Canada/Etats-Unis : La nation Nlaka'pamux ou Thompson
Publié le 13 Novembre 2017
famille nicola vers 1914- Par Teit, James Alexander, 1864-1922 — Library and Archives of the Canadian Museum of Civilization, Control # 27000, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1405337
Peuple autochtone du Canada et des Etats-Unis qui fait partie des peuples salish de l'intérieur, connus également sous le nom de Thompson. Leur territoire traditionnel comprenaient les North Cascades et allait jusque dans l'état actuel de Washington.
Le nom Thompson leur est donné d'après le nom de la rivière qui traverse leur territoire.
confluent entre la rivière Thompson et le fleuve Fraser- Par Cash4alex — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5787981
Population : 5682 personnes, la moitié vit dans des réserves, d'autres sont concentrés principalement à Lytton et Merritt.
Autodésignation : in-thla Cap'mu-wh (Ntlaka'pamux).
Autres noms : Salish de la rivière Thompson, indiens de la rivière Thompson, Klacharpun, Haukamaugh, indiens couteaux.
Il y a 2 groupes
Les Bas Thompson, le long de la gorge du fleuve Fraser du sud de Lytton au sud de Spuzzum.
Les Haut Thompson, répartis en 4 sous-groupes répartis sur un territoire allant du Fraser jusqu'à Lytton et à 20 km de Lillooet, comprenant le bassin hydrographique de la rivière Thompson.
Les réserves
Colombie britannique
Nlaka'pamux nation tribal council
Boothroyd indian band
Boston Bar indian band
Oregon Jack Creek indian band
Spuzzum indian band
Lytton indian band
Skuppah indian band
Nicola valley tribal association
Shackan indian band
Nooaitch indian band
Upper Nnicola indian band
Coldwater indian band
Siska indian band
Cook's Ferry indian band
Nicomen indian band
Les autres
Histoire
Les premiers contacts des salish de l'intérieur avec les européens ont lieu vers 793 avec Alexander Mackenzie qui atteint le Pacifique en traversant les Rocheuses et rencontre des Shuswap sur le territoire.
En 1808 Simon Fraser rencontre aussi des Shuswaps, des Lillooets, des Thompson quand il descendra le fleuve qui portera plus tard son nom.
Dans les années 1870 sont établies les réserves pour les Salish de l'intérieur et c'est le début des revendications territoriales qui se poursuivent encore de nos jours.
Le territoire était à l'origine occupé par le peuple Nicola-Similkameen. Les Thompson et les Okanagan s'en emparent à la fin du XIXe siècle.
Ils étaient pêcheurs, chasseurs, cueilleurs, le cycle annuel déterminant les lieux où devaient se rendre les bandes pour récolter de quoi faire les réserves pour l'hiver.
L'hiver les villages étaient formés de groupements de maisons semi-souterraines ou creusées, ils se nourrissaient des provisions faites durant le reste de l'année.
Les maisons étaient construites dans des trous circulaires de deux mètres de profondeur et de huit mètres de diamètre avec des perches faitières soutenant des toits coniques. Elles étaient isolées avec des herbes et de la terre en couches épaisses.
L'unité politique de base était le village dirigé collectivement.
Dans chaque village il y avait plusieurs chefs ou dirigeants qui avaient été choisis pour leur adresse à la pêche, à la chasse, à la guerre ou dans l'art oratoire.
Hommes et femmes avaient des rôles bien définis :
les hommes chassaient, pêchaient, fabriquaient les outils en os, en bois et en pierre.
Par Internet Archive Book Images — https://www.flickr.com/photos/internetarchivebookimages/14778425155/Source book page: https://archive.org/stream/annualreportofbu41smithso/annualreportofbu41smithso#page/n580/mode/1up, No restrictions, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=43525727
Les femmes préparaient les repas, tissaient les paniers et les nattes, tannaient les peaux d'animaux et en faisaient des habits, s'occupaient des enfants.
Les jeunes subissaient un rite de puberté avec une quête de vision ou s'entraînaient seuls dans la montagne pour découvrir leurs esprits gardiens qui les guideraient toute leur vie et les protègeraient.
Certains recevaient un esprit gardien plus fort que les autres et avaient ensuite le pouvoir de guérison.
Plusieurs leaders émergent de cette lutte pour la reconnaissance des droits ancestraux dont Michelle Thompson.
source : wikipedia