Christophe Sidamon Pesson, photographe naturaliste

Publié le 17 Juillet 2019

Ça part d'une photo incroyable dans un livre offert par mon fiston, représentant un macareux sur le bord d'une falaise, en train de s'élancer, comme une danseuse sur un fil, en équilibre précaire.

De qui est cette photo, c'est très facile à savoir grâce aux crédits photographiques notés en fin de livre. Je découvre souvent des photographes naturalistes ou animaliers en faisant ainsi.

Ils ont des sites ces photographes, parfois on ne retrouve pas l'image que l'on cherche sur le net mais on en trouve d'autres tout aussi belles. Et on se prend à visiter le site, à cliquer sur telle page, telle page, à se laisser tenter par la découverte de toutes ces merveilleuses photos qui reflètent parfois si fort la personnalité de leur auteur.

C'est le cas sur le site de Christophe Sidamon Pesson, chaque photo, chaque texte, chaque choix de destination nous touche, l'on ressent très fort sa personne, son être, ce qui le motivait, ce qu'il voulait transmettre. Comme un cri.

Mais ce que j'ai par-dessus tout aimé sur ce site c'est la série photo sur le tichodrome, elle est tout simplement somptueuse. Déjà l'oiseau en lui-même est une oeuvre d'art tout comme son mode de vie, mais, lui, le photographe, il le sublime au plus haut point.

Regardez et dites-moi ce que vous en pensez. Et puis laissez-vous guider au fil des thèmes, en respirant bien consciemment et en faisant un petit lâcher prise pour bien commencer la journée avec toute cette belle énergie offerte par Dame Nature et proposée par le photographe. Auquel je rends hommage au passage en lui disant ceci, là où il est à présent :

 

L'oiseau est un poème
qui a oublié la fuite
Son plumage brille comme une étincelle
coincée
entre l'aurore boréale et le semblant de la nuit.

Une ligne
intermittente
un bourrelet de granite recelant la douceur
de l'edelweiss
la vie n'a jamais été aussi près
quand la lumière jaillit
l'être tout entier
boit son lait
de mystère
boit au tétin de la nuit
qui s'installe à jamais.

Carole Radureau (17/07/2019)

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A
Je trouve que les images sont un peu trop trafiquées pour un photographe "naturaliste". Beaucoup de photos n'ont plus grand chose de naturel. Maintenant c'est une question de goût, j'aime la sophistication en photo mais pas quand cela touche la nature qui n'a pas besoin d'artifices. Mais on peut lui trouver des qualités poétiques si on aime...<br /> Tu devrais aller faire un tour sur certains blogs photos, des tas d'amateurs inconnus font des merveilles dans leur coin, avec souvent un matos réduit, ce qui en dit long sur leur talent.<br /> Par contre j'aime beaucoup le poème que tu consacres à cette page :)
C
Tu sais, je n'y connais rien en retouche et tout ceci, ce qui m'a plu chez ce photographe c'est ce que j'ai ressenti de son message aussi bien par la photo que par la façon d'écrire et de dire. J'ai ressenti le désespoir devant ce qui est en train de se détruire, l'envie de montrer le beau de cette nature jusque dans les détails. La prise de vue d'une photo, c'est le moment-clé où tu as appuyé sur le bouton pour mémoriser l'instant présent d'une scène vue sous un angle précis, il y faut du coeur, de la personnalité, de l'énergie du cosmos et la connaissance technique si tu en est doté. Ensuite la retouche pour moi c'est aléatoire, c'est pro, cela compte peu.