Violences à la fac de Montpellier, une enquête sous pression policière
Publié le 6 Avril 2018
Une chose est sûre, c'est que l'on soit d'ici ou de là-bas, il ne fait pas bon être entre leurs mains....
Après l’attaque, survenue le 22 mars, contre une assemblée générale étudiante, un témoin entendu par la police nous a fourni l’enregistrement sonore des pressions subies lors de son audition. Accablant.
«Sur le coup, je n’avais pas de doute. C’est maintenant… Pourquoi vous m’avez foutu un doute ? » Christophe, étudiant en droit à Montpellier, aimerait revenir sur la déposition que l’oblige à signer le policier qui, pendant trois heures d’interrogatoire, vient de le mettre sous pression, insultes et menaces à l’appui. « Allez, signe ! » crie l’agent en tapant du poing. « Ne vous énervez pas », tente de tempérer Christophe, qui, depuis une demi-heure, demande à pouvoir se rendre aux toilettes et à boire un verre d’eau, sans qu’aucune de ces requêtes ne lui soit accordée. « Tu iras pisser dehors. » Ce sont les derniers moments de l’audition de Christophe, le 29 mars dernier, au commissariat de Montpellier, dont l’Humanité s’est procuré l’enregistrement.
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Violences à la fac de Montpellier, une enquête sous pression policière
Après l'attaque, survenue le 22 mars, contre une assemblée générale étudiante, un témoin entendu par la police nous a fourni l'enregistrement sonore des pressions subies lors de son auditio...
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