Colombie- Le peuple Yauna

Publié le 23 Avril 2019

Image des peuples du parc national Yaigogé Apaporis - Pour se rendre de Bogotá à la communauté de Centro Providencia, il faut prendre l'avion cargo, prendre un bateau le long du Caquetá, marcher le long du ruisseau Córdoba, prendre un autre bateau qui entre dans la rivière Mirití jusqu'au sentier qui mène au fleuve Apaporis. Enfin, après presque deux heures de marche, vous arrivez au village. Photo : Parcs nationaux de Colombie.

Image des peuples du parc national Yaigogé Apaporis - Pour se rendre de Bogotá à la communauté de Centro Providencia, il faut prendre l'avion cargo, prendre un bateau le long du Caquetá, marcher le long du ruisseau Córdoba, prendre un autre bateau qui entre dans la rivière Mirití jusqu'au sentier qui mène au fleuve Apaporis. Enfin, après presque deux heures de marche, vous arrivez au village. Photo : Parcs nationaux de Colombie.

Yauna, traduction du site de l'ONIC


Autres noms


Yahuna, kamejeya, yayuna

Situation géographique

Les yauna sont en grande partie intégrés aux familles miraña et tanimuka des rivières Mirití et Apaporis. Ils vivent dans la rivière Icapuyá, un affluent de la rivière Apaporis, dans le département de l'Amazonas. Ils partagent leur territoire avec les letuama, makuna et tanimuka dans le Resguardo Yaigojé-Rio Apaporis, qui couvre une superficie de 1.600.000 hectares. (Ministère de l'Intérieur. République de Colombie)

Parc national Yaigojé Apaporis

 

Population


La dernière étude sur sa population date de 2004 (Arango et Sanchéz) où il est exposé que cette ville ne compte que 103 habitants.

Langue


La langue yauna (retuana, jaúna) appartient à la famille des liguistica tucano.

Selon le ministère de l'Intérieur, le Yauna est parlé dans le département colombien de l'Amazonas, le long des fleuves Apaporis et Mirití, dans la réserve de Yaigojé, et est sérieusement menacée, parlée par seulement 95 personnes de ce groupe ethnique vivant dans les communautés de Miraña et Tanimuca. Cependant, certaines sources le considèrent comme une langue disparue (Crevels, 2007). 

Culture et histoire


Histoire 

Ces indigènes ont été affectés par la traite des bandeirantes ou négriers brésiliens dans la région, et plus tard, à la fin du XIXe siècle, par l'émergence de la traite du caoutchouc. L'établissement de camps le long de l'Apaporis et de ses affluents a attiré les Indiens à travailler dans cette activité et à adopter de nouveaux modes d'établissement. Comme d'autres groupes, ils ont subi de graves crises démographiques à la suite de la politique esclavagiste d'extraction du caoutchouc. En 1950, les Yauna occupaient huit maisons sur le cours inférieur de l'Apaporis avec une population de 150 à 200 habitants. (Ministère de l'Intérieur. République de Colombie)

Culture

 

maloka typique du rio Vaupés

Aujourd'hui, autour des malokas, les yauna, comme beaucoup de groupes amazoniens, construisent des maisons individuelles où vit une famille nucléaire. Les Malokas sont encore conservées comme temples rituels et lieux de rassemblement.

Leur organisation sociale est similaire à celle des groupes de la selva amazonienne. Traditionnellement, ils étaient divisés en plusieurs sibs exogames et patrilinéaires. En raison des relations d'échange avec d'autres groupes ethniques de la région, les Yauna parlent Tanimuka ou Macuna. Ce sont les principaux groupes avec lesquels ils ont établi des alliances matrimoniales au cours des dernières générations. (Ministère de l'Intérieur. République de Colombie)

Économie


Leur économie est basée sur l'agriculture itinérante sur brûlis, où le manioc amer représente la culture la plus importante. La chasse, la pêche et la cueillette complètent cette activité. (Ministère de l'Intérieur. République de Colombie)

traduction carolita du site de l'ONIC

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