Festival Ciné Alter'natif 2019

Publié le 22 Septembre 2019

Pour son 10e anniversaire, le Festival Ciné Alter’Natif propose une sélection originale de films entièrement tournés en langues autochtones. Projections-débats en présence des équipes des films, présentations littéraires et soirée festive sont au programme de cet événement unique qui aura lieu le 8 octobre à Paris (séance d’ouverture) et du 9 au 12 octobre à Nantes.
Découvrez dès à présent la programmation de cette 9e édition !

Une programmation placée sous la thématique des langues autochtones

2019 est l’année internationale que les Nations unies ont choisi de dédier à la célébration des langues autochtones, selon la recommandation de l’Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones, afin de sensibiliser le monde aux conséquences dramatiques d’une perpétuelle mise en danger puisque la disparition des langues autochtones met en péril les cultures et les systèmes de savoirs et de communication complexes qui leur sont attachés. Les cinéastes autochtones ont, depuis toujours, valorisé la richesse linguistique de leurs communautés. En portant leurs œuvres sur grand écran, c’est toutes ces langues et les univers qu’elles incarnent qu’il·elle·s ont contribué à inscrire dans une perspective historique, à faire vivre et à dynamiser dans le présent, tout en les projetant dans l’avenir.

A Paris

Mardi 8 octobre 2019 à 20h
Lieu : Centre culturel canadien, 130 faubourg Saint-Honoré - Paris

Projection de Sgaawaay K’uuna (Le fil de la lame)


Un film d’Helen Haig-Brown (Tsilhqot’in) et Gwaai Edenshaw (Haïda), 2018, Canada, 99 min. – VOSTFR – En exclusivité française !

 

A Nantes

Du 9 au 11 octobre 2019


Lieu : Cinéma le Concorde, 79bd de l’Egalité, Nantes

Mercredi 9 octobre 2019

20h45 : Projection de Sgaawaay K’uuna (Le fil de la lame) précédé de dukʷibəɫ swatixʷtəd (Changer’s Land) 

Un film de Tracy Rector (Seminole/Choctaw), 2018, États-Unis, 5 min. – VOST – En exclusivité française !
La terre perdure malgré les incursions de centrales électriques et d’autoroutes, tandis que les habitants chantent et jouent du tambour pour célébrer l’océan, les montagnes et les êtres vivants de la mer Salish.
 

Projection de Unti, les origines


Un film de Yanuwana Chistophe Pierre (Kali’na), 2018, Guyane, 57 min. – VOSTFR

Unti, les origines nous emmène en voyage le long du fleuve Maroni. Des lieux comme la plage de Yalimapo ou Tumuc Humac se dévoilent devant nos yeux, mettant en évidence l’histoire des Autochtones et son lien avec le territoire. Entièrement réalisé en langue kali’na, il décrit également une quête identitaire et les problématiques auxquelles doit faire face la société guyanaise, comme l’alcoolisme ou le suicide des jeunes. Les paysages naturels dans lesquels le film nous immerge font écho au combat quotidien du réalisateur pour les préserver.

Vendredi 11 octobre 2019

Lieu : Cinéma Le Concorde - Nantes

18h30 : Projection de Tia et Piujuq


Un film de Lucy Tulugarjuq (Inuk), 2018, Canada, 1h19 – VOSTFR


Une fillette nommée Tia a fui la Syrie en guerre avec sa famille pour venir vivre à Montréal. Alors qu’elle aide son oncle dans son épicerie, elle découvre une porte magique qui la conduit tout droit dans la toundra du Grand Nord, à Igloolik. Là-bas, elle va se nouer d’amitié avec une fillette du même âge, Piujuq, qui va lui faire découvrir la langue inuktitut, la culture inuit et ses histoires...
Un film pour toute la famille, qui parle d’amitié avec les yeux et l’imaginaire de l’enfance.

Précédé du court-métrage Trois mille , d’Asinnajaq (Inuk), 2017, Canada, 14 min. – VOSTFR – En exclusivité française !


Ce film expérimental mélange avec légèreté et brio les archives de l’Office national du film canadien et les séquences d’animation pour nous emporter à travers 3000 ans de culture inuit.

21h : Projection de Wiñaypacha


Un film d’Óscar Catacora (Aymara), Pérou, 2018, 1h28 – VOSTFR


Willka et Phaxsi vivent dans un village perdu au milieu des Andes, au pied de la majestueuse Allincapac, à plus de 5 000 mètres d’altitude. Soleil et Lune (leurs noms en aymara) souffrent, pleurent, rient et vivent connectés à leur bien-aimée Pachamama, la Terre-Mère. Le temps passe, au gré des tâches quotidiennes, tandis que ce couple octogénaire attachant attend le retour de leur fils. Wiñaypacha, qui signifie « éternité » en aymara, met en évidence la perte de vitesse d’un mode de vie dans la montagne où seules les anciens demeurent, abandonnés, alors que les plus jeunes sont partis en ville depuis bien longtemps. Inspiré de l’histoire personnelle du réalisateur, Wiñaypacha a été entièrement tourné en langue aymara et nous interroge sur cette génération « oubliée », sur la pérennité des cultures ancestrales qui n’ont plus autant de visibilité dans la vie urbaine péruvienne contemporaine, mais nous montre aussi un exemple émouvant de déclaration d’amour à la vieillesse.

Précédé du court-métrage dukʷibəɫ swatixʷtəd (Changer’s Land)


Un film de Tracy Rector (Seminole/Choctaw), 2018, États-Unis, 5 min. – VOST – En exclusivité française !
La terre perdure malgré les incursions de centrales électriques et d’autoroutes, tandis que les habitants chantent et jouent du tambour pour célébrer l’océan, les montagnes et les êtres vivants de la mer Salish.

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