Les Chitimacha

Les habitants de la côte sud de la Louisiane, sont aussi connus comme Chitimachan ou Chetimacha. Ils s'appelaient eux-mêmes Pantch-pinunkansh "les hommes rouges ensemble".
La langue chitimacha est considérée comme isolée et éteinte.

Ils étaient divisés en trois groupes :

Washa
Chawasha
Chitimacha

Ils étaient gouvernés par des castes endogames, et si un noble épousait un plébéien, il devait vivre avec les plébéiens ; la direction dépendait de la descendance. Ils étaient strictement monogames, et la femme avait une autorité considérable.

Les Chitimacha célébraient tous les événements sociaux avec des cérémonies de danse et de chant. Tous les membres de la communauté intervenaient. La musique faisait partie intégrante de leur culture, faite de tambours en peaux de crocodile, de hochets de calebasse et de flûtes.

Ils étaient des vanniers d'exception, avec des cannes sauvages ramassées dans les marais,  ils divisaient les fibres avec leurs dents, et les teignaient en jaune vif, rouge et noir ; ils les tissaient en deux couches, produisant des produits imperméables qui pouvaient flotter.

Ils vivaient en harmonie avec la nature, cultivaient le maïs, les patates douces et les légumes, chassaient l'ours et le cerf, et pêchaient le poisson et les fruits de mer qui complétaient leur alimentation.

Les femmes se peignaient le visage en rouge et blanc, les hommes en rouge et noir, ils ornaient leurs cheveux de plumes.

Le canoë était leur principal moyen de transport, en bois d'orme ou de cyprès résistant, mesurant environ 10 mètres de long, pouvant accueillir 15 personnes, sa coque était plate, idéale pour naviguer dans les marais.

Un acte du 19 juin 1767 signé par Charles Philippe Aubry, gouverneur français de la Louisiane, reconnaît l'intégrité de leur territoire. Aubry a été remplacé par l'Espagnol Antonio de Ulloa, qui a maintenu la reconnaissance. Ils vivent actuellement dans la réserve de Charenton, en Louisiane.

Brochure du Musée Chitimacha :

"Qaxtiqi." Salutation en langue chitimacha.

Chemise qui suggère le style de vie dans le village (1726)

La création

Le Grand Esprit a fait le monde et tout ce qu'il contient à partir de son propre corps. Au début, il n'y avait rien, sauf l'eau qui cachait la terre.

Le Grand Esprit a fait des poissons et des crustacés pour y vivre. Il a appris au homard à plonger et à ramasser la boue pour faire la terre. Puis il créa l'homme et, comme la terre, il les appela "Chitimacha". 
Il n'aimait pas cet homme parce qu'il n'avait ni yeux ni oreilles. Pourtant, il pouvait tout voir, tout entendre et tout savoir.

Le Grand Esprit leur a donné les lois pour vivre, pendant un temps tout s'est bien passé, mais alors le Chitimacha a été négligeant et a oublié les lois. La vie n'était pas bonne, et les hommes la passaient sous une forme anodine ; puis il leur donna du tabac et des femmes.

Le monde avait besoin de lumière et de chaleur, c'est pourquoi il a fait la lune et le soleil, leur disant qu'ils devaient se laver souvent pour donner lumière et chaleur ; la lune était un homme et le soleil sa femme. Le soleil a fait ce que le Grand Esprit lui a dit de faire, rester lumineux. Les gens l'honorent et elle a toujours été gentille avec eux. La lune a désobéi à l'ordre, elle est pâle et n'émet pas de chaleur, on le voit encore courir après sa femme dans le ciel, qui court pour ne pas qu'il l'atteigne.

Le logo tribal a été créé en 1996, contient des symboles de choses importantes pour la tribu.

Au centre, le Cyprès Sacré Chitimacha. Le soleil se lève à l'est, symbolisant un nouveau jour. Le cercle central représente le calumet de la paix, les quatre plumes d'aigle, les points cardinaux. Le dessin central est entouré  d'oreilles d'ours et d'un panier. Les couleurs rouge, noir et jaune étaient fréquentes dans la vannerie et les vêtements. La couleur bleue est le fond du drapeau tribal qui a le logo comme élément central.

Les maisons étaient construites octogonales ou carrées, avec des murs de boue et de mousse, couvertes de feuilles de palmier, elles étaient fraîches en été et chaudes en hiver, le toit supportait les pluies les plus fortes, au centre se trouvait un petit feu pour cuire et générer de la fumée pour repousser les moustiques.

traduction carolita du site Pueblos originarios.com

https://pueblosoriginarios.com/norte/bosques/chitimacha/chitimacha.html

Etats-Unis : Les Biloxi- Chitimacha- Choctaw et l'isle de Jean-Charles - coco Magnanville

image L'isle de Jean-Charles Communauté non incorporée située sur une île de la paroisse de Terrebonne en Louisiane. L'île est une étroite bande de terre qui, depuis 170 ans est la patrie his...

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