Religion algonquine

Publié le 18 Novembre 2018

cérémonie Midewiwin

Dans leur cosmovision, ils considéraient trois niveaux :

Supérieur : occupé par des dieux comme le soleil et le tonnerre.

Inférieur : habitat des serpents et des monstres sous-marins.

Milieu : habitée par les hommes, les animaux et les plantes.

Les algoquiens pratiquaient l'animisme : ils croyaient que toutes les choses dans la nature comme les animaux, les végétaux, les montagnes, les rivières, etc. avaient des esprits qui pouvaient faire le mal aussi bien que le bien. Ils appelaient ces esprits "Manitú".

Le Manitú leur a appris à construire des maisons, à cultiver le maïs et à utiliser le feu. Quand ces esprits se mirent en colère, ils amenèrent de terribles tempêtes ou trompèrent les chasseurs pour qu'ils échouent dans leur chasse.

Les pratiques religieuses sont importantes dans leur vie quotidienne, invoquant l'aide des esprits pour la chasse, les batailles et les problèmes de santé.

Le chaman avait la tâche importante de se lier d'amitié avec le Manitú. Après les chefs, les chamans étaient les membres les plus respectés de la communauté et ils pouvaient être des hommes ou des femmes. Ils dirigeaient les cérémonies religieuses et aussi les rites de passage, où les jeunes devenaient des adultes. Les cérémonies étaient célébrées par des chants, des tambours et des danses.

Pour diagnostiquer les maladies, ils travaillaient avec un hochet en calebasse et invoquaient leur Manitú personnel. Ils utilisaient des plantes médicinales sur les parties touchées, la famille du patient donnait des cadeaux en paiement. La morsure serpents à sonnettes était courante , car pour guérir la maladie, ils utilisaient un tubercule de feuilles étroites et de grosses graines qui poussaient dans les prairies. D'autres plantes étaient efficaces pour les brûlures, les blessures, les douleurs du travail et la diarrhée.

L'âge de douze ans était un âge très spécial pour un garçon algonquien. Juste avant son douzième anniversaire, le jeune homme était envoyé dans la forêt, après avoir été préparé par le chaman. Il devait rester assis pendant des jours, sans nourriture, face à la solitude et à la terreur, attendant que les esprits qui l'aideraient viennent à lui dans un rêve. L'esprit venait généralement sous la forme d'un animal et l'accompagnait pour le reste de sa vie. S'il retournait au village sans avoir fait son rêve spirituel, il était bon pour une nouvelle tentative. Chaque alginquien devait avoir son rêve spirituel pour être un homme.

Lorsque la culture guerrière a décliné, la quête de vision s'est réalisée grâce à l'utilisation du peyotl des terres au sud du Rio Grande.

Le Calumet était très vénéré, taillé dans une pierre rouge attachée à une tige ; ce tube de tabac était utilisé pour mettre fin à la controverse, renforcer les alliances et assurer des relations pacifiques avec les étrangers.

Dans la "Danse du Calumet", les participants formaient un cercle autour d'une scène peinte, au milieu se tenait le danseur principal avec le Calumet.

Ils chantaient, puis, au son d'un tambour, ils se livraient une bataille fictive entre le Calumet et un guerrier armé. A la fin de la danse, le chef présentait le Calumet aux invités en signe de paix.

Les cérémonies sociales et religieuses étaient nombreuses. Parmi elles, les fêtes claniques et le rite secret de Midewiwin ou de la Grande Société de Médecine.

Les fêtes de clan se tenaient deux fois par an : au printemps, quand elles étaient offertes grâce au Manitú pour la nouvelle saison et en été après la maturation des fruits.

La cérémonie Midewiwin avait lieu une fois par an, au printemps, lorsque des hommes et des femmes unis par des vœux secrets se rencontraient. Ses membres étaient acceptés dans un rite de passage où ils prenaient la place des morts de l'année précédente.

La mort était un moment de douleur et de deuil pour les proches parents. La veuve chantait en pleurant sa perte et en exprimant ses difficultés futures pour ses enfants. Des cadeaux étaient donnés aux plus proches parents qui, à leur tour, en remerciaient d'autres en leur témoignant leur gratitude, mais de moindre valeur. Les Sauks jeûnaient, noircissaient leur visage au charbon de bois et s'abstenaient de porter des vêtements et des ornements rouges.

Ils pratiquaient deux formes d'inhumation, l'une était l'inhumation primaire, dans un puits profond ils plaçaient le corps vêtu et avec des objets funéraires pour accompagner l'esprit du défunt dans l'au-delà, puis ils le recouvraient de planches de bois ; ou ils le laissaient dehors sur un échafaud ou dans les branches d'un arbre. Puis venait l'enterrement secondaire, l'enterrement des os.

Ils croyaient en la vie après la mort. Pour s'assurer qu'il puisse terminer son voyage, une cérémonie funèbre avait lieu au cours de laquelle on célébrait des danses et organisait des activités que le défunt avait appréciées dans la vie : courses et jeux de hasard et de balle.

Inoca, chef de guerre en 1701.

Illustration du père jésuite Louis Nicolas. La légende dit : "Capitaine de la nation de l'Illinois, armé de pipe et de lance."

traduction carolita du site Pueblos originarios.com

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article