Les peuples du monde – Etat des lieux : La Nouvelle-Ecosse

Publié le 19 Décembre 2017

image

La Nouvelle-Ecosse est une province de la région des maritimes sur la côte Atlantique du Canada.

Elle est  bordée au nord-ouest par la baie de Fundy, le détroit de Northumberland et le golfe du St Laurent, à l’ouest par la province du Nouveau-Brunswick, au nord-est par l’île du Prince-Edouard et Terre-Neuve, à l’est au sud et à l’ouest par l’océan Atlantique

La Nouvelle-Ecosse est la première province à entrer dans la confédération canadienne en 1867.

La capitale est Halifax

La superficie : 55.284 km2

La population : 923.598 habitants pour une densité de 17 hab/km2

La partie continentale de la province est une péninsule entourée par l’océan Atlantique qui a façonné sa côte de baies et d’estuaires.

C’est la 2e plus petite province en superficie après l’Ile-du-Prince-Edouard.

vallée d'Annapolis- Par Pas d’auteur lisible par la machine identifié. Sares~commonswiki supposé (étant donné la revendication de droit d’auteur). — Aucune source lisible par la machine fournie. « Travail personnel » supposé (étant donné la revendication de droit d’auteur)., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=518711

vallée d'Annapolis- Par Pas d’auteur lisible par la machine identifié. Sares~commonswiki supposé (étant donné la revendication de droit d’auteur). — Aucune source lisible par la machine fournie. « Travail personnel » supposé (étant donné la revendication de droit d’auteur)., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=518711

Par TUBS — Travail personnelCette image vectorielle contient des éléments, éventuellement modifiés, qui ont été extraits de : Canada location map.svg (par Yug)., CC BY-SA 2.5-2.0-1.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=15951624

paléoaméricains - Par Heinrich Harder (1858-1935) — The Wonderful Paleo Art of Heinrich Harder, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1143767

Les premiers peuples / Les Mi’kmaq

Les premières traces de peuplement humain dans l’actuelle Nouvelle-Ecosse se situent après le retrait des glaciers à la fin de la période glaciaire il y a 10.000 à 13.000 ans. Des outils de pierre et des vestiges de campements de chasseurs/cueilleurs de la période paléoindienne en sont ces preuves.

Pendant la période qui va jusqu’à il y a 2500 ans, de nombreuses traces de peuplement humain existent dont des agrès de pêche qui démontrent la prépondérance des ressources maritimes.

La culture Archaïque maritime se développe mais elle reste plus présente au Labrador, Terre-Neuve et sur la côte du Maine.

Vers 3000 ans, la région est occupée par des peuples de la tradition Susquehanna venus du sud. Des chasseurs, pêcheurs cueilleurs.

De 2500 ans jusqu’à mla période des contacts avec des européens au XVIe siècle, c’est la période céramique qui correspond à l’arrivée des Micmacs et des Malécites, l’apparition de la poterie venant du sud comme les Micmacs selon leur tradition orale.

La langue micmaque est une langue algonquienne comme le malécite, l’abénaki, le cri, l’innu et la plupart des langues parlées dans le nord-est de l’Amérique.

Au XVIe siècle les Micmacs entrent dans une phase d’extension de leur territoire qui couvre à l’arrivée des premiers européens 100.000 km dans 3 provinces maritimes et la Gaspésie.

Leur territoire était divisé en 7 districts reconnaissant chacun un sagamo ou chef dont la fonction principale était l’attribution de territoire de chasse et de pêche. Il n’avait semble-t-il pas d’autres fonctions que celle-ci. Cette institution du sagamo est une particularité du peuple Mi’kmaq, elle reflète une influence méridionale tout comme le culte du soleil dans leur religion.

 

terres explorées par Cabot- Par User Catmas on fr.wikipedia — Bibliothèque nationale du Canada, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1327709

Premiers contacts

 

Le premier européen à avoir touché officiellement le sol du territoire de la Nouvelle-Ecosse actuelle est sujet à controverses, on sait que des pêcheurs ont fréquentés les côtes avant le début de la colonisation et que Jean Cabot a longé cette côte en 1497 et a pu identifier les Grands Bancs de morue de Terre-Neuve ce qui a suscité l’invasion des pêcheurs dans le golfe du St Laurent au XVIe siècle.

En 1524 Giovanni Verrazano au service du roi de France cartographie la côte de l’Amérique du nord et donne le nom d’Arcadie à la région, nom qui donnera plus tard Acadie.

La présence accrue de pêcheurs et de baleiniers européens dans les eaux du nord-est américain a pour conséquence le développement du commerce de fourrures avec le monopole de certaines compagnies.

La France désire s’assurer  le contrôle de l’embouchure du St Laurent et la première colonie qui tente de s’installer à l’ile de Sable en 1598 se retrouve vite en échec à cause de la famine.

En 1604 Pierre Dugua de Monts, un marchand huguenot est chargé par Henri IV  de coloniser ce que l’on appelle l’Acadie avec l’aide de Jean de Poutrincourt et du géographe Samuel de Champlain. Il procède la même année à la fondation de Port Royal –aujourd’hui Annapolis- et prend contact avec les Micmacs qui sont amicaux, assez pour que la colonie abandonnée en 1607 faute de vivres, soit laissée sous la garde du sagamo Membertou.

chef micmac- Par Hezekiah Butterworth — [https://archive.org/stream/zigzagjourneys00buttiala#page/155/mode/1up Zigzag journeys in Acadia and New France.A summer's journey of the Zigzag Club through the historic fields of the early French settlements of America.By Hezekiah Butterworth, 1885], Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=31146789

Les Peuples originaires de nos jours

En 2011 il y avait 33.845 autochtones représentant 2% de l’identité autochtone du Canada et 4% de la population de la province.

3 autochtones sur 10 (29%) habitent Halifax et Cap Breton affiche la plus forte proportion d’autochtones de la province soit 6%.

Les Premières Nations sont au nombre de 21.895 personnes, les Métis sont 10.050 et les Inuits 655.

Les Premières Nations vivant dans une réserve sont les plus susceptibles d’habiter un logement surpeuplé ou nécessitant des réparations

56% des Premières Nations vivant dans une réserve déclarent être en mesure de soutenir une conversation dans une langue autochone, la plus parlée est le mi’kmaq.

En savoir plus : statcan ga.com

 

pow wow membertou

MI'KMAQ

Langue algonquienne

Acadia (Gold river, Wilcat, Yarmouth)

Annapolis valley (Cambridge)

Bear river

Première Nation Chapel island

Eskasoni

Membertou

Première Nation Glooscap

Millbrook

Première Nation Paqtnkek (Pomquet and Afton, Summerside)

Pictou landing (Fisher's granit, Merigomish)

Shubenacadie

Wagmatcook

Première Nation Waycobah (Whycocomagh)

INUITS

Langue inuktitut

655 personnes

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article