Il n’y a pas de buvard sur la lune*
Publié le 1 Octobre 2017
Accrochée à la queue d’une comète
La lune
Bleue comme le sang du coquelicot
Abrite
Les étoiles du cœur des hommes
La licorne insuffle au vent
La force de sa chanson
L’hippocampe a enfilé ses ailes
Et sa petite roue
Vibre fort
Chatouillant
Les moustaches du ciel
Plongée dans le cœur de la pierre
La lune tressaille au chant profond de l’adulaire
Opale de verre pressée de se presser
Sur le cœur rose de l’obsidienne son aimée
Cristal de lait d’amande
Confusion de sens
Direction interdite par le sens du propos
L’orthose a érigé sa droite capacité
Dans la direction du sud
Les monts confus ont décliné son offre
Le volcan est maître
Et quand il dicte ses mots
Chacun s’exécute sans piper
Il n’y pas de buvard sur la lune
Le rose est interdit quand la nacre a fusionné avec l’indigo
Son croissant s’est perdu dans la galaxie
Les larmes- filles des étoiles et de l’insomnie
Perdues à jamais dans le labyrinthe du monde
Se figent
Opalines concrètes
Cornalines enseignées
Feldspaths de l’imagination
Un cœur pur et rond
Une pensée tournée vers le sentiment
Un partage qui met sous la marmite du cœur
La braise
Et les pierres chaudes qui la font bouillir
Il n’y a pas de mystère
La lecture de la pierre
Est un sarment de vigne
Tortueux et aventureux
Rappelant la douce nature de l’être
Ses fruits ronds et transparents
Sucre érudit
Pulpe concrète
Nectar décidé
Offrent la délicate recette
Contre l’insomnie
Entre les lèvres de la nuit
Se glissent les paroles tendres
Entre les bras de la nuit
Se tiennent les plus beaux rêves.
Carole Radureau (01/10/2017)
Par Parent Géry — Travail personnel, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5944362
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