Des milliers de femmes sont descendues dans la rue pour réclamer la fin de la violence machiste en Argentine

Publié le 9 Mars 2018

Ville de México/Desinformémonos- Des dizaines de milliers de femmes se sont rassemblées sur les principales places argentines pour protester contre la violence machiste, l'inégalité des salaires, la criminalisation de l'avortement et le féminicide, dans le cadre de la grève internationale pour la Journée internationale de la femme, le 8 mars.

"Nous nous arrêtons contre les licenciements, l'ajustement gouvernemental et l'avortement légal, sûr et gratuit. Nous sommes ici pour vous en dire Basta les violences féminicides et sur les travesties", a déclaré la journaliste et militante Liliana Daunes.

Pour sa part, l'historienne et sociologue Dora Barrancos a déclaré qu'elle a défilé "avec la conviction que toutes les luttes précédentes n'ont pas été vaines." Cette fois-ci, il y a une subjectivité beaucoup plus prononcée et plus percutante et nous sommes dans la lutte des derniers jours pour la légalisation de l'avortement, qui est la lutte qui exige notre énergie et notre force aujourd'hui", a-t-elle expliqué.

"Aujourd'hui est un autre jour de lutte pour une société plus juste et plus égalitaire pour toutes les femmes", a déclaré Ada Rico, présidente de l'Association civile La Casa del Encuentro. Elle a rappelé que le 8 mars est une journée pour continuer à œuvrer à l'éradication de la violence sexiste en Argentine et dans le monde.

Les mobilisations ont été suivies par les proches des victimes de féminicides qui ont réclamé justice et punition pour les responsables, et des étudiants, des jeunes, des enfants, des personnes âgées, des artistes et des intellectuels les ont rejoints.

La grève internationale à l'occasion de la Journée internationale de la femme a fait en sorte que des milliers de femmes dans le monde entier sont descendues dans la rue pour exiger le respect de leurs droits, de leur corps et de leur vie face à un système patriarcal qui soutient les auteurs de crimes sexistes.

traduction carolita d'un article paru dans Desinformémonos le 8 mars 2018 : 

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Argentine, #Droits des femmes

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