Chiapas - Un jeune Tzotzil de 23 ans tué lors d'une attaque armée près d'Aldama-Chenalho

Publié le 6 Août 2019

Les communautés Tsotsiles de Los Altos de Chiapas sont toujours en danger de mort

Privation arbitraire de la vie de Filiberto Pérez Pérez  lors d'une attaque armée.

Le Centre des Droits Humains Fray Bartolomé de Las Casas (Frayba) exprime sa préoccupation face au risque pour la vie des populations Tsotsil des communautés situées dans la bande frontalière d'Aldama-Chenalhó, Chiapas, Mexique.

Le 27 juillet 2019, vers 13 heures, des coups de feu ont commencé à être entendus vers les communautés de Tabak, Coco', San Pedro Cotzilnam, Baletik et Xuxchen dans la municipalité d'Aldama. Selon les témoignages, l'agression est venue de la communauté de Santa Martha, Chenalhó.

Dans l'attaque armée, Filiberto Pérez Pérez de Tabak, 23 ans, a été abattu alors qu'il faisait des courses pour une veillée familiale et il est mort à 16h00.

Le 19 juillet, ce Centre des droits de l'homme a informé le président mexicain Andrés Manuel López Obrador de la persistance de la situation de violence dans la région, dans le but de prévenir des actes de réparation impossible : " Le 17 juillet de cette année, des coups de feu ont été entendus à l'endroit connu comme Aktik Il  situé à Aldama dans les terrains occupés par les 60 hectares en litige, ces coups de feu provenaient de personnes armées qui sont situées dans la municipalité de Chenalhó."

Face aux actes de violence, le Frayba réitère à l'Etat mexicain l'urgence de mettre fin à la violence dans la région d'Altos au Chiapas :

  • Mettre en œuvre les mesures nécessaires, urgentes et efficaces pour protéger la vie, la sécurité et l'intégrité personnelle de la population des communautés Tsotsiles, situées à la frontière entre les municipalités d'Aldama et de Chenalhó, Chiapas.
  • Enquêter, sanctionner, désarmer et désarticuler les groupes armés paramilitaires de Santa Martha, Manuel Utrilla, Chenalhó, directement responsables des attaques armées qui, depuis 2016, ont provoqué d'importants déplacements forcés.
  • Enquêter sur les actions et les omissions des fonctionnaires qui ont été complices et ont conduit à des violences généralisées dans la région de Los Altos au Chiapas.
  • Ne pas laisser impunie privation arbitraire de la vie de Filiberto Pérez Pérez et les autres violations des droits humains causées par l'inefficacité du gouvernement du Chiapas.

Nous demandons à la solidarité nationale et internationale de signer :

(en suivant le lien ci-dessous vers le site Espoir Chiapas (merci d'avance)

traduction carolita d'un communiqué paru sur Espoir Chiapas le 28 juillet 2019

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