Canada /Etats-Unis : Les peuples Salish de la côte centrale
Publié le 18 Novembre 2017
chanteurs squamish- By Kriskrug - Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=23031900
Peuples autochtones partageant une famille linguistique et une culture communes. Ils occupent des territoires contigus dans la vallée du bas Fraser et adjacents à celle-ci, le Sud-Est de l'île de Vancouver et, entre les deux, les îles de San Juan et du golfe.
Les villages et les tribus de Salish de la côte centrale comprenaient les Squamish (16 villages), les Nooksack (20 villages) les Klallam (12 villages), les Halkomelem et les Northern Straits.
Klallam- By Unknown - see above, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3655480
Cowichan girl- By Edward S. Curtis , Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=95394
Nanaimo- By Unknown or not provided - U.S. National Archives and Records Administration, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=16575637
Musqueam- Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3610679
Les Halkomelem comprenaient 3 divisions :
Ile (hulquminum) : Nanoose- Nanaimo- Chemainus (Stz'uminus)- Cowichan- Malahat- lake cowichan- dauquachin- penekaluk- halalt- qualicum- lyackson-
Down river (hunquminum) : Musqueam- Tsawwassen – Saleelwat- Kwantlen – Coquitlam- - Katzie-Tseil-Waututh- Snokomish-
Upriver (halqemeylem): Matsqui- Sumas- Nicoman – scowlitz-sts'ailes Chehalis de Colombie britannique)- Pilalt- Tait.Aitchelitz- chawathil- cheam- leq'a:mel- popkum- qayqayt- seabird island- skaxahlook- shwx'ow'hamel- skway- skowkale- skwah- soowahlie- tzeachten- yakweakwioose
Les Northern Straits comptaient 6 divisions :
T'sou-ke- Songhees- Saanich- Semiahmoo- Lummi- Samish
femme Lummi- Par Edward Sheriff Curtis — Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=33167
Saanich- By Smithsonian Institution from United States - PrintUploaded by PDTillman, No restrictions, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=14509094
Les données générales sur les peuples (dont ils ne sont pas tous concernés)
Le territoire qu’occupaient ses peuples de la côte centrale du Canada et des Etats-Unis comprenaient les deux côtés du détroit de Georgia, les îles San Juan, l’extrême nord-ouest de l’état de Washington du détroit et des parties de la péninsule Olympique.
De nos jours la plupart des peuples cités vivent dans des réserves ou sur des terres autochtones.
La population au XVIIIe siècle était d’environ 20.000 personnes, dans les années 1990 : 16.000 personnes
Langues : salish de la côte : squamish, nooksack, klallam, halkomelem, northern straits (llulkgen) de la famille des langues salishanes
détroit de Georgia- CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=199811
Histoire
1592 : certains peuples ont peut-être étés en contact avec l’explorateur espagnol Juan de Fuca ou en 1787 avec des commerçants de fourrure anglais. Le premier non autochtone a foulé ce territoire dans la détroit est Juan de Fuca.
Années 1790 : début des explorations régulières sur le territoire Salish de la côte, les épidémies de variole commencent.
1811 : début des postes de traite de fourrure à l’embouchure du fleuve Columbia
1827 : la compagnie de la baie d’Hudson construit un fort sur le fleuve Fraser : fort Langley qui deviendra la centre local du commerce et des contacts entre les blancs et les amérindiens. Les amérindiens fournissaient le matériel, la main d’œuvre et les biens. Les femmes amérindiennes se sont mariées avec les commerçants anglais.
1841 : début de la présence des missionnaires chrétiens qui deviendront plus actifs après 1858 et dans les décennies qui suivent certains peuples se christianisent.
Fair use (Old-50), https://en.wikipedia.org/w/index.php?curid=11722129
1843 : construction de fort Victoria qui attire le commerce des amérindiens du Puget sound jusqu’à l’extrême nord de l’Alaska.
1846 : traité de Washington qui divise le pays de la côte centrale des Salish entre les Etats-Unis et du Canada. Les britanniques créent de petites réserves pour chaque village appelées alors bandes.
1850 : afflux de colons qui prend une tournure envahissante quand de l’or est découvert dans le Fraser en 1858.
1855 : Du côté américain se réalise le traité de Point Elliott et Point no Point qui cèdent les terres amérindiennes et créent des réserves régionales. Mais les peuples préfèrent en grande partie rester sur leur territoire au lieu de se rendre sur les réserves désignées. Certains restent sans terres.
1855 : établissement de la réserve Lummi, ceux-ci ont subi de grands dommages de la part des chercheurs d’or, ils subissent encore des pressions pour se tourner vers l’agriculture mais continuent de pratiquer leur mode de vie semi-traditionnel de pêcheurs, perdant leurs terres en raison de empiétement des blancs en 1890 . Ils perdent plus d’un tiers de leur population dans les années 1950 à cause des politiques gouvernementales qui leur offre de se rendre dans des réserves urbaines. Dans les années 70 ils reçoivent un règlement de revendications territoriales pour la perte de leurs sites de compensation de récifs coralliens qu’ils refusent le jugeant trop bas.
Années 1860 : des Salish de la côte centrale travaillent dans de nouvelles industries : exploration forestière, agriculture, expédition de pêche commerciale. Les Nooksack sont sensés se rendre dans la réserve Lummi en vertu du traité de Point Elliott mais peu y vont. Ils continuent de fonctionner selon leur mode de vie traditionnel de tribu, ils ne sont alors plus considérés comme tribu par le gouvernement jusqu’à la reconnaissance fédérale en 1973.
Selon le traité de Point Elliott de 1855, les Klallam devaient se retirer dans la réserve des Skokomish mais la plupart reste dans les villages traditionnels.
En 1874 certains achètent des terres et nomment leur établissement Jamestown.
Les EU achètent des terres pour les Klallam en 1936, ils sont alors séparés en communauté tribale de Lower Elwha et communauté indienne de Port Gamble. D’autres Klallams vont vivre dans la réserve des Puyallup.
Selon le traité de Port Elliott de 1855, les Samish sont sensés se déplacer dans différentes réserves locales mais peu le font. Certains déménagent dans les années 1870 à l’île Guernes, construisent une maison longue et continuent leur vie traditionnelle comme ils le peuvent. En 1912 les blancs les forcent à quitter cette terre. Certains occuperont alors les villages traditionnels d’autrefois, d’autres se disperseront. Des Samish ont reçu des allocations sur la réserve des Swinomish et adoptent une constitution en 1926. Ils reçoivent un règlement suite aux revendications territoriales en 1971 qu’ils refusent.
Pour tous ces peuples le début du XXe siècle est marqué par le déclin économique, l’augmentation de la répression culturelle dans les pensionnats, la propagation de la religion shaker et le renouveau de la danse des esprits.
La fédération des amérindiens du nord-ouest est formée à Tacoma en 1914 et pousse à l’accomplissement des droits issus des traités.
Dans l’affaire EU c. Washington de 1974 la cour suprême des EU stipule que la moitié des saumons et des truites arc-en-ciel exploitables dans les eaux de Washington sont réservés aux tribus visées par les conventions fédérales.
Religion
Ils croyaient que les gens étaient composés de 2 éléments dont un ou plusieurs pourrait être perdu ou attiré et devrait alors être restauré par un chaman.
Ils cherchaient de la chance et des compétences dans la rencontre d’un esprit gardien. Hommes et femmes pouvaient être chamanes et guérir par le chant et le drame, l’extraction d’une entité nuisible avec les mains ou la bouche. Certains chamanes pouvaient prédire l’avenir. Il y avait des chants spirituels, des danses de plusieurs catégories ainsi que des accessoires rituels. Les sociétés secrètes tenaient leurs propres danses en hiver. La cérémonie principale des sociétés secrètes était l’initiation des nouveaux membres. Le droit d’adhésion était héréditaire.
Les peuples tenaient toujours la première cérémonie du saumon, des rituels de purification pour effacer une disgrâce et mettre en valeur étaient l’occasion d’une fête.
Société
Plusieurs familles élargies constituaient un ménage possédant une zone de subsistance, des outils particuliers (lits de palourdes, filets à volailles). Certaines maisons étaient prestigieuses par leur descendance d’un ancêtre notable, partageant des ressources, des noms, des cérémonies, des objets de valeur.
Les mariages impliquaient des échanges rituels et favorisaient le commerce.
Dès leur plus jeune âge, les enfants étaient endurcis en nageant dans des eaux glacées et courant dans les tempêtes.
Les rites de puberté des garçons impliquaient la quête d’un esprit, la puberté débutait par la première chasse ou première prise dont le butin était partagé.
Les filles étaient quand à elles isolées au moment de leurs premières règles pendant de longues périodes.
Les cadavres étaient enveloppés dans des couvertures et placés dans des canots ou des tombes.
Des potlatchs avaient lieu à l’extérieur par beau temps. Tout le village tenait le potlatch.
Femme Lummi type- Curtis- Les Lummi détenaient un territoire considérable au voisinage de la baie de Lummi (Etat de Washington) ainsi qu'un certain nombre des îles San Juan.
Les villages
spearing salmon- Cowichan- Curtis
Chaque maison marquait ses propres occasions. L’été les familles partaient en petits groupes pour chasser et récolter selon le cycle saisonnier et elles vivaient alors dans des logements temporaires.
Les villages d'hiver étaient composés de plusieurs maisons alignées sur la plage, des maisons longues avec un cadre en bois, un toit de hangar et des planches de toit et de mur amovibles.
Chaque famille avait son propre foyer séparé des autres.
Les poteaux des maisons étaient décorés d'images peintes, de sculptures d'ancêtres et de pouvoirs spirituels.
Les ressources
L'aliment de base était le poisson, le saumon dont ils pêchaient 5 espèces. Il était mangé frais ou séché pour les réserves hivernales, ils en tiraient aussi de l'huile. Les mammifères marins chassés étaient les otaries, les baleines (Pour les Klallam), d'autres ressources étaient les fruits de mer, les mammifères terrestres, cerfs, wapitis, ours noirs, chèvres de montagne, castor.
Les espèces évitées : couguar, petit gibier, grizzly, loups.
Ils récoltaient de la sauvagine ainsi qu'une grande variété de plantes dont les racines de camas et de wapato, des fougères, des carottes sauvages, des racines, des baies, des pousses, des tiges.
Après 1800 ils commencent à faire de petites plantations de pommes de terre.
Les poissons étaient capturés dans des filets de récifs, des épuisettes, des chaluts, avec des harpons, des hameçons des lances, des barrages, des déversoirs, des râteaux de hareng, des filets rectangulaires suspendus permettant d'attraper des milliers de poissons par jour.
Les mammifères terrestres étaient piégés, chassés avec un arc et des flèches, des lances.
Les matières premières à leur disposition sur leurs territoires : le bois en particulier (matériel, maisons, canots, boîtes, vaisselle, outils, armes, objets de cérémonie), écorce déchiquetée (serviettes, matelas), nattes cousues avec des feuilles de quenouille et les murs intérieurs des maisons étaient doublés de roseau tule.
vannerie squamish Par Leoboudv — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9490740
Les femmes fabriquaient plusieurs types de paniers enroulés, torsadés, tissés.
La laine de chien laineux était filée avec la laine de chèvre de montagne, de la sauvagine, du coton épilobe sur une grande broche.
L'artisanat
Rose Cole Yelton Memorial Totem Pole Squamish- Par Another Believer — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=23517459
Les arts les plus remarquables étaient les objets en bois, les poteaux des maisons, les canots, les monuments funéraires, les objets rituels et ménagers sculptés et peints mettant en vedette l'humain, l'animal ou les pouvoirs visuels.
Certains peuples pratiquaient l'aplatissement des crânes des nourrissons, avaient des ornements personnels, les oreilles percées, le nez percé, des tatouages ou des peintures corporelles.
Les conflits
La guerre était fréquente entre les peuples et les voisins plus éloignés. Les blessures et la mort étaient intentionnelles ou non exigeaient une indemnisation. Le refus de payer cette indemnisation conduisait aux combats.
Des raides pour la vengeance ou une démonstration de pouvoir étaient menés par des guerriers qualifiés et dotés de pouvoirs spéciaux. Les raids comprenaient des attaques surprises. Les hommes étaient tués, les femmes et mes enfants capturés pour être rachetés ou vendus comme esclaves.
De nos jours les peuples Salish de la côte centrale occupent 235 réserves (1986) et sont reliés à 52 bandes d'environ 13.000 personnes en Colombie britannique.
La vie quotidienne des Salish de la côte centrale des Etats-Unis et du Canada est liée socialement lors de grands festivals, de courses de canoës, de jeux et de danses hivernales et la religion shaker church.
Les bandes sont régies par la loi sur les indiens au Canada.
Chehalis band - 2 réserves; 907 hectares à l'ouest d'Agassil, 775 personnes, 400 dans la réserve. Economie : petites entreprises, foresterie, pêche.
Chemainus band - 4 réserves (1877), 1225 hectares, 30 km au sud de Nanaimo, 882 personnes. Affilié à Mid-island tribal council. Economie : entreprise de construction, terrain de camping, magasin général.
Coquitlam band (Kwayhquitlim), 2 réserves, 85 hectares, 81 personnes- Groupe régi par la coutume et non affilié. Projet de développement de terrains résidentiels, terrains de golf.
Cowichan band - 9 réserves, 2493 hectares près de la ville de Duncan, 2972 personnes. Bande non affiliée. Economie : entreprise de construction, écloserie, location de terrains, sculture sur bois.
Cowichan lake band- une réserve 39 hectares sur la rive nord du lac Cowichan - 12 personnes- Bande affiliés au conseil tribal des Premières Nations de l'île du sud.
Malahat band (ex tribu Saanich) une réserve (1877), 237 hectares à 40 km au nord de Victoria. 220 personnes. Bande affiliée à la FNSITC.
Musqueam band- 3 réserves, 254 hectares dans la région de Point Grey à Vancouver. 925 personnes. Economie : chantier naval, hôtel.
Les tisserands Salish - coco Magnanville
Cowichan girl- Curtis- Une jeune fille de noble ascendance vêtue d'une robe en poil de chèvre. Les peuples Salish sont des peuples de la côte nord-ouest du Pacifique répartis entre le Canada et...
http://cocomagnanville.over-blog.com/2017/11/les-tisserands-salish.html
Nanaimo band- 6 réserves (1876), 26 hectares près de la ville de Nanaimo, 1089 personnes. Bande affiliée à l'alliance tribal council. Economie : industries forestières.
Katzie band: 5 réserves, 340 hectares à l'ouest de Port Hammond, 396 personnes. Bande affiliée à l'Alliance Tribal council. Economie : pêche commerciale, baux fonciers.
Pauquachin band (ex tribu Saanich) 2 réserves (1877), 319 hectares au sud-ouest de l'île de Vancouver , 265 personnes. Bande affiliée à la FNSITC. Economie : parc de véhicules récréatifs.
Pehelakut band- 4 réserves (1877), 635 hectares près de Chemainus, 657 personnes. Bande affiliée à Mid-Island tribal council.
Semiahmoo band, une réserve de 129 hectares au sud-est de White rock, 60 personnes. Bande non affiliée.
Skwah band- 4 réserves (1879), 342 hectares près de Chilliwack, 354 personnes. Bande non affiliée. Economie : agriculture locale, entreprises.
Songhees band - 3 réserves (1878), 126 hectares près de Port d'Esquimault, 330 personnes. Bande non affiliée. Economie : rampe de mise à l'eau, parc de maisons mobiles.
Sooke band- 2 réserves (1877), 67 hectares à l'extrémité sud de l'île de Vancouver, 160 personnes. Bande affiliée à la FNSITC. Economie : entreprises de foresterie.
Tsartlip band (ex tribu Saanich), 3 réserves (1877) 324 hectares à 25 km de Victoria, 695 personnes. Bande affiliée à la FNSTIC. Economie : rampe de mise à l'eau, terrain de camping.
Tsawout band (ex tribu Saanich) 2 réserves(1877) 258 hectares, 30 km au nord de Victoria, 567 personnes. Bande affiliée à la FNSTIC. Economie : petites entreprises, hôtels, parcs de roulottes.
Tsawwassen band - une réserve de 750 acres, 173 personnes. Bande affiliée à l'Alliance tribal council. Economie : parc récréatif, complexe d'hôtel/marina.
Tseycum band (ex tribu Saanich) une réserve (1877) de 28 hectares à Inlet Saanich, 124 personnes actuellement hors réserve.
SQUAMISH
délégation de leaders à Vancouver en 1906- By Conversations with Khatsalano, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4329606
Colombie britannique, proche de la ville de Squamish et des embouchures des fleuves Capilano river, Mosquito creek et Seymour creek sur la baie de Burrard dans le nord de Vancouver.
En 1981 la nation Squamish a adopté comme symbole visuel l'oiseau-tonnerre ou thunderbird dessiné par Stan Joseph jr dans le style traditionnel de l'art graphique des amérindiens de la côte nord-ouest de la Colombie britannique. Il symbolise la force et le changement. Les 3 plumes de sa queue représentent le passé, le présent et le future. Entre ses serres se tient le visage dessiné d'un lézard représentant la protection spirituelle pour les personnes de la nation Squamish.
Réserves
Sen̓áḵw - Kitsilano indian reserve n°6- Vanier park- Vancouver
X̱wáýx̱way- Lumberman’s Arch, Stanley park
Xwmélch’tstn - Capilano indian reserve n°5, west Vancouver
Eslhá7an, mission indian reserve n°1, nord de Vancouver
Ch’ích’elxwi7ḵw, Seymour creek indian reserve n°2, nord de Vancouver
Átsnach, Burrard inlet reserve n°3, nord de Vancouver
Ch’ḵw’elhp- Chekwelp Indian Reserve No. 26 , Gibsons
Ḵ’íḵ’elx̱en, Kaikalahun Indian Reserve No. 25 , Port Mellon
Tsítsusem, Potlatch creek, Howe sound
St’á7mes, Stawamus Indian Reserve No. 24, Stawamus chief mountain
Yékw’apsem, Yekwaupsum Indian Reserve No. 18 , Squamish
Ḵw’éla7en, Yekwaupsum Indian Reserve No. 18 , Squamish
Kaw̓tín, Kowtain Indian Reserve No. 17 , Squamish
Siy̓ích’em, Seaichem Indian Reserve No. 16 , Squamish
Wíwḵ’em, Waiwaikum Indian Reserve No. 14 , Squamish
Puḵway̓úsem, Poquiosin Indian Reserve No. 13 , Squamish
Ch’iyáḵmesh, Cheakamus Indian Reserve No. 11 , Squamish
Skáwshn, Skowishin Indian Reserve No. 7 , Squamish
P’uy̓ám̓, Poyam Indian Reserve No. 9 , Squamish
KLALLAM
Lower Elwha Tribal Community of the Lower Elwha Reservation Washington
Jamestown S'Klallam Tribe of Washington
Port Gamble Indian Community of the Port Gamble Reservation, Washington
Scia'new First Nation (Becher Bay Indian Band), île de Vancouver Colombie britannique
source 1 + wikipedia
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