Culture Selknam - Haruwen (Les territoires)

Publié le 12 Mars 2019

Les Selknam et les Haush étaient semi-nomades, leurs territoires étaient des unités appelées haruwen, et ils s'y installaient souvent. Ces unités étaient occupées par des groupes patrilocaux et patrilinéaires. L'île en était divisée en plus de quatre-vingts, principalement Selknam, quelques Haush et la dernière fois il y avait deux lignées alakaluf dans la région de Bahía Inútil.
Chaque groupe occupant un haruwen était lié à l'un des quatre points cardinaux, appelé "shó'on" (ciel). Si, pour une raison quelconque, un individu changeait de résidence, il faisait automatiquement partie du "ciel" de son nouveau territoire.

Chaque personne (homme ou femme) appartenait à la lignée de son père et était généralement née et élevée dans le haruwen paternel. Parfois, les enfants d'une veuve grandissaient sur le territoire de leur mère, puis les adultes y restaient, bien qu'ils puissent retourner chez leur père décédé s'ils le souhaitaient. Les gens gardaient toujours un certain contact avec la lignée et le territoire de la mère, même s'ils vivaient toute leur vie dans la lignée et le territoire du père. Bien que la femme, au moment du mariage, devait vivre avec la lignée de son mari et son haruwen, elle ne perdait jamais le droit de revenir et de rester dans son haruwen original.

Les limites de chaque haruwen étaient fixées par la tradition. La transgression des limites était l'une des principales causes des guerres internes, des affrontements qui avaient lieu entre dix et trente hommes et qui ne duraient que quelques heures. Si la lignée était divisée, la section qui se séparait était socialement reconnue comme étant la propriétaire du territoire où ses membres s' installaient

Dans chaque territoire, les habitants avaient le droit de chasser, de cueillir des fruits sauvages, de sélectionner des matières premières pour divers usages, d'établir leurs camps et de réaliser toutes les activités nécessaires à la préservation de la subsistance du groupe.

traduction carolita du site Pueblos originarios.com

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