Colombie - Le peuple Achagua
Publié le 12 Février 2019
Peuple autochtone qui, jusqu'au XVIIIe siècle vivait dans la bassin des rivières Casanare, Meta et Apure et sui survit de nos jours dans les Resguardos de Humapo et El Turpial, dans les municipalités colombiennes de Puerto Lopez ainsi que quelques familles qui vivent dans le Casanare (Hermosa).
C'était le plus grand peuples des llanos de l'Orénoque et sa population avant l'arrivée des espagnols dépassait les 30.000 personnes. Leurs villes formaient un vaste réseau commercial et ils avaient leur propre monnaie d'échange avec des coquillages quiripa.
Ils ont été décimés par les vagues successives de colonisation, les dépossédant de leurs territoires, par diverses épidémies et par la violence qui dura entra 1946 et 1958.
Langue : achagua de la famille des langues arawak (65% de la population est locutrice à Puerto Lopez)
Lisálijina = père , Guerri = Lune, Shiátai =eau, Cáiwia = Soleil, Liwita = tête, Lifuí = jambe , Liná = bras, Fituwa = mère , Sámanal = enfant, Cuíta = maison , Áutí = chien, Yáali = un salut
ILV. Culturas Indígenas Colombia, 1994.
Population : 796 personnes
en jaune arawak
rio Meta dans le resguardo de Humapo
Le territoire ancestral était plus important que le territoire aujourd’hui homologué dans des réserves ou resguardos, il occupait les terres des départements actuels de Meta, Casanare, Arauca et Vichada. Les terres des resguardos sont plates, ce sont des savanes alluviales et des savanes interfluviales aptes à l’agriculture et à l’élevage en fonction des cycles, de l’état de l’environnement et des périodes climatiques.
La communauté Achagua maintient un lien sacré avec les rivières, elles sont par nature un moyen de subsistance et d’autoconsommation et elles sont porteuses des principes de vie et de la spiritualité.
Les llanos ont été habités par de nombreux peuples entre lesquels figure le peuple Achagua, ils vivaient dans des établissements dispersés et dans certaines localités leur peuplement était étendu. Ils possédaient une maison cérémonielle exclusive pour les hommes dans laquelle ils participaient à des rites et à des cérémonies.
Ces groupes étaient des horticulteurs de maïs, manioc, piment, papaye, tabac, yopo et ils pratiquaient l’essartage et profitaient des bénéfices des crues des rivières comme fertilisation.
Les chroniques hispaniques mentionnent différents processus de soumission doctrinale par des troupes militaires et des ordres religieux, deux facteurs qui ont causé l’affaiblissement culturel de la population qui a diminué de moitié.
Les jésuites et les dominicains avec l’endoctrinement ont porté atteinte ay développement des usages et des coutumes et de nombreux ont été perdus.
Les cultures de l’Orénoque partagent des coutumes, des aliments, des sites sacrés, des éléments linguistiques, des person ages de la mythologie , avec par exemple le cerro Autana, qui symbolise l’arbre des aliments qui est commun aux ethnies Piapoco, Piaroa et Achagua.
La culture du manioc amer combiné à celle du maïs, la pêche, la chasse et l’élevage, le travail salarié, la fabrication d’artisanat sont les actvités économiques essentielles des Achagua.
Les principaux problèmes qu’ils rencontrent sont liés à l’emplacement géographique de leur territoire au milieu de la scène des affrontements de la guérilla avec la présence constante de paramilitaires et de guérilleros qui a présenté des situations complexes de survie de ce peuple. De plus à proximité de leur territoire l’exploitation pétrolière est menée.
source mincultura.gouv.co
Cosmovision Achagua - L'origine des êtres - coco Magnanville
Les Achaguas sont situés sur la rive droite du rio Meta, communauté d'Umapo dans la municipalité de Puerto López, Colombie. La population est estimée à 280 personnes, réparties sur un périm...
http://cocomagnanville.over-blog.com/2019/02/cosmovision-achagua-l-origine-des-etres.html
Peuple Achagua (site de l'ONIC)
Autres noms
Achagua, ajagua, xagua, "peuple des rivières".
Lieu
Resguardos de Umapo et El Turpial, dans la municipalité de Puerto López (Meta) et quelques familles à La Hermosa (Casanare).
Population
Sa population est estimée à 796 individus (DANE 2005)
Langue
Achagua. Elle appartient à la famille linguistique arawak. L'usage de leur langue a la priorité sur l'espagnol, en plus par leur relation continue avec les Piapoco ils parlent aussi cette langue. La langue a été classée par le programme de protection de la diversité ethnolinguistique du Ministère de la culture parmi les 19 langues gravement menacées d'extinction.
Culture
Depuis le XVIIIe siècle, ils ont été fortement influencés par l'activité missionnaire évangélique et par l'expansion de la colonisation. Malgré le processus de réélaboration culturelle et d'appropriation de nouveaux éléments, ils conservent leurs rituels dans lesquels des plantes psychotropes, indispensables à leurs cérémonies, sont utilisées.
Dans les groupes Achagua, un type d'organisation familiale basé sur l'autorité du beau-père prévaut. L'unité de production et de consommation et l'unité résidentielle sont généralement constituées d'un couple d'adultes, les jeunes fils et filles et les filles mariées, avec leurs familles respectives. Avec la croissance du groupe, les gendres ont tendance à construire des logements séparés.
Économie
Leur activité principale est l'agriculture. Ils cultivent surtout le manioc amer (aliri), dont ils extraient l'amidon pour en faire de la "casabe" (beri, tortilla) et de la "fariña" (farine grillée). Ils produisent également du maïs (kana). Pendant l'été, la pêche et, à plus petite échelle, la chasse sont importantes. L'artisanat est une autre activité importante.
traduction carolita du site de l'ONIC
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