Canada : La nation Chilcotin (Tsilhqot'in)

Publié le 19 Novembre 2017

Mrs. Sam Zulin and her three children, pictured in 1924 while visiting Bella Coola, British Columbia.

Peuple autochtone du Canada vivant sur le plateau central de la Colombie britannique et dont le territoire historique se situait entre la chaîne côtière et le fleuve Fraser, comprenant l'essentiel du bassin de la rivière Chilcotin et les eaux d'amont des rivières Honathko , Kliniklini et Dean.

Ils étaient les voisins des Lillooet et des Dakelh. Ils étaient liés aux Carriers, aux Salish de l'intérieur, aux Bella Coola, aux Kwakiutl et sont parfois classés dans le groupe culturel du Plateau nord-ouest.

Autre nom : Tasilhqot'in. = habitants de la rivière yougman

Langue : dialecte athapaskan septentrional

Population : 4100 personnes

rivière Chilcotin- Par cid56 — Flickr: On Solid Rock I Stand, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30276754

Histoire

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Les premiers contacts remontent à 1793/1815 et le premier poste de traite, Fort Alexandria est bâti en 1821 par la compagnie de la baie d'Hudson.

La découverte d'or dans le fleuve Fraser en 1860 entraîne une invasion à grande échelle de leurs terres et la destruction massive des ressources, le pillage des villages et des tombes amérindiennes par les nouveaux arrivants.

En 1862 ils subissent une grave épidémie de variole.

Des partis de guerre Chilcotin attaquent les constructeurs de routes, des guerriers dont les chefs Tellot, Elexis et Klatassin sont capturés et pendus.

Plusieurs épidémies font des ravages au sein du peuple

1845 : coqueluche, 1850 : rougeole, 1855 : variole provenant de couvertures infectées dans la région de la rivière Thompson, 1862/63 : variole (62% des peuples indigènes disparaissent en Ccolombie britannique), 1919 :grippe espagnole.

Après les épidémies et les combats, les survivants doivent vendre leur force de travail dans des ranches non autochtones, leurs terres sont confisquées. Les missionnaires aident les villages devenus des réserves à s'établir, influençant leur mode de vie entre autre dans la sélection des chefs.

Certains Chilcotins fusionnent avec les Shuswap et les Carriers sur le fleuve Fraser. Mais la plupart sont placés dans 3 réserves en 1900 et seront acculturés. Les Stonies ou bande de Pierre Chilcotin sont restés semi-traditionnels dans les montagnes de l'ouest.

Au début du XXe siècles, ils font de l'élevage et la vente de têtes de bétail, la vente de fourrures pour gagner leur vie. Ils ont peu de contact avec le monde extérieur jusque dans les années 1960.

Mode de vie

Vie sociale

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Les adolescents garçons et filles devaient subir des rites de passage à l'adolescence. Pour les garçons partir à la recherche d'esprits gardiens pour les protéger plus tard. Une personne qui avait acquis de nombreux esprits gardiens pouvait devenir chaman et s'engager dans la guérison. Les chamanes pouvaient utiliser leur puissance aussi bien pour le bien que pour le mal. Les garçons durant cette période devaient acquérir compétences, endurance et survie.

Les filles étaient isolées à leurs premières règles et devaient observer des restrictions alimentaires et effectuer des tâches domestiques.

Le mariage avait souvent lieu après cet entraînement, souvent il était arrangé par les familles avec le consentement des enfants.

Le peuple était organisé en bandes. Deux ou trois bandes autonomes étaient composées chacune des groupes de camps ou bandes définies comme personnes partageant un territoire d'hiver, sans direction générale.

Les bandes étaient organisées en classes sociales de nobles, roturiers et esclaves. Les nobles et roturiers étaient organisés en clan dont celui du corbeau. La descendance était bilatérale.

Certaines personnes accumulaient plus de biens matériels que d'autres et le surplus était alors redistribué, échangé efficacement pour le prestige lors de fêtes. Un rang élevé était obtenu en donnant des potlatchs.

Organisation/village

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Les hommes étaient responsables de la nourriture animale, des combats et de la fabrication des outils.

Les femmes étaient responsables du camp.

Les morts étaient enterrés et incinérés ou laissés sous des tas de pierre ou de branches.

Il y avait des jeux d'os, de dés, le serpent à sonnette, l'anneau et la flèche des compétitions sportives.

Les maisons étaient des pavillons rectangulaires avec une ossature de poteaux, recouvertes de terre, les murs étaient en écorces ou broussailles, la toiture à pignon.

Un espace était ouvert au sommet pour la fumée.

Il y avait de petites maisons d'hiver semi-enterrées et des maisons de sudation en forme de dôme.

Les hommes chassaient les caribous, wapitis, chèvres de montagne, moutons, ours, marmottes, castors, lapins et oiseaux (qui étaient piégés)

Les femmes pêchaient les truites, les corégones, les saumons, récoltaient les camas, les racines et les baies.

Artisanat

Les hommes sculptaient des canots en épicéa, de type pirogue avec une proue pointue comme celles des Salish de l'intérieur. Ils fabriquaient également des raquettes pour la neige.

Tsilhqot'in Chilcotin First Nation Portal Websites

Find portal websites to the Tsilhqot'in Chilcotin Indians of British Columbia, Canada with First Nations Seeker's Tsilhqot'in Chilcotin page!

https://www.firstnationsseeker.ca/Chilcotin.html

By Leoboudv - Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=10361042

Les femmes fabriquaient des paniers et des récipients utilitaires en écorce de bouleau , des tapis tissés, des paniers enroulés appris avec les Shuswap.

Les poissons étaient pris dans des filets, avec une lance à pointe de pierre.