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/image%2F0566266%2F20241103%2Fob_db0a85_santiago-del-estero-chaniar-15-1024x68.jpg "Cocomagnanville a été créé en hommage à Pierre Kerhervé, mon grand-père coco qui m'a permis de devenir l'adulte que je suis. Ce blog évolue au fil du temps, des connaissances et de la maturité de son auteure. Il est à présent presque essentiellement dédié aux peuples originaires de l’Abya Yala (les Amériques) et je me suis appliquée à documenter chaque peuple et culture qui la composent. A présent, les lecteurs qui le souhaitent pourront retrouver cette base de donnée sur un site que je leur ai dédié : Peuples autochtones d'Abya Yala.")
Mythe de création du peuple Sanema
Publié le 23 Avril 2019
Les Sanema constituent l'un des quatre sous-groupes linguistiques Yanomami, ils habitent aux sources de l'Orénoque, ils sont un groupe agricole, chasseur et cueilleur. La zone qu'ils ont traditionnellement occupée est celle des hautes terres qui divisent les sources de l'Orénoque et ses affluents des fleuves Negro et Branco, affluents de l'Amazone.
La naissance du peuple Sanema
Auparavant, loin dans le passé, nos ancêtres n'existaient pas. Il y avait un unique ancêtre, Omao, protecteur des cultures, c'est lui qui allait créer le peuple Sanema. Il descendit au bord du large fleuve couper du bois dur à l'écorce souple dit poli . Ayant un seul arbre, il redescendit en chercher un second. Sur le retour, alors qu'il rapportait l'arbre, il croisa son jeune frère Soawe.
-Va me chercher plus de shidi-shina (en sanema) dit Omamo à son jeune frère, et il repartit lui-même en prendre davantage.
- A la tâche ! mon frère s'attend à ce que je termine rapidement.
Aussi s'en alla-t-il ramasser dans la hâte de nombreux morceaux de kodalinase (un arbre à bois tendre).
Lorsque Omao revint, il se mit en colère. Il nous modela avec ce bois tendre.
"J'avais l'intention de créer le peuple Sanema à partir de bois dur, afin qu'ils puissent se défaire de leurs vieilles peaux, ayant atteint la vieillesse, ils auraient pu plonger dans le fleuve et ôter leurs peaux usées pour redevenir beaux à nouveau; déclara Omao. Mais comme ce sont des arbres frêles qui ont été recueillis, les Sanema meurent très rapidement. Ainsi nous nous affaiblissons et nous mourons. Nous portons le deuil sans être capables d'enlever notre peau lorsque nous sommes très vieux même si nous le souhaitons.
Source : Premières Nations, un avenir pour les peuples autochtones de Julian Burger
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Les Yanomamís - coco Magnanville
mon article d'origine et à présent je vous propose cette traduction ci-dessous pour compléter Par Ludwig Winklhofer 12:36, 22. Feb. 2008 (CET) - Photographie personnelle, CC BY-SA 2.0 de ...
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