Canada : Les Inuits du cuivre

Publié le 4 Février 2018

By G.H. Wilkins (31 October 1888 – 30 November 1958) - http://www.collectionscanada.gc.ca/pam_archives/public_mikan/index.php?fuseaction=genitem.displayItem&lang=eng&rec_nbr=3603936, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32219327

Peuple autochtone qui est un groupe d’Inuits du nord canadien vivant à la limite des arbres dans la région de Kitikmeot dans le territoire du Nunavut et dans la région d’Inuvik dans les Territoires du Nord-Ouest.

Inuit du cuivre est un nom donné par les explorateurs non indigènes qui les ont trouvés en train d’utiliser le cuivre natif dans leurs outils et leurs armes.

Au XVIIIe siècle ils vivaient entre le cap Parry et le golfe Queen Maude.

Leur territoire est une région où domine la toundra à part dans les forêts le long de la rivière Coppermine.

Le nom de cette région était connu comme Kitikmeot.

Population : 2000 personnes

Langue : dialecte inuit-inupiaq (inuktitut) de la famille des langues eskaléoutes

Territoire du Nunavut

Région de Kitikmeot

Kugluktuk

Bathurst inlet

Cambridge bay ou Ikaluktutiat

Kugluktk Par Andrew Johnson from Yellowknife, Canada — Kugluktuk, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2942532

Territoires du Nord-Ouest

Région d’Inuvik

Sachs Harbour

Ulukhaktok ou Uluqsatuva (= où il y a du cuivre)

Inuvik -Par Martin Male from Yellowknife, Canada — File:Fall Colors Over Inuvik 1.jpg https://www.flickr.com/photos/96262714@N00/42603313/, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=8190569

Histoire

MCH, Rudolph Martin Anderson, 38946

Ils sont les descendants des anciennes cultures Pré-Dorset, Dorset et Thulé.

Ils rencontrent les blancs à la fin du XVIIIe siècle et à partir de là obtiennent des biens commerciaux non indigènes comme le fer. Ils restent en contact avec les blancs pour faire du commerce mais sont confrontés aux épidémies de contact dont ils n’ont aucune protection.

Leur vie traditionnelle reste malgré tout inchangée par la suite.

Dans les années 1920 des établissements de poste de traite mettent à leur disposition des fusils, des filets de pêche, des pièges en acier, des tissus, du thé, de la farine. Des changements importants interviennent dans la culture traditionnelle et perturbent leur mode de vie et les structures sociales.

Les missionnaires arrivent à peu près en même temps que les postes de traite ainsi que la présence de la gendarmerie royale du Canada.

Les aspects fondamentaux de la culture traditionnelle commencent à disparaître dans les années 1950.

Pendant la guerre froide, le Grand nord prend une cote importante et à la même époque des réserves minérales sont connues et exploitables. Les industries offrent du travail salarié et contribuent ainsi au déclin de la vie nomade tout comme arrive aussi le déclin des troupeaux de caribous.

Des lotissements en bois sont construits pour les Inuits et des écoles dans les années 1950, la centralisation de la population s’achève dans les années 1970.

Les Inuits ne peuvent prétendre qu’à des emplois subalternes et non qualifiés

La chasse et le piégeage restent importants

Ils adoptent une vie sédentaire mais l’apport des drogues, de l’alcool accentue le déclin de leur santé générale.

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Religion

Leurs croyances sont basées sur le besoin d’apaiser les entités spirituelles dans la nature. L’élément central des rituels était l’observation de tabous liés à la pêche et à la chasse. Il y avait une reconnaissance en des esprits génitaux conçus comme des femmes et identifiés avec des forces et des cycles naturels.

Les chamanes (hommes ou femmes), angakok, tenaient le leadership religieux grâce aux liens qu’ils avaient avec les esprits gardiens. Ils contrôlaient le temps, amélioraient les conditions de chasse, guérissaient les maladies et devinaient l’avenir.

Structure sociale

La base politique était la famille nucléaire. Elle était dirigée par l’homme le plus âgé et organisées en petits groupes associés à des zones géographiques. Les bandes étaient identifiées géographiquement avec un nom portant le suffixe –miut.

Le partage des tâches et les relations de parenté étaient importants.

Il y avait plusieurs sortes de partenaires formels et informels et les échanges d’épouses parfois possibles.

A l’automne ils se réunissaient plus que de coutume pour réparer les vêtements, renouveler les liens familiaux.

Les Inuits - Mode de vie - - coco Magnanville

Inuit Amautiq 1995-06-15 " par Ansgar Walk - photo taken by Ansgar Walk. Sous licence CC BY-SA 2.5 via Wikimedia Commons. PREMIERE PARTIE sur les INUITS Economie 80% de la population Inuit vit ...

http://cocomagnanville.over-blog.com/2015/10/les-inuits-mode-de-vie.html

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Les hommes chassaient et fabriquaient ou réparaient les armes, les outils, construisaient des kayaks, des traîneaux, des abris.

Les femmes préparaient les peaux, fabriquaient les vêtements, cousaient les peaux, pêchaient et préparaient le poisson, élevaient les enfants, ramassaient les mousses et les baies.

Régime

Ils étaient des chasseurs nomades pratiquant la chasse aux phoques et aux baleines.

Les chiens aidaient environ 8 grandes bandes de 50 à 200 personnes à chasser les phoques à leurs trous de respiration en hiver.

Certains ours polaires étaient parfois chassés.

L’été et en automne ils chassaient les caribous et les bœufs musqués, le petit gibier et les volailles.

Les femmes et les enfants pourchassaient le caribou à travers des pistes de pierre vers un endroit où les hommes les attendaient avec des lances et des arcs.

La viande était séchée au soleil ou congelée et mise dans des caches pour l’hiver.

De nos jours les activités traditionnelles demeurent, et les revenus proviennent de coopératives, de l’artisanat et la vente directe, de la pêche commerciale et de la construction. De nombreux inuits du cuivre sont convertis au christianisme.

Vêtements

parka de femme By Daderot - Own work, CC0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=19102941

Ils avaient des parkas d'intérieur, courtes avec des manches courtes et pour l'hiver des parkas plus longues et lourdes pour l'extérieur. Les parkas des femmes se distinguaient par des cagoules allongées et des épaules pointues et exagérées.

Les vêtements et les bottes étaient fabriqués dans plusieurs sortes de peaux :

Bonnet de danse : caribou, hermine, huard à bec jaune

Parkas : lièvre arctique, loutre, lapin, vison sauvage

Mitaines : castor, ours polaire, moufette

Bottes : caribou, ours polaire, phoque, loup, carcajou

Kamlit (bottes souples) : caribou, orignal

source 1 + wikipedia

Civilisations.ca - Salle des trésors - Vetements de danse inuit

Des danses du tambour avaient lieu dans des grandes maisons de neige pouvant contenir jusqu'à soixante personnes. On dansait pour accueillir des groupes de voyageurs et des amis ou pour célébrer...

http://www.museedelhistoire.ca/cmc/exhibitions/tresors/treasure/263fra.shtml

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Ulu, le couteau féminin Inuit

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