Monde autochtone 2017 : La Polynésie française

Publié le 8 Décembre 2017

Filles Ma'ohi Par Jeyan — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=7264907

Gwendoline Malogne-Fer

Ancienne colonie française, la Polynésie française est depuis 2004 une Collectivité d’Outre-mer de 270 000 habitants (dont environ 80 % de Polynésiens) qui dispose au sein de la République française d’une relative autonomie politique à travers ses propres institutions locales : le gouvernement et l’Assemblée de Polynésie française.

La crise économique que connaît la Polynésie française depuis le début des années 2000 a fortement augmenté les inégalités sociales. En 2009, un ménage sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté. Jusqu’en 2004, la Polynésie Française était caractérisée par une bipolarisation de la vie politique entre les autonomistes du parti politique Tahoeraa Huiraatira de Gaston Flosse (prônant le maintien de la Polynésie française au sein de la République) et les indépendantistes du Tavini Huiraatira d’Oscar Temaru.

Depuis 2004 la Polynésie française est marquée par une forte instabilité politique et la création, en février 2016, d’un troisième grand parti politique, le Tapura Huiraatira, complexifie davantage la vie politique locale. Ce parti autonomiste a été créé par Edouard Fritch, président de la Polynésie française depuis septembre 2014 en remplacement de Gaston Flosse devenu inéligible. Dans un contexte de guerre de succession au sein de la famille autonomiste la création de ce parti permet à Edouard Fritch d’asseoir une nouvelle majorité à l’Assemblée et de conserver sa fonction présidentielle.

 

LIRE LE RAPPORT

 

Thèmes qui y sont abordés

L’ONU et le droit à l’autodétermination

Le fait nucléaire 20 ans après

Le droit aux ressources naturelles

Projets hôteliers et protection de l’environnement

 

Sur le blog

Les Ma'ohi

 

image

Rédigé par caroleone

Publié dans #Polynésie française, #Peuples originaires

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article