Argentine : Récupérer la flore native à Punta Querandí

Publié le 4 Décembre 2018

L'un des objectifs de la communauté indigène de Punta Querandí est de restaurer la végétation et les arbres d'origine non seulement sur ce territoire mais aussi au-delà, c'est pourquoi elle a décidé de créer une pépinière d'espèces indigènes.

C'est dans cette optique que Graciela Capodoglio, de la Réserve naturelle du Pilar, leur a rendu visite le mois dernier. Elle possède une vaste expérience dans la réintroduction de plantes indigènes et la lutte contre les plantes exotiques dans les 300 hectares de zones humides dont elle a la charge sur le littoral du fleuve Luján.

La pépinière de Punta Querandí vise à promouvoir les espèces indigènes et constitue en même temps un nouvel outil pour générer des ressources pour la Communauté. Pour promouvoir ce projet, nous avons invité Graciela Capodoglio, référente principale de l'ONG Patrimonio Natural en charge de la Réserve du Pilar, qui a partagé son expérience avec nous dans une pépinière qu'ils gèrent depuis deux décennies et dont laquelle ils encouragent le retour des espèces indigènes ce qui constitue également une source précieuse de revenus pour les activités de l'institution.

Quelques minutes avant dix heures du matin, Graciela Capodoglio est arrivée avec Elena Los, une autre collègue de l'ONG Patrimonio Natural. Après quelques matés, nous avons commencé à parler à l'ombre du quincho, puis nous avons commencé une tournée à travers le territoire de la communauté, où nous avons fait attention aux différentes espèces exotiques (comme les chardons, les peupliers et les lys) qui sont très dangereux pour la flore indigène.

Le problème des plantes exotiques est leur manque d'interaction avec la faune locale (peu d'oiseaux et d'insectes s'en nourrissent) et elles deviennent généralement un ravageur en éliminant totalement les indigènes.

Nous tenons à remercier nos collègues de la Réserve naturelle du Pilar pour avoir partagé leurs connaissances. Les liens avec cette institution remontent à 2009, lorsque, de Punta Querandí, nous avons rendu visite à Graciela Capodoglio pour lui demander conseil et soutien. Actuellement, l'espace qui nous réunit s'appelle le Réseau des Organisations de la Rivière Lujan, formé par une douzaine de groupes du Bassin qui visent à protéger les zones humides pour leur valeur environnementale et comme régulateur des inondations habituelles dans la région.

Par la communauté indigène Punta Querandí

 

source  https://puntaquerandi.com/2018/11/24/recuperar-la-flora-nativa-el-proximo-paso-en-punta-querandi/ 

traduction carolita d'un article paru sur Elorejiverde le 3/12/2018

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