Colombie : Le peuple Guane
Publié le 26 Septembre 2018
https://es.m.wikipedia.org/wiki/Archivo:Autoridades_Ind%C3%ADgenas_Guane,_Zippasgo_Inga_Chibcha_Wuanent%C3%A1_Hunza%C3%A1._Minga_Pueblo_Ind%C3%ADgena_Inga,_Cof%C3%A1n_en_el_Resguardo_Ind%C3%ADgena_de_Ca%C3%B1o_Mochuelo,_Orinoco_Amazon%C3%ADa.jpg
Peuple autochtone de Colombie qui vivait dans les municipalités actuelles de Los Santos, Jordán et Cabrera dans le département de Santander.
Leur langue qui est classée parmi les langues chibchanes, liée à celle des Chibcha pu Muisca a fait l’objet d’enquêtes récentes qui auraient conduit à revoir cette affirmation et proposant une migration du peuple de l’Orénoque ou des côtes du Venezuela.
La pratique culturelle de la déformation crânienne artificielle ne semble pas découler des mêmes principes qui étaient ceux des peuples la pratiquant (Paracas, Mayas, Muisca, Pijaos, Quimbaya…), mais bien pour donner à leurs visages une expression de férocité et les faire ressembler à des félins.
De Petruss - Trabajo propio, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=20179047
Leurs territoires bordaient à l’est ceux des Yariguíes (famille carib), au nord celles des Chitareros, à l’est celles des Lache (langue chibcha) et au sud, sud-est ils étaient voisins des peuples Poimas et Chalalaes. Tous ces peuples sont aujourd’hui disparus.
n°24, Guanes
Le cacán guarentá était l’un des souverains gouvernant le peuple Guane. Son siège de gouvernement était situé sur le plateau Xerira ou Jéridas (aujourd’hui Mesa de los Santos voir image). Il semble qu’il dirigeait de nombreux caciques.
Les Guanes étaient agriculteurs, ils cultivaient du coton, du maïs, des haricots, du tabac, de la coca, des ananas.
C’étaient des artisans qualifiés, ils tissaient le coton, en faisaient vêtements et couvertures, ainsi qu’ils tissaient des fibres de ceiba.
Leur aliment de base n’était pas issu de la culture mais de la pêche.
Ils fabriquaient leurs armes, flèches, lances, massues, ils récoltaient du sel.
Ils fabriquaient de la poterie en argile avec des incrustations de coquillages qu’ils devaient obtenir par l’échange avec d'autres peuples.
poterie guane De Petruss - Trabajo propio, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=20179041
instruments de musique en os De Petruss - Trabajo propio, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=20179039
source : wikipedia
Peintures rupestres Guanes
De Yurileveratto - Trabajo propio, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=20390680
Sur les parois rocheuses du canyon du rio Chicamocha dans le département de Santander en Colombie, des peintures rupestres proviennent du peuple Guane. Ce seraient des pictogrammes représentant une idée ou un concept de portée sociologique ou coutumière, avec la représentation de symboles d'animaux ou du soleil considérés comme des divinités par ce peuple.
ci-dessous une traduction du site de l'ONIC pour ce peuple :
https://es.wikipedia.org/wiki/Archivo:Ind%C3%ADgenas_Guanes,_Zippasgo_Inga_Chibcha_Wuanent%C3%A1_Hunza%C3%A1,_Minga_Pueblo_Ind%C3%ADgena_Inga,_Cof%C3%A1n_en_la_Orinoco_Amazon%C3%ADa.jpg
Nom
Guane
Situation géographique
Les Guane étaient un groupe indigène qui habitait la région qui occupe actuellement une grande partie des provinces de Soto, Guanentá et Comuneros, appartenant au département de Santander en Colombie. Actuellement situé à 20 minutes de Barichara Santander.
Population
L'ethnie indigène guane n'apparaît pas dans les listes de Dane 2005. Cependant, sa population est estimée à seulement 812 personnes ; l'indice de population le plus élevé se trouve à Buacaramanga, capitale du département de Santander avec un total de 412 personnes qui se disent guane, suivie par Barichara, municipalité du même département avec un total de 86 personnes. 409 hommes et 403 femmes composent la population de la ville guane par genre.
Langue
Ils ne parlent pas leur langue traditionnelle.
Culture (coutumes, danses, tissage, etc.)
Les Guanes n'ont pas laissé de monuments grandioses, mais ils ont laissé des échantillons d'une culture supérieure au-dessus de beaucoup d'autres familles qui, avant tout, habitaient les côtes ; les appeler "sauvages" n'est pas seulement une offense pour nos ancêtres, mais pour la vérité historique. En ce qui concerne la culture des Guanes, dans son livre "América, tierra firme" (Amérique, continent), le Dr. German Arciniegas, soutient la thèse que les Espagnols n'ont pas découvert l'Amérique, mais l'ont enterrée ; car découvrir un continent, c'est avant tout enquêter et étudier la culture de ses habitants, la faire connaître au monde, la stimuler, la guider dans son développement et la préserver pour la postérité ; les conquérants n'étaient motivés que par la cupidité, soutenus par la cruauté, mais jamais par le soin ou la curiosité d'enquêter sur les coutumes et le degré de civilisation que leurs malheureuses victimes auraient pu atteindre, perdant ainsi un trésor considérable de la préhistoire colombienne.
Économie
Les seuls biens individuels reconnus par les Guanes étaient les habitations, le travail du sol, les animaux domestiques et les biens meubles, les outils de travail, les armes, les vêtements et les articles ménagers. La terre était la propriété commune de chaque tribu et ils la défendaient à tout prix, contre les prétentions des tribus voisines. L'Indien se sentait fortement lié à ses terres, ainsi qu'à sa famille et à sa tribu ; c'est pour cette raison qu'ils luttèrent contre l'invasion espagnole injuste, qui non seulement sacrifia d'innombrables Indiens, mais les expropria même artificiellement de leurs terres, dont ils étaient propriétaires depuis plusieurs années. L'économie des Guanes avait comme base principale l'agriculture, le tissage de couvertures de coton et la fabrication d'ustensiles en argile; pour le travail des champs ils manquaient d'outils appropriés, puisqu'ils ne connaissaient pas le fer et ils devaient utiliser des bois très durs, comme le bâton et des pierres de silice pointues, utilisés soit directement soit en les mettant à la pointe d'un bois ouvert, sous forme de haches.
traduction carolita du site de l'ONIC