Amérique latine : Le peuple Mbyá Guaraní
Publié le 5 Juin 2018
By Administración Nacional de la Seguridad Social from Argentina - Comunidad Mbya Guaraní, Kaaguy Poty - Misiones, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=45486641
Peuple autochtone de langue guarani, qui vit principalement au Paraguay mais également en Argentine, au Brésil et en Uruguay. Ils sont une émanation du peuple Guaraní occidental.
Autodésignation : jeguakáva tenonda porangue’i = les premiers à porter l’ornement de plumes. Cela désigne les élus, ceux qui se sont d’abord paré du chapeau rituel.
Autre autodésignation : ñandeva = notre peuple (c’est une autodésignation commune à d’autres groupes Guaraní).
Langue : mbyá guarani ou ayvú de la famille des langues tupi-guarani. Cette langue est différente du guaraní paraguayen en phonétique et en morphosyntaxe ainsi qu’en lexique.
15.000 locuteurs
2 dialectes, le tambeopé et le baticola.
De nombreux Mbyá sont trilingues parlant le guarani paraguayen, le castillan et le portugais.
Il existe un vocabulaire religieux nommé ñande ary guá ñe é = des mots de ceux qui nous surnomment » ou ñe’e porá = de belles paroles qui est utilisé dans les prières, les hymnes sacrés , les messages divins reçus par les tribus.
Les mots, les phrases sont toujours prononcés avec un grand respect et jamais divulgués à des personnes n’ayant pas la pleine confiance du peuple.
Localisations
PARAGUAY
21.422 personnes
Ils vivent du nord au sud sur un territoire situé sur 8 départements : Concepción, Canindeyú, San Pedro, Caazapá, Caaguazú, Guairá, Alto Paraná, Itapúa.
Chaque groupe a sa propre expérience et s’inscrit dans un réseau multidimensionnel de relations interethniques.
Les Mbyás qui étaient resté isolés dans le plus profond de la selva ont été forcés de quitter leur habitat à cause de la déforestation, de l’expulsion et de l’occupation de leur territoire par les paysans sans terre.
Dans la vision Mbyá la terre n’est pas seulement une ressource pour la production, c’est un environnement pour les relations sociales et la cadre de la vie religieuse.
Ces Mbyás vivent en petits groupes qui atteignent rarement 5 familles dans le département de Guairá. Ils sont sédentaires à présent et ont un grand attachement au lieu où ils vivent, tatapy rupa, le siège de leurs foyers.
ARGENTINE
8233 personnes vivent en Argentine installés dans une quarantaine de villages sur le territoire du département de Misiones. Il y a 74 communautés Mbyá Guaraní dites tekoas, ainsi que certaines populations dans le reste du pays.
Certaines familles Chiripos Guarani et avá katú, pai tavytera vivent avec les Mbyás dans des communautés de Misiones.
La perte de leur territoire et les maladies les ont conduit à des conditions de vie difficiles. Les Mbyás ne reconnaissent pas les frontières ce qui semble logique vue que leurs territoires avant la colonisation ne comportaient pas de limites précises. Ils migrent entre l’Argentine, le Paraguay et le Brésil.
Leur terre de prédilection est la selva au climat humide, sur les bords de rivières et de lagunes.
Ils cultivent la terre et font des petits boulots dans les scieries, les plantations sans aucune protection juridique et professionnelle.
Les groupes nomades chassent, pêchent, récoltent les fruits sauvages.
Ils fabriquent également des objets artisanaux destinés à la vente.
Les cultures sont celles du maïs, des courges, du manioc, de la patate douce et en complément la chasse et la pêche.
Les déplacements étaient justifiés autrefois par la réinstallation des champs de culture mais aussi par la recherche de la Terre sans mal, une croyance et une pratique répandue chez les peuples tupi-guaranis qui a conduit à de grandes migrations à la recherche d’un monde comme un refuge contre le cataclysme final.
Le territoire est appelé tekoa, le tekoa signifie et produit les relations économiques, les relations sociales et l’organisation politico-religieuse essentielle à la vie guarani.
Depuis plus de 1500 ans ils habitent la forêt de Yaboti dans le département de Misiones où ils sont à présent menacés par les entreprises forestières. Leur territoire a une superficie de 6500 hectares mais l’industrie du bois leur enlève de plus en plus de terre. Sur ce territoire ils prélèvent de quoi survivre et de quoi se soigner mais les ressources s’amenuisent à cause de la déforestation.
Les communautés Mbyá ont été intégrées dans la selva du Paraná depuis 3000 ans sans jamais développer de notion de propriété. Leur territoire est envahi à partir du XVIe siècle par les européens avec des stratégies de s’approprier des terres ce qui a entraîné la perte de la forêt subtropicale et la mise en place de systèmes agroèproductifs et l’implantation de centres urbains.
argentine
BRESIL
CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4368174
8400 personnes
Ils vivent dans les régions du sud et de l’est du Brésil, près des sierras atlantiques de la côte. Il y a 35 tekoas dans 7états du sud du Brésil qui comptabilisent environ 5000 Mbyas.
Il y a également des camps le long des routes BR 101 et BR 116 dans les états de Paraná, de Santa Catarina et du Rio Grande do Sul. Ces Mbyás ont décidé de revenir sur leurs terres ancestrales qui sont à présent aux mains de propriétaires terriens, ils vivent sous des abris couverts de sacs plastique, sont souvent victimes des hommes de main des propriétaires ou des éleveurs ainsi que d’accidents de la route.
By Eugenio Hansen, OFS - Own work, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=65933645
brésil
URUGUAY
Des migrants Mbyá se sont établis dans le tekoa Maraé’i dans les environs de Santiago Vázquez et dans le département de Treinta y Tres. Un groupe vit sur l’île Grande Filomena du fleuve Uruguay depuis les années 1980.
Langue : mbyá guarani ou ayvú de la famille des langues tupi-guarani. Cette langue est différente du guaraní paraguayen en phonétique et en morphosyntaxe ainsi qu’en lexique.
15.000 locuteurs
2 dialectes, le tambeopé et le baticola.
De nombreux Mbyá sont trilingues parlant le guarani paraguayen, le castillan et le portugais.
Il existe un vocabulaire religieux nommé ñande ary guá ñe é = des mots de ceux qui nous surnomment » ou ñe’e porá = de belles paroles qui est utilisé dans les prières, les hymnes sacrés , les messages divins reçus par les tribus.
Les mots, les phrases sont toujours prononcés avec un grand respect et jamais divulgués à des personnes n’ayant pas la pleine confiance du peuple.
uruguay
Histoire
leader du tekoa Yriapú dans l'état de Misiones Por Carla.antonini - Obra do próprio, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4454253
Aux XVIe et XVIIe siècles les chroniqueurs appelaient guarani les groupes de même langue rencontrés de la côte atlantique au Paraguay.
Cabeza de Vaca fait référence à des « villages des indiens Guarani » où il s’est arrêté avec ses hommes et des guides lors de l’expédition entreprise en 1541 depuis l’île de Santa Catarina jusqu’à Asunción.
Avec l’arrivée des conquistadors le territoire occupé par les Guaraní devient le théâtre de disputes entre les portugais et les espagnols.
Au XVIIIe siècle les Mbyá sont connus comme les Mba’evera de la montagne et Tarumá, Apyteré, Tembekuá, Tambeapé, Baticola.
Aux XVIIIe/XIXe siècles des groupes Guaraní qui ne se soumettent pas aux encomenderos espagnols ni aux missions jésuites se réfugient dans les forêts subtropicales et les forêts de la région de Guairá au Paraguay et des 7 peuples apparaissent dans la littérature sous le nom générique de Cainguá, Ka’ayguá ou Kaigua.
A partir du milieu du XXe siècle des études ethnographiques permettent de mieux connaître les spécificités linguistiques, religieuses, politiques, matérielles des Guaraní en définissant les bases de la classification des sous-groupes.
L’organisation sociale et les activités menées dans chaque communauté dépendent de l’orientation religieuse qui absorbe les modes les représentant, les expériences, les diverses origines des sous-groupes en créant un profil propre.
Les Mbyá sont ceux qui occupent les zones de continuité sur la côte atlantique. La recherche de la terre sans mal ou yvy mareyey, de la terre parfaite ou yvuju miri, ou du paradis à atteindre est de traverser la »grande eau », la façon dont les groupes familiaux racontent leur histoire à travers les promenades en recréant et en récupérant leur tradition dans un nouveau lieu ce qui les rend porteur d’une vie comme d’une expérience de survie.
Les missions jésuites/ la guerre du Paraguay
Les données diffèrent d’un anthropologue à l’autre à savoir si les Mbyá et les Tavytera pai ont été soumis aux missions jésuites aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il semble qu’ils ont résisté à la conquête spirituelle des missions.
Une thèse précise qu’ils n’ont été soumis à aucun processus missionnaire en choisissant de préserver leur indépendance par les déplacements fréquents, s’échappant dans la selva pendant et après la guerre Guarani.
La population Guarani a été l’une des plus touchées par la guerre du Paraguay dont les Mbyá qui ont été forcés de se battre aussi bien du côté paraguayen que du côté brésilien. On ne connaît pas le nombre de guerriers morts ou de civils guaranis lors de cette guerre mais elle est considérée comme l’un des plus grands massacres de l’histoire de l’Amérique.
Il y a plusieurs récits de la guerre du Paraguay dans l’histoire orale des Mbyá. Beaucoup d’entre eux parlent de la terrible violence subie par les ancêtres, l’enrôlement obligatoire des hommes pour les fronts des batailles et des invasions qu’ils ont subies.
Le tekoha
Ce n'est pas seulement le territoire mais aussi un espace physique qui comprend les plantes, les animaux, les rivières et qui permet d'exercer une vie harmonieuse et équilibrée. Le groupe est délimité par le tekoha qu'il occupe. C'est son unité sociale et politique fondamentale.
Les individus au sein du tekoha sont toujours en mouvement pour diverses raisons qui ne relèvent pas du nomadisme : mariages, échanges, visites, apprentissages.
Les tekohas des Mbyás sont cernés par le développement des estancias, des plantations de soja, de tabac, de yerba maté à l'intérieur des terres et par le développement des infrastructures touristiques sur les côtes du Brésil.
source : sorosoro
Economie
L’économie de base repose sur les cultures traditionnelles de maïs, manioc, patate douce, courge, tabac. Le maïs est l’aliment de base du régime alimentaire, il a aussi un sens sacré.
Ils pratiquent également la chasse, la pêche et la cueillette.
Les femmes tissent des paniers qui sont vendus sur les marchés par les hommes.
La base sociale est la famille élargie avec moins de 15 membres en moyenne.
Cosmovision Mbyá
Nande Ru a créé quatre grands êtres :
Karai, propriétaire du crépitement des flammes, Dieu du feu, avec sa femme, Kerechu ;
Jakairá, propriétaire de la fumée vivifiante, Dieu du printemps, avec sa femme Ysapy ; Ñamandú, Dieu du soleil, et sa femme Jachuká ;
Tupâ Ru Etê, Dieu de la pluie, du tonnerre et des éclairs et sa femme Pará.
A ces quatre dieux et leurs épouses le nom "i puru'ã ey va'é" est appliqué, ceux qui n'ont pas de nombril, soulignant avec cette désignation le fait qu'ils ont été créés et non engendrés. Ils ont de nombreux descendants, mais ces enfants, parce qu'ils ont ont été engendrés et non créés, ont déjà un nombril.
Karai, Jakairá, Ñamandú et Tupâ sont chargés d'envoyer des âmes sur terre pour s'incarner dans le corps des enfants à naître. Ils envoient les esprits masculins, et leurs consorts féminins, et ainsi ils sont aussi connus sous le nom de Ñe'e Ru Eté, vrai père du mot âme ; et Ñe'é Chy Eté, vraie mère du mot âme, respectivement. Selon la région du paradis d'où proviennent les mots "âme incarnée", dont l'origine est commémorée solennellement par le mburuvichá, chef de la tribu, l'homme reçoit le patronyme sacré qui doit l'accompagner jusqu'à la tombe en tant que partie intégrante de son être.
Les Mbyá croient en la dualité de l'âme, étant synonyme pour eux de "partie divine de l'âme", et "parle", par exemple, ñe'e. Le mot âme est envoyé par les dieux pour s'incarner, et quand l'homme meurt, il retourne à la demeure de celui qui l'a envoyé. Angüé, l'ex-être, l'être qu'il était, le produit des passions et des appétits, teko achy, reste sur terre, et s'il n'est pas éloigné des tapyi avec des fumigations de fumée de tabac, des prières et des chants, il peut causer la mort de ses proches.
La première terre, Yvy Tenondé, a été détruite par les eaux de l'inondation, Yvy Ru'ü, terre douce.
Tous les hommes vertueux qui l'habitaient, libérés de tekó achy, passions humaines, montaient au ciel ; ceux qui avaient commis le péché étaient métamorphosés en insectes, oiseaux, reptiles et animaux, sous la forme desquels ils s'élevaient aussi au paradis.
La terre a été reconstruite par un fils de Jakairá, Dieu du printemps, et a été de nouveau peuplée des Images Ta'anga des habitants des régions célestes, les Mbyá étant les descendants. d'une femme qui vivait dans le Yvy Yvyté, le centre de la terre (Guairá) et le dieu Ysaupí. qui a reconstruit la terre.
Dans la tradition Mbyá, le Pa'i Rete Kuarahy, le seigneur du corps comme le soleil, fils de Dieu et de femme guaraní, occupe une place exceptionnelle ; et Jachyra, la future lune, créée par Pa'i pour le soutenir dans ses tâches, consistant en la création d'abeilles mellifères, pour libérer la terre des êtres maléfiques, des incarnations de l'esprit du mal, et la fourniture au Mbyá d'un code qui régirait sa vie.
Selon Léon Cadogan, kuarahy (soleil), est un mot sacré dans le monde Mbyá Guaraní, et son étymologie est dans la composition de trois mots : kua'a signifie connaissance ; ra, radical de jera, mbojera, guerojera signifie créer ; mais étant apparenté au kuaa, il signifie "sagesse en tant que le pouvoir créatif". et signifie' colonne, mât, manifestation'. Par conséquent, kuarahy signifie :
manifestation de la sagesse de Dieu. Dans le contexte, kuarara signifierait "sagesse (le pouvoir créateur) comme source de lumière illuminant le créateur au milieu du chaos (symbole de l'obscurité). avant la création du soleil."
La sagesse divine est une source de lumière pour les êtres humains qui illumine la recherche humaine de la plénitude de la vie. Les hommes et les femmes les plus sages sont ceux qui savent découvrir dans toute la création la sagesse avec laquelle elle a été créée et l'auteur de cette sagesse.
Les quatre points cardinaux, comme emplacement et orientation de la vie sur cette terre, sont signifiés aux quatre extrémités de la croix. À l'est, la croix est placée par Ñamandu et les Mby'a installent dans leurs sanctuaires (opy) la croix dans cette direction. Mais elle a aussi le sens de l'équilibre et de l'harmonie qui est atteint dans la culture guaraní par la réciprocité, valeur principale de son éthique. C'est à dire, il y a des moments où il faut donner et des moments où on a besoin de recevoir, un dynamisme qui ne fonctionne que sans hiérarchie au sein de la diversité.
Quand la terre, créée par Ñamandu, est entrée dans un fort déséquilibre, alors Ñamandú a pris la croix, et ainsi elle s'est effondrée avec toute sa vie. Ici, la croix est évidente en tant que symbole d'équilibre et de manifestation de la sagesse divine avec laquelle l'univers a été créé. Dans la cosmogonie Mby'a Guarani, la sagesse est la matière première qui est à l'origine et qui donne une continuité au monde. Tout ce qui est généré dans l'existence est sacré parce qu'il est créé par la sagesse divine ; cette sagesse infuse la divinité dans toute la création. Cette sagesse créative contient une capacité d'action qui parvient à développer en chacun le pouvoir de l'être, ce qui implique la prise de conscience de la coresponsabilité de collaborer au maintien et au rétablissement de l'équilibre de la création.
La coresponsabilité ouvre la possibilité pour toute vie, sous ses multiples formes, d'atteindre sa plénitude. En bref, selon la cosmovision guarani, la création est faite par la sagesse divine à partir de et pour l'équilibre qui est maintenu par la réciprocité. Il est nécessaire que les êtres humains sachent comment découvrir cette sagesse pour collaborer. de manière responsable avec elle.
source : traduction du document Diversidad sociocultural en Paraguay de María Clara Santa Cruz
Ci-dessous 2 de mes traductions sur la cosmovision Mbyá
Maino' i, oiseau sacré des Mbya Guaranis - coco Magnanville
Dans la cosmovision de ce peuple originaire, le Colibri bleu est le premier compagnon de Ñamandú, le Père Premier, puisqu'il a surgi avec lui des Ténèbres, c'est pourquoi ils sont de la même ...
http://cocomagnanville.over-blog.com/2018/02/maino-i-oiseau-sacre-des-mbya-guaranis.html
Les petits univers des Mbyá-Guarani - coco Magnanville
Un voyage à travers le fil délicat qui unit l'expression musicale à la spiritualité de ce peuple millénaire, sous le regard sensible de Chango Spasiuk. "Ne suivez pas les traces des anciens ...
http://cocomagnanville.over-blog.com/2018/05/les-petits-univers-des-mbya-guarani.html
Le Manga
Le Manga est un jeu religieux considéré comme étant donné par ñandejara (dieu) pour la récréation avant le tituel du tangara. Il a lieu l’après-midi dans l’espace situé devant la maison religieuse opy roke. Les hommes font une pelote d’épi de maïs séché, ava tipire, pour jouer au Manga. La base de la balle est la de la taille de la paume de la main. Le jeu consiste à ne pas laisser tomber la balle dans le cercle formé par une quinzaine de joueurs. Quand les joueurs se fatiguent ils sont remplacés par d’autres. Si le joueur laisse tomber la balle il quitte le jeu. Le jeu se termine quand la danse rituelle tangara commence avant d’entrer dans la maison cérémonielle.
Source : cronicas de la tierra sin mal ( lien vers les articles sur les Mbyá ICI )
Médecine traditionnelle
Les payés ou opy’guá, seigneur de op’y sont des médecins traditionnels responsables du traitement des plantes médicinales et des soins aux malades. Ils peuvent également attirer la pluie, deviner l’avenir, favoriser de bonnes récoltes de chasses, conduire les chants et les danses, les rituels comme celui du nouveau nom à un guarani.
Leur fonction la plus importante serait l’histoire du mythe de création qui a un pouvoir de guérison.
La médecine traditionnelle Mbyá souffre de la détérioration en raison de l’oubli des connaissances ancestrales, de la disparition progressive de leur opy’guá. La perte du pouvoir individuel et communautaire de l’opy’guá comme celui des dirigeants de la vie Mbyá conduit à la disparition du peuple.
Leur survie est menacée.
La réduction, la disparition, la contamination de leurs espaces vitaux qui étaient aptes à les nourrir selon le mode traditionnel les ont forcés à adopter le mode de vie des yurua (blancs) ce qui a provoqué une grande détérioration de leur santé. Il existe selon les études épidémiologiques menées en Argentine des cas de malnutrition surtout chez les enfants. Certains enfants sont pris en charge dans les écoles bilingues établies dans leurs communautés et les cantines scolaires leur fournissent bien souvent leur unique repas quotidien. Des dépendances ont été observées chez les adolescents et les adultes du côté argenton en particulier allant de l’alcoolisme au tabagisme et aux substances inhalées.
Sources : asociacion guadalupe, wikipedia, ISA povos indigenas, sorosoro
Brésil et Amazonie : Les guaranis - coco Magnanville
LES GUARANIS Les Guaranis appartiennent à la famille linguistique TUPI constituée de différentes ethnies réparties au BRESIL, en ARGENTINE, au PARAGUAY , en URUGUAY et en BOLIVIE. Population et...
http://cocomagnanville.over-blog.com/article-bresil-et-amazonie-les-guaranis-117358314.html
Toutes les traductions pour le peuple Guaraní :
Paraguay : Un documentaire montre la beauté de cinq rituels indigènes
Réduction jésuites dans le río Paraná
Sites Guaranís – La pierre gravée d’Ingá. Le Monument
Sites Guaranís – Pierre d’Inga, hypothèses astronomiques
Sites Guaranís : Gnomon de Cruz Machado
Sites Guaranís : Boa Esperança del Iguaçu
L’origine de Vénus et des Pléiades
La légende de la lagune de l’Iberá
Comment le Tamanduá a enseigné aux Guaraní comment danser
Maino’ i, oiseau sacré des Mbya Guaranis
Légende guarani des Isondúes ou lucioles
Astronomie Guaraníe : La Croix du Sud
Constellations d’Ema et Tinguaçu
Cosmovision Guaraní Ñandevá – Les Oporaiva, spécialistes religieux