Zone archéologique de Teotihuacan - L'ensemble de Quetzalpapálotl

Publié le 26 Mai 2019

Zone résidentielle de l'élite Teotihuacan, située dans le coin sud-ouest de la Place de la Lune ; elle a été proposée par les principaux prêtres qui pratiquaient des cultes associés à la Pyramide de la Lune.

Portique d'entrée de l'ensemble Quetzalpapálotl

On y accède par l'angle sud-ouest de la Place de la Lune, après avoir traversé un portique reconstruit dans les années 1960.

Quetzalpapálotl, du Nahuatl quetzalli-papálotl : "Papillon-quetzal, papillon à plumes, papillon précieux", provient du motif principal qui ornait les colonnes du Patio des Piliers du Palais de Quetzalpapálotl : un oiseau mythologique au corps de papillon.

Ses principales structures :

Le Palais de Quetzalpapálotl, avec le Patio des Piliers.
Le Patio des Jaguars.
La sous-structure des Escargots à plumes.


La sous-structure des Escargots à plumes a été construite entre 200 et 300 après J.C. ; par-dessus, en la séparant avec quatre mètres de terre et de pierre, le Palais de Quetzalpálotl a été construit entre 400 et 600 après J.C.

Palais de Quetzalpapálotl

Patio des Piliers
. Détail des gravures.

Palais de Quetzalpálotl

Il est composé de groupes de pièces, de cours, de couloirs et d'antichambres. La partie centrale ou Patio des Piliers présente de grandes colonnes finement sculptées - polychromes, incrustées d'obsidienne - qui font partie des portiques qui encadrent l'entrée des pièces principales.

Les colonnes de pierre sont abondamment sculptées d'oiseaux mythologiques à l'avant et de profil, limités par des yeux, des perles, des escargots, des plumes ou des éléments flamboyants.

Les piliers ont des perforations sur les bords qui servaient à attacher les rideaux. Des créneaux ornementaux avec le glyphe de l'année Teotihuacan se détachent du plafond.

Observations solaires

Lors des équinoxes, ainsi que les effets de lumières et d'ombres qui dans El Castillo de Chichén Itzá simulent le corps d'un serpent ondulant, ici dans le palais de Quetzalpapálotl, tandis que le soleil se lève, l'ombre décalée d'un rempart sur le côté est, passe par les angles d'une grecque étagée (xicalcoliuhqui) de la paroi ouest du palais.

Gauche : Description officielle des oiseaux.

Ci-dessous : Vue isométrique.

 

Patio des Jaguars

Au niveau inférieur mais de construction contemporaine au Palais de Quetzalpapálotl, se trouve le Patio des Jaguars. Il est fermé au nord par des portiques dont les pentes sont peintes de plusieurs jaguars soufflant dans des coquillages, un rite musical lié à la fertilité.

Procession de Jaguars avec des trompettes en escargot
Les images de profil des félins, placées en position symétrique, portent une coiffe élaborée de longues plumes ; sur leur dos, une ligne de coquillages qui se prolonge vers la queue ; sur l'une de leurs pattes avant, ils tiennent un escargot marin à embout et orné de longues plumes de quetzal. C'est un instrument qui émet un son ou un chant représenté par deux volutes fleuries et dont les gouttes font allusion aux yeux d'eau. C'est une évocation du précieux liquide. La bordure qui entoure les félins au-dessus et sur les côtés est formée de deux figures symboliques alternant l'une avec l'autre : une coiffe de plumes élaborée est placée devant et un visage de Tlaloc avec une langue fourchue au centre d'une étoile. 

Source Affiches du site.

 


Temple des escargots à plumes

Sous-structure des escargots à plumes

On accède à la sous-structure des escargots à plumes par un tunnel. Il s'agit d'un ancien bâtiment enterré sous la terre et les pierres, sur lequel a été construit le Patio de Quetzalpapálotl. Il est constitué d'un temple orné de bas-reliefs de fleurs et de trompettes d'escargot, d'une plate-forme avec des peintures d'oiseaux verts qui jettent des courants et des gouttes d'eau par le pic.

Procession d'oiseaux verts


Le sous-sol sur lequel repose le temple est décoré de peintures murales polychromes sur ses trois façades. Les panneaux représentent des oiseaux de profil peints en vert et dont le bec orange laisse couler des courants d'eau qui s'étendent en courbe jusqu'à une fleur jaune à trois pétales. Le groupe d'oiseaux est représenté en procession, l'un après l'autre et dans une position symétrique par rapport à l'escalier central. Les panneaux, aujourd'hui extrêmement détériorés, étaient aussi peints de cercles concentriques, on a supposé qu'il s'agissait de quetzales, mais on a aussi dit que leur corps était celui d'un ara ou d'un perroquet. 

Source Affiches du site.

Teotihuacan, Estado de México. La ciudad de los dioses. Leonardo López Luján. Guía de Viajeros.

Astronomía civil y astronomía ritual en Teotihuacan. Rubén B. Morante López

traduction carolita du site Pueblos originarios.com

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