Canada : La nation Sahtu ou Got’ine

Publié le 12 Janvier 2018

 

 

Sahtu opposés au fracking- 

Peuple autochtone du Canada, faisant partie de la première nation Déné, de langue athapascane, vivant dans les Territoires du Nord-Ouest.

Autres noms : North Slavey, Hare, Hareskin.

Sahtú = la source de leur nom

Langue : north slavey, groupe nord-est des langues athapascanes du nord du Canada

Ils vivaient autour du Grand Lac de l’Ours dans les Territoires du Nord-Ouest. De nos jours ils vivent à Colville lake, Déline, Fort Good Hope, Norman Wells, Tulita.

Ils sont représentés par le conseil des Dénés du Sahtu qui en 1993 signe l’entente sur la revendication territoriale globale des Dénés et des Métis du Sahtu.

 

Déline Grand lac de l'Ours Par mattcatpurple https://www.flickr.com/photos/ntlibrarian/ — winter sunrise, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=14700851

Les groupes comprennent :

Les Dénés Hare (k’asho Got’ine) : Colville lake et Fort Good Hope.

Bear lake Déné : district de Déline.

Mountain Déné (Shita Got’ine) : district de Tulita 1235 personnes

Le Grand Lac de l’Ours a été exploité historiquement par de petites tribus, les K’asho Got’ine, les Tlichos et les Escalves (Slavey) y chassaient les troupeaux de caribous et pêchaient sur les côtes, le long des tributaires du lac.

Les Inuits s’approchaient parfois jusque dans ces régions pour chasser le caribou et cela a donné lieu à quelques hostilités avec les peuples cités plus haut, mais dans l’ensemble les Sahtu et les Inuits s’évitaient.

En 1804 est ouvert un poste de traite de fourrures à Déline et les groupes autochtones ont plus de liens entre eux.

Ils se nomment au cours des 19 e et 20 e siècles,  Bear lakers, les habitants du Lac de l’Ours et développent un dialecte particulier dans lequel on retrouve des mots de chaque famille linguistique des tlichos, K’asho Got’ine et Esclaves Shute Got’ine.

De nos jours les Sahtu vivent toujours de la chasse et de la pêche traditionnelle complétées par le trappage et des emplois rémunérés.

 

image

Histoire

Alexander Mackenzie est le premier explorateur à mentionner les Sahtu dans sa relation du voyage qu’il fait sur le fleuve Mackenzie jusqu’à l’océan Arctique en 1789.

Les communautés Dénées sont liées par la langue et la culture.

La communauté de Déline et l’exposition au radium

La communauté Déline des Sahtú Déné a subi une grande perte lors de sa participation au projet Manhattan. Les Sahtú Dénés ont été embauchés pour transporter le minerai contenant du radium provenant des Territoires du Nord-Ouest pour le transférer en Ontario et aux EU. Les dépôts d’uranium européens étaient sous le contrôle des nazis, les dépôts canadiens étaient essentiels à la création des premières bombes atomiques. Les Sahtú ignoraient l’existence du rayonnement radioactif et utilisaient des sacs en tissu pour transporter le minerai. Le Canada a contesté le nombre de décès dû à ce travail abusif. Les empoisonnements par rayonnement ont gravement affecté la communauté de Déline.

« Village of widows », un documentaire de Peter Blow détaille les expériences des Sahtú dénés.

 

image

Les groupes

Behdzi Ahda first nation – partie ancestrale des K’asho Got’ine (Dénés Hare), Colville lake- 219 personnes

Première Nation Déline « où coule l’eau » (se prononce day li neh), située près des sources de  la rivière bear (Sahtu De), lieu de pêche dans le lac de l’Ours pour les Sahtu de Bear lake. Réserve Fort Franklin settlement – 981 personnes

Fort Good Hope first nation – K’asho Got’ine

Dené band, péninsule entre la rivière Jackfish et la rive est du fleuve Mackenzie, 869 personnes

Tulita Déné first nation, conseil de bande Tulita « où se rencontrent les deux rivières » réserve Fort Norman settlement, 670 personnes (ils sont membres des Premières Nations Dechco)

sources : wikipedia, encyclopédie canadienne

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article