Soutien au Venezuela et au socialisme

Publié le 24 Janvier 2019

La pression continue des yankees pour arriver à récupérer tout leur jardin que constitue le territoire d'Abya Yala est en train de prendre une tournure très malsaine.

Les puces qui vont crever font toujours une orgie de sang avant la fin et c'est ainsi que je symbolise le capitalisme ou le néolibéralisme en ces moments de notre histoire avec l'intensification du pillage et la ruée sur les dernières ressources encore inexploitées de cette terre-mère à la trop grande richesse.

Quand, ces derniers mois de nombreux ex soutiens des pays socialistes, des gens lambda comme vous et moi, s'affairent à démonter coûte que coûte les derniers bastions de gauche en Amérique, et même si ceux-ci sont loin d'être parfaits et que eux aussi ont les regards portés sur les richesses du sous-sol et les richesses de l'environnement, comment croire que ces derniers puisent être pires pour les peuples que des gens comme trump ou bolsonaro ?

A eux deux la planète est saccagée et les minorités par la même occasion.

L'offensive est portée sur la forêt amazonienne, les dernières ressources en pétrole et en gaz, les gigantesques ressources constituées par les salares d'Argentine, du Chili, de Bolivie qui contiennent l'ingrédient nécessaire aux batteries électriques, notre avenir disent-ils passen par là.

Alors, oui, soutenir les gouvernements socialistes qui résistent, cela me semble nécessaire.

Au sujet des minorités que constituent les peuples originaires auxquels le me consacre, actuellement ceux du Venezuela, le constat que je peux en faire, sans faire preuve de chauvinisme aucun car je sais me détacher en faveur des peuples, le Venezuela d'Hugo Chavez a permis un véritable éveil culturel de ces minorités effacées, et actuellement de nombreux peuples, pour le moins inconnus de tous sont en processus de revitalisation, aussi bien au sujet de leur langue, de leur culture que de la reconnaissance de leurs territoires, des projets d'autonomie existent de leur part également.

Cela n'aurait pas pu être possible sans un soutien du gouvernement, l'impulsion donnée par un programme gouvernemental pour les peuples indigènes.

Alors, certes, ce n'est pas parfait dans le sens où je le voudrais, mais c'est beaucoup mieux que ce que l'on peut voir par exemple en Amérique du nord, des peuples enfermés dans des réserves, des réserves non protégées des projets extractivistes, c'est bien mieux que ce que l'on voit du quotidien des peuples indigènes colombiens où tous les 3 jours (en temps de paix) un leader social ou indigène est assassiné et où la pression est énorme de récupérer les territoires occupés par ces peuples, c'est bien mieux que ce que l'on connaît du sort des indigènes du Mexique ou des indigènes du Chili et d'Argentine. Et je ne parle pas du Brésil actuellement. Tous ces pays sont dirigés par des politiques droitières voire ultra-droitières (à part le Mexique depuis peu mais ça pour l'instant il faut attendre de voir).

C'est vrai, ici même, je ne vous parle que des peuples indigènes, de ce que je connais, mais le traitement apporté aux minorités, n'est-ce pas ce qui permet de porter un regard sur une politique sociale ?

Le sort des minorités de chacun des pays américains dirigés par la droite, que ce soient les afrodescendants, les femmes, les transgenres, les immigrés, les personnes différentes, les exclus, les travailleurs également n'est-il pas lié au sort des peuples indigènes ?

Il est clair que nous devons resserrer les rangs autour de ce qui peut encore l'être, sans tergiverser et sans barguigner car les forces sont moindres et l'offensive des puces est comme un coup de butoir sur une porte déjà bien enfoncée.

Il s'agit de l'avenir de la planète et sur elle des gens et des êtres vivants qui en dépendent.

Il s'agit de l'avenir de nos enfants et de nos petits-enfants, qui méritent bien eux aussi de respirer un air potable, de boire une eau potable, de manger une nourriture potable, de pouvoir aussi travailler et vivre dignement.

Je ne sais pas si l'avenir de la planète et des gens passe réellement par le socialisme, à vrai dire j'en doute, ce que je sais c'est qu'il y a un démon à faire disparaître de cette terre, c'est le capitalisme.

Alors, être anticapitaliste, c'est défendre les révolutions.

 

Caroleone

 

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Venezuela, #Coup d'état

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