Ils seront les prochains déplacés climatiques : les Inuits d’Alaska

Publié le 15 Décembre 2018

Quand on leur demande combien de temps ils croient pouvoir continuer à vivre dans leurs maisons, la majorité des habitants de Kivalina sont en peine de fournir une réponse claire. Millie Hawley, directrice du département chargé de la relocalisation du village, est la seule à répondre catégoriquement : « deux ans. » Ne pas savoir combien de temps encore leur foyer restera un lieu sûr, telle est la réalité à laquelle s’affrontent les habitants de cette petite localité alaskaine.

Cette ville, petite comme un village, jonchée sur une langue de sable, agit comme une barrière naturelle entre la mer des Tchouktches et le lagon de Kivalina, à l’embouchure des rivières Wullik et Kivalina, convertissant l’atoll en une île. Son emplacement délicat rend cette enclave habitée hautement sensible à la montée du niveau de la mer – conséquence du réchauffement climatique et du dégel de l’Arctique.

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