Festival de poésie Les langues d'Amérique un espace pour réfléchir et partager des cosmovisions

Publié le 13 Octobre 2018

Redacción Desinformémonos

Dignes d'être entendues, reconnues, partagées et surtout préservées, les langues indigènes du continent disposeront d'un espace pour être transmises par leurs locuteurs lors du VIIIe Festival de Poésie Carlos Montemayor Les langues d'Amérique, qui débutera ce 11 octobre dans la salle Nezahualcóyotl à 18 heures.

Afin de diffuser et de reconnaître les cosmovisions des peuples en fonction de leur langue, le Festival accueillera des poètes du Guatemala, de Colombie, du Chili, du Canada, du Brésil, des États-Unis et du Mexique, ainsi que Manuel León-Portilla, historien et philosophe spécialisé en littérature nahuatl.

 

Dans chaque édition, la Salle Nezahualcóyotl a été remplie, dans une sorte d'expérience mystique, pendant deux ou trois heures, avec un public composé principalement de jeunes étudiants qui, après avoir entendu de la poésie en plusieurs langues, se transforment", explique l'ethnologue José del Val, directeur du PUIC.

Avec la huitième édition du Festival s'achèvera les "Journées Carlos Montemayor 70 ans In memoriam", à travers lesquelles diverses activités consacrées à son travail, a créé "une forêt de ses pensées pour continuer à réfléchir sur les idées" lui, qui était le coordinateur de la rencontre jusqu'à sa mort en 2010, explique Del Val.

Parmi les activités qui font partie du Festival, il y aura une conversation et un débat entre les poètes David Huerta (langue espagnole) et Victor Teran (langue zapotèque) au Centre Vlady de l'UNAM ce mercredi à 11 heures, pour inaugurer officiellement jeudi l'événement dans lequel la poésie de douze personnalités sera écoutée.

Les poètes qui participeront sont David Huerta (espagnol), Humberto Ak'abal (Maya Quiché), Natalio Hernández (Nahuatl), Elicura Chihuailaf (mapuche), Margaret Rendall (anglais), Briceida Cuevas Cob (Maya), Inácio Vieira de Melo (Portugais), Víctor Terán (Zapotèque), Louise Dupré (Français), Fredy Chicangana (Quechua), Juana Peñate Montejo (Ch'ol) et Zara Monroy (Seri).

"Ce sera le point de rencontre de nombreux amis de Carlos, qui ont joué un rôle très important dans la formation d'une nouvelle génération de poètes", a déclaré Mardonio Carballo, le conseiller du festival. Enfin, " il y a eu une floraison du travail poétique dans les langues indigènes ", a-t-il conclu.

traduction carolita d'un article paru sur le site Desinformémonos le 9 octobre 2018

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Peuples originaires, #La poésie que j'aime, #Mexique

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article