Cosmovision Maya - L'origine des êtres humains

La première version écrite de ce mythe du Popol Vuh est restée cachée jusqu'en 1701, date à laquelle les Mayas de la communauté de Santo Tomás Chuilá, Guatemala, l'ont montré au prêtre dominicain Frère Francico Ximénez. Ce mythe est tiré du livre Los Antiguos Mayas, d'Alberto Ruz L, et correspond au chapitre I de la troisième partie de Popol Vuh :

Voici donc le commencement de l'époque où ils furent décidés à faire l'homme, et où ils cherchaient ce qui devait entrer dans la chair de l'homme.
Et les Progéniteurs, les Créateurs et les Formateurs, appelés Tepeu et Gucumatz, ont dit : "Le temps est venu pour l'aurore, pour l'achèvement du travail et pour ceux qui doivent nous soutenir et nous nourrir, les enfants éclairés, les vassaux civilisés, qu'aparaisse, pour l'homme, l'humanité, qu'ils apparaissent sur la surface de la terre. C'est ce qu'ils ont dit.
Ils se rassemblèrent, vinrent, et tinrent conseil dans les ténèbres et dans la nuit ; puis ils cherchèrent et se disputèrent, et ici ils réfléchirent et pensèrent. De cette façon, leurs décisions sortirent clairement et ils trouvèrent et découvrirent ce que la chair de l'homme devait être.
Bientôt le soleil, la lune et les étoiles apparurent sur les Créateurs et les Formateurs.
De Paxil, de Cayalá, ainsi appelé, vinrent les épis jaunes et les épis blancs.

Ce sont les noms des animaux qui ont apporté la nourriture : Yac Yac [le chat sauvage] Utiú[le coyote], Quel[un perroquet vulgairement appelé chocoyo] et Hoh[ le corbeau]. Ces quatre animaux leur ont donné la nouvelle des épis jaunes et des épis blancs, leur ont dit d'aller à Paxil et leur ont montré le chemin vers Paxil.
C'est ainsi qu'ils trouvèrent la nourriture, et c'est ce qui entra dans la chair de l'homme créé, de l'homme formé ; c'était son sang, c'était devenu le sang de l'homme. C'est ainsi que le maïs[entra dans la formation de l'homme] par le travail des Progéniteurs.
Et ainsi ils furent remplis de joie, parce qu'ils avaient découvert une belle terre, pleine de délices, abondante en épis jaunes et blancs, abondante aussi en pataxte et cacao, et en innombrables sapotilles, anones, jocotes, nances, matasanos et miel. Il y avait une abondance de nourriture savoureuse dans ces endroits appelés Paxil et Cayalá.
Il y avait des aliments de toutes sortes, des petits et des grands, de petites plantes et de grandes plantes. Les animaux ont montré le chemin. Ils ont moulu alors les épis jaunes et les épis blancs, il ont fait l'lxmucané, neuf boissons, et de cette nourriture vint la force et la graisse et avec elle se formèrent les muscles et la vigueur de l'homme. Cela a été fait par les Progéniteurs, Tepeu et Gucumatz, ainsi nommés.
Puis ils ont parlé de la création et de la formation de notre premier père et de notre première mère. Leur chair était faite de maïs jaune et de maïs blanc ; leurs bras et ses jambes étaient faits de pâte de maïs. Seule la pâte de maïs est entrée dans la chair de nos parents, les quatre hommes qui ont été créés.

traduction carolita du site mitos latinoamerica

Guatemala - Mito Maya - Origen seres humanos

La primera versión escrita de este mito del Popol Vuh permaneció oculta hasta 1701, cuando los mayas de de la comunidad de Santo Tomás Chuilá, Guatemala, la mostraron al sacerdote dominico Fray...

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