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/image%2F0566266%2F20241207%2Fob_ac2db5_foto-panoramica-des-de-les-ruines-de.jpg "Cocomagnanville a été créé en hommage à Pierre Kerhervé, mon grand-père coco qui m'a permis de devenir l'adulte que je suis. Ce blog évolue au fil du temps, des connaissances et de la maturité de son auteure. Il est à présent presque essentiellement dédié aux peuples originaires de l’Abya Yala (les Amériques) et je me suis appliquée à documenter chaque peuple et culture qui la composent. A présent, les lecteurs qui le souhaitent pourront retrouver cette base de donnée sur un site que je leur ai dédié : Peuples autochtones d'Abya Yala.")
Canada : Les Inuvialuit
Publié le 12 Février 2018
Peuple autochtone du Canada faisant partie du peuple Inuit e dont le territoire d’origine était le delta du fleuve Mackenzie dont l’île Herschel et les îles Baillie dans le nord-ouest du Territoire du Nord-Ouest.
Inuvialuit est un nom inuit donné aux peuples autrefois dénommés Mmackenzie delta eskimo ou Western artic eskimo.
Langue : dialecte inuit-inupiat (inuktitut) de la famille des langues eskaléoutes
C’est de nos jours la population la plus dense de l’arctique canadien.
Communautés (région d’Inuvik)
Aklavik- « aire grise aride », 350 personnes
Inuvik- « place de l’homme », 1335 personnes
Paulatuk (Paulatuuq) « lieu du charbon » 260 personnes
Ikahuak (Sachs harbour) 112 personnes
Ululsartuuq (Uluk khaktok ou Holman) 360 personnes
Tuktoyaktuk « on dirait un caribou », désignée sous le nom de Tuk, 705 personnes
La superficie des terres Inuvialuit est de 521.707, 68 km2.
Aklavik et Inuvik sont partagés avec la nation Gwich’in représentée par le Conseil tribal des Gwich’in.
Histoire
Les Inuvialuits sont présents dans la région depuis 1000 ans, ils descendent de la culture de Thulé. Ils entretiennent au fil du temps des contacts avec les Inuits d’Alaska dont ils représentent le groupe le plus à l’est.
Les premiers contacts sont bien accueillis par les Inuits avec des commerçants non indigènes à la fin du XVIIIe siècle, début du XIXe siècle. Mais les relations se détériorent rapidement.
Au XIXe siècle arrivent les missionnaires qui tentent de christianiser les Inuits mais dans l’ensemble les nuvialiuits ne se convertiront pas au christianisme avant 1900.
Vers 1888 a lieu l’apogée de la chasse à la baleine dont un millier de baleiniers non autochtones hivernaient près du fleuve Mackenzie.
La région devient un centre commercial et un refuge ce qui génère des problèmes avec l’alcool, la promiscuité sexuelle et la mort par arme à feu.
La vie traditionnelle des Inuvialuits décline rapidement ainsi que la population en proie à une série de maladies infectieuses de contact dont la scarlatine, la syphilis, la variole et la grippe.
En 1920 les Inuvialuit ont presque disparu du Yukon. La plupart des Inuvialuit modernes sont les descendants de groupes Inupiat qui ont déménagés à l’est de l’Alaska à cette époque.
Dans les années 1950 le ministère fédéral des affaires du nord encourage les Inuits à abandonner le mode de vie nomade. On leur construit des maisons, des écoles et des infrastructures. En 1959 la ville gouvernementale d’Inuvik est fondée comme centre administratif.
Les Inuits ne trouvent pas de travail autrement qu’en tant que subalternes et survivent surtout grâce à l’aide gouvernementale. Avec le changement rapide du mode de vie apparaissent des problèmes de drogue, d’alcoolisme et la santé décline.
Le comité des droits du peuple COPE est fondé en 1969 et devient rapidement la voie politique des Inuvialuit.
Dans les années 1970 des gisements de pétrole et de gaz sont découverts dans la mer de Beaufort.
village de Paulatuk By James Heilman, MD - Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9438916
De nos jours / Revendications territoriales / Vers plus d’autonomie ?/ Réappropriation de l’éducation et de la langue
Ils ont négocié une entente sur le règlement de leurs revendications territoriales avec le gouvernement du Canada en 1984. L’accord est le premier règlement de revendications territoriales globales élaboré par les autochtones vivant dans les Territoires du Nord-Ouest. Il prévoit l’extinction du titre aborigène dans l’ouest de l’arctique canadien en échange d’une propriété autochtone de 9100 km2 et d’un paiement de 45 millions de dollars en avantages sociaux et 10 millions de dollars en développement économique, administré par l’IDC. Un cadre devait être élaboré pour l’autonomie gouvernementale. Les conseils communautaires ont acquis plus d’autonomie au cours des 20 dernières années.
Il y a une importante présence inuite à l’assemblée législative des Territoires du Nord-Ouest et au niveau fédéral. Les effets désastreux des pensionnats gérés par le gouvernement canadien ont été diminuées en partie par le contrôle local de l’éducation y compris des programmes adaptés à la culture dans les écoles.
La langue est toujours parlée et enseignée dans la plupart des écoles (dans les premières années principalement).
Mode de vie
La chasse au caribou avait lieu toute l’année, les troupeaux de caribous étaient ceux de Cap Bathurst et de Blue note ainsi que le troupeau de Porcupine partagé avec les Gwich’in (ce qui a provoqué aussi des tensions)
Au printemps : pêche, chasse aux oies et au grizzly
En été : chasse à la baleine, pêche, cueillette de baies, de racines, de plantes médicinales
En automne ; pêche, chasse aux phoques, chasse aux oies, cueillette de plantes
En hiver : pêche, chasse aux phoques, à l’ours polaire.
Ils étaient répartis en 5 groupes régionaux de 200 à 1000 personnes avec un mode de vie adapté à la région conséquente (ressources) , exemple :
Le groupe à l’ouest du fleuve Mackenzie : été chasse au caribou, pêche, hiver chasse au phoque.
Groupe du Cap Bathurst à l’est : chasse à la baleine boréale en été, au phoque en hiver.
Le groupe le plus important était celui du delta de Mackenzie dont le village de Kittigazuit.
Ils se réunissaient pour chasser les bélugas venant se nourrir dans l’estuaire peu profond. La région représentait un piège naturel pour les troupeaux de bélugas que les groupes de chasseurs en kayak poussaient vers les hauts fonds en amont.
L’hiver les Inuvialuit déménageaient dans de petits villages de quelques maisons construites en bois de grève, bien isolées avec de la tourbe, chauffées et éclairées avec des lampes à huile de baleine en pierre. Il y avait jusqu’à 6 familles par maisons.
L’organisation sociale était basée sur la famille. La polygamie était une pratique courante seulement pour certains individus.
Les familles possédaient des maisons, des tentes, des kayaks et des umiaks.
umiak -Par Edward Sheriff Curtis — Library of Congress [1] Edward S. Curtis Collection. LC-USZ62-107287 Call Number: LOT 12330, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=11265134
sources : wikipedia, encyclopédie canadienne
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Les Inuits - Mode de vie - - coco Magnanville
Inuit Amautiq 1995-06-15 " par Ansgar Walk - photo taken by Ansgar Walk. Sous licence CC BY-SA 2.5 via Wikimedia Commons. PREMIERE PARTIE sur les INUITS Economie 80% de la population Inuit vit ...
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