Honduras - La société criminelle DESA entretient la concession et continue d'exploiter le projet Agua Zarca

Publié le 28 Juillet 2018

Compte tenu de la confusion générée par la divulgation d'une note du journal en ligne El Libertador,  le COPINH devait clarifier que, bien que la note précise correctement que le projet a suspendu ses opérations en raison de la sortie des banques européennes FMO et FinnFund en raison de la pression du COPINH et de l'incidence internationale, en réalité, la société criminelle DESA maintient la concession illégale de 50 ans sur le rio Gualcarque, ce qui signifie qu'elle n'est pas fermée, mais est en suspension en attendant le temps de reprendre ses opérations dans la rivière sacrée Gualcarque.

La Banque Centraméricaine d'Intégration Economique (BCIE) maintient son financement de 24 millions de dollars à DESA en attendant la reprise de ses opérations, soutenant financièrement le projet Agua Zarca malgré l'assassinat de Berta Cáceres.

Jusqu'à présent, l'État hondurien, en tant que complice du modèle de mort extractif, n'a même pas eu l'intention de poursuivre ce projet meurtrier, malgré les procès pour corruption, abus de pouvoir, violation du droit à la consultation, meurtre et tentative de meurtre dans lesquels sont impliqués des fonctionnaires, des employés de DESA et son directeur général.

 DESA ne fonctionne pas comme elle le faisait normalement jusqu'à l'arrestation de Sergio Rodriguez, qui est l'un des huit accusés en attente de jugement en septembre. Cependant, elle est toujours active dans son travail de manipulation et d'attaque contre la communauté de Rio Blanco, renforçant les structures communautaires parallèles avec le message qu'elle n'a pas l'intention de partir.

COPINH ratifie sa lutte permanente pour l'expulsion définitive du projet "Agua Zarca" et dénonce la société criminelle DESA, qui porte sur ses épaules le sang de nos compañeros assassinés.

"Avec la force ancestrale de Berta, Lempira, Mota, Iselaca et Etempica, nos voix sont pleines de vie, de justice, de liberté, de dignité et de paix".

traduction carolita d'un communiqué paru sur le site du  COPINH le 25 juillet 2018

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