Mexique - Des militants indigènes et sociaux exigent que l'on mette un terme au fracking à San Luis Potosí

Publié le 11 Septembre 2018

Ville de México/Desinformémonos- 
 

Des représentants des peuples indigènes Nahua et Tenek, ainsi que des militants et des organisations sociales, ont protesté dans les rues de San Luis Potosí pour exiger que le gouvernement mette fin à la pratique de la fracture hydraulique dans toute la région de la huasteca potosina car elle représente un danger pour la vie en contaminant les eaux, la terre et l'air.

Les indigènes se sont positionnés devant le Congrès de l'État et ont réussi à obtenir que les législateurs locaux les écoutent et dénoncent le fait que plusieurs sociétés transnationales et Pétrolières Mexicaines (PEMEX) avaient déjà commencé à préparer l'extraction des hydrocarbures par fracturation.

D'autre part, ils ont exigé que les députés potosinos et Juan Manuel Carreras, gouverneur de l'Etat, publient dans le Journal Officiel la déclaration municipale d'une zone soumise à la conservation écologique et la protection du matériel biologique appelée réserve : "KO BIXTALAB K'AL AN LABIDH XE' TSINTALAB - Préservation de la Vie Sacrée.

La pétition formelle pour la déclaration provient de la municipalité de Tanlajás et a été déposée depuis mai, mais aucune des autorités de l'État n'a répondu à la demande.

Selon l'Alliance Mexicaine Contre le Fracking, cette pratique entraîne des conséquences telles que la contamination des sources d'eau, l'émission de gaz contaminants, les tremblements de terre anthropiques et les effets sur la santé de la contamination des sols et de la consommation d'eau toxique.

traduction carolita d'un article paru sur Desinformémonos le 10 août 2018

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