Cosmovision Chibcha - Un autre mythe de création

Publié le 16 Mars 2019

Le mythe suivant de la création par l'œuvre de Chiminiguagua est une adaptation de Juan Carlos Alonso, essayant de maintenir autant que possible les termes utilisés par trois auteurs consultés, Roberto Restrepo, François Correa et Javier Ocampo. Une analyse psychologique de ces mythes se trouve dans l'article Transición al patriarcado en los mitos cosmogónicos chibchas, du psychologue colombien Maria Claudia Munevar.

Au début, tout était obscurité. Au moment de la création, la lumière, qui était "coincée" en Chiminigagua, a commencé à sortir pour illuminer l'univers. Chiminigagua était "une grande chose, une essence créative", qui insufflait sa lumière brillante aux choses. La seule lumière qui existait était la sienne, une divinité gentille et universelle. Il a créé l'univers avec ses étoiles et le monde avec ses terres et ses eaux. C'était l'obscurité de l'espace, dans la nuit de l'infini. Quand le dieu créateur a voulu répandre la lumière à travers l'univers, il a créé deux grands oiseaux noirs et les a jetés dans l'espace. Quand ces oiseaux donnaient du souffle ou de l'air à travers les sommets, ils diffusaient une lumière incandescente, avec laquelle tout le cosmos était illuminé. Ainsi la lumière a été créée et toutes les choses du monde ont été créées. En créant tout dans l'univers, il créa Shua (le soleil) et Chia (la lune), qui étaient époux. Le soleil était masculin et la lune féminine.
Lui était le bienfaiteur des hommes et le dispensateur de la fertilité de la terre. Elle, la représentation de la beauté de la femme et de la lumière dans le firmament aux heures de la nuit. Elle était vénérée à travers les eaux et les lagunes.

traduction carolita du site mitos latinoamerica

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