anciens" qui restent de ce groupe ethnique vivent à Tabatinga. Ces changements ont entraîné un fort degré de métissage chez les Kulina, tant chez les Indiens d'autres ethnies (comme les Mayoruna) que chez les non-Indiens. L'un des problèmes est la quasi-disparition de la langue kulina, parlée par quelques habitants du cours moyen du rio Curuçá. Le plus curieux est que la majorité de la population Kulina vit dans les villages Mayoruna, car dans la plupart des conflits entre ces deux peuples, des femmes ont été capturées, ainsi que quelques enfants.
Traduction carolita du site univaja.com
Coronavírus pode causar 'genocídio' de povos indígenas do Vale do Javari, no AM, diz representante de comunidade Amazonas possui mais de 600 casos confirmados entre indígenas em todo Estado. Por