Pour un Pérou sans violence contre la femme
Publié le 23 Novembre 2017
Les femmes indigènes sont ici: résistant, contribuant, renforçant nos capacités et nos organisations. Sur ce chemin, nous sommes confrontées à de multiples formes de violence: contre notre vie et notre santé, contre notre identité culturelle, contre nos territoires, contre notre liberté et contre nos droits.
Le 25 novembre prochain, les femmes de l'ONAMIAP continueront à œuvrer pour une vie sans violence, où les femmes, les filles et les adolescentes indigènes ne seront pas insultées, battues ou violées. Nous voulons nous sentir en sécurité et faire en sorte que nos filles connaissent leurs droits sexuels et reproductifs à partir de leur identité culturelle et qu'elles ne soient pas frustrées par une grossesse précoce.
Nous voulons que nous ayons tous et toutes des droits égaux de participer, avec la voix et le droit de vote, à la prise de décisions dans les espaces décisionnels sur nos territoires et leur gouvernance, de reconnaître, de valoriser et d'intégrer nos contributions et nos revendications: notre agenda.
Nous voulons qu'ils cessent de nous stigmatiser, de nous discriminer, de nous folkloriser. Respecter et valoriser notre identité culturelle, comprendre que notre diversité est une richesse. Nous sommes fières de nos langues, de nos vêtements, de nos coutumes. Ça suffit d'être objet de ridicule ou d'être considérée comme synonyme de retard ou de clientes de l'assistanat. Parce que de notre identité culturelle nous contribuons à la défense de la vie, des biens naturels, de la biodiversité qui nourrit tout le monde.
Nous voulons des politiques publiques qui nous protègent efficacement de la mort physique et culturelle. Cette inclusion n'est pas comprise comme une assimilation mais comme l'incorporation de nos agendas, de nos connaissances et de nos pratiques ancestrales.
Nous voulons le respect de nos droits territoriaux parce que la dépossession des terres est aussi de la violence. Ca suffit les lois et autres règlements qui minent la sécurité juridique territoriale de nos communautés. Le projet de loi 1718 ne doit pas être adopté.
Nous voulons la liberté d'expression, pour réclamer lorsque nos droits sont violés et ce, sans être persécutées ou poursuivies. Tous les règlements criminalisant les défenseurs des droits de l'homme devraient être abrogés.
Dans le cadre de la Journée internationale de la non-violence à l'égard des femmes, les femmes indigènes réaffirment que toute violation des droits constitue de la violence. Pour cette raison, il est nécessaire qu'en tant que société, nous commencions à construire une société dans laquelle nous exerçons tous nos droits de manière effective.
traduction carolita d'un article paru sur le site de l'ONAMIAP le 20 novembre 2017 :
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Por un Perú sin violencia contra la Mujer
Las mujeres indígenas estamos aquí: resistiendo, aportando, fortaleciendo nuestras capacidades y nuestras organizaciones. En este camino, enfrentamos múltiples formas de violencia: contra nuestr...
http://onamiap.org/2017/11/por-un-peru-sin-violencia-contra-la-mujer/