Les femmes d’Afrique australe s’organisent contre la violence de l’extractivisme

Publié le 23 Janvier 2018

Pour beaucoup de pays du Sud riches en ressources, l’exploitation et l’extraction à grande échelle des ressources naturelles, et les projets de méga-infrastructures qui les accompagnent, représentent la voie que les gouvernements adoptent pour accueillir des investissements étrangers et accéder à des aides financières. La Vision du régime minier de l’Afrique (1) adoptée par les ministres africains en charge de l’exploitation des ressources minérales dans l’ensemble du continent, ainsi que le cadre politique qui l’accompagne, Les ressources minérales et le développement de l’Afrique (2011) (2) fournissent à eux deux la « stratégie [la plus] détaillée pour l’industrialisation de l’Afrique au XXIe siècle ».

Cependant, sous le vernis de ce paradigme de développement à la mode, la vie et les moyens de subsistance des communautés rurales et paysannes ainsi que de l’environnement sont menacés par les effets dévastateurs de l’industrie minière et des autres industries extractives. Les femmes et les filles, en particulier, sont les premières à faire les frais de ces impacts. C’est le cas des femmes de la province de Tete au Mozambique, dont les communautés sont confrontées à la pénurie d’eau et à la pollution, comme de la communauté Marange au Zimbabwe, où la vie quotidienne des femmes est hantée par une violence militarisée et souvent sexualisée.

« La lutte des femmes pour l’eau » – Tete, Mozambique

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